Alors qu’el Loco a récemment confirmé qu’il ne souhaitait pas revenir au Chili (lire Le rêve Bielsa s'envole), il reste plus que jamais l’objectif numéro 1 de tout un pays. Ce combat pourrait bénéficier d’un soutien de poids.
Ce soutien, c’est Harold Mayne-Nicholls en personne. L’ancien président, auquel Bielsa était attaché (souvenez-vous que son départ et son refus d’un retour est lié à la présence de gens qui ont poussé Mayne-Nicholls vers la sortie), pourrait être la dernière carte abattue par l’ANFP pour le faire changer d’avis.
Interrogé par La Tercera, l’ancien président se dit prêt à jouer un rôle de médiateur « j’ai parlé de nombreuses fois avec Bielsa, mais cela fait un moment que je ne l’ai pas eu. Marcelo est un ami et un grand professionnel. Si on me le demande, il est évident que je l’appellerai. Personne ne peut refuser d’apporter son aide au football de son pays. Mais jusqu’à présent, personne ne m’a rien demandé. » La possibilité que Mayne-Nicholls joue le rôle de médiateur est réelle, il s’est d’ailleurs entretenu avec Arturo Salah il y a quelques jours « j’ai parlé avec Arturo Salah après son élection. J’ai pris un café avec lui et lui ai indiqué que suis disponible pour l’aider autant que je le peux. »
A voir si la dernière carte de l’ANFP parviendra à retourner une situation mal embarquée. Toujours est-il que pour Mayne-Nicholls, la solution de l’intérim n’est pas la bonne « il faut prendre le temps. Un intérim ne permettra pas d’avancer. Ce serait revenir en arrière à une époque où il y avait un entraîneur de sélection qui s’occupait aussi d’un club. Il faut laisser les dirigeants choisir avec calme. »
