Le pire est arrivé dans le Groupe A. La COVID-19 a éliminé précocement Vanuatu, les Îles Cooks devraient suivre le même chemin. Dans l’autre groupe, la Nouvelle-Calédonie démarre mal et la Nouvelle-Zélande sort par la petite porte.
Groupe A : la COVID-19 détruit le groupe
Au Qatar, Vanuatu ne verra jamais les terrains. Lourdement touchée par une épidémie de COVID-19 au sein du groupe, la sélection a vu son premier match contre Tahiti être annulé, les prochains le sont aussi, l’OFC ayant officialisé le retrait de l’équipe pour des raisons de quarantaine obligatoire ne permettant pas de disposer d’assez de joueurs. Les choses ne s’arrêtent pas là, puisque les Îles Cook ont également été touchées par une épidémie qui leur fait annuler le duel face à Tahiti et devrait entériner leur forfait. Conséquence, le groupe est déjà réglé, Îles Salomon et Tahiti se disputeront la première place pour déterminer les affiches des demi-finales. Cette nouvelle affaire s’ajoute à un dossier des éliminatoires océanien déjà chargé. Les Îles Cook s’étaient en effet qualifiées après le retrait des îles Tonga en raison de l’éruption du Hunga Tonga-Hunga Ha’apai qui avait touché le pays. Les Green and Whites cookiens n’ont néanmoins pas pris l’eau contre les Îles Salomon, défaite 2 à 0. Alex Taylor, sélectionneur national des Salomon, reste rassuré de ces débuts : « le résultat était satisfaisant, une victoire 2-0, mais le plus satisfaisant était l'attitude et la volonté de travailler de tous les joueurs ».
Groupe B : les Fidji et la Nouvelle-Zélande par un trou de souris
La rencontre d’ouverture entre la Nouvelle-Zélande et la Papouasie-Nouvelle-Guinée est une finale avant la finale. Les Kapuls sont habitués à poser des soucis aux All Whites, en témoigne la finale de la dernière OFC Nations Cup que l’ogre néo-zélandais n’a remporté qu’aux tirs au but face à cet adversaire. Sans parler de la logistique, la Nouvelle-Zélande part tout de même avec une longueur d’avance, ses joueurs étant quasiment tous déjà en pleine saison donc physiquement prêts, quand ceux de la Papouasie-Nouvelle-Guinée n’ont plus joué depuis le 20 juillet 2019 durant les Jeux du Pacifique. Sur le terrain, les All Whites, composés en grande partie de jeunes, la plupart des titulaires étant toujours en club, se sont imposés d’une courte tête (1-0), victoire qui a rassuré le sélectionneur : « Nous avons fait le travail. Nous nous sommes créé des opportunités. Nous avons été très dominants ». Reste que même si Sail n’a pas été inquiété durant les quatre-vingt-dix minutes à l’exception d’une tête facilement captée, les All Whites se sont tout de même montré un peu brouillon et s’imposent sur un coup franc polémique car joué rapidement alors que l’arbitre de la rencontre, Saoud Al Abda, avait averti Komolong « ce qui signifie que le jeu ne devait reprendre qu'après son coup de sifflet ».
Dans l’autre match du groupe, la Nouvelle-Calédonie est déjà condamnée à l’exploit après sa défaite en ouverture face aux Fidji. Dominique Wacalie a en plus dû composer sans deux atouts offensifs : César Zéoula est blessé et Georges Gope-Fenepej a été retenu par Concarneau et rejoindra les siens ce week-end. Dans l’ensemble, les Bula Boys fidjiens ont imposé un énorme pressing et profité des erreurs des Cagous à l’image du premier but de Sairusi Nalaubu (11e) : ballon récupéré au pressing et Joël Wakanumuné, l’attaquant de Lautoka FC ne manquait pas son face-à-face devant Rocky Nyikéine. Nalaubu inscrivait un doublé en fin de partie (89e) sur une tête bien placée après un coup franc joué par Roy Krishna, dix minutes après l’égalisation de la Nouvelle-Calédonie. Battue, la Nouvelle-Calédonie n’a plus le droit à l’erreur et devrait s’imposer face à la Papouasie-Nouvelle-Guinée et récupérer des points face à la Nouvelle-Zélande sous peine de voir les demi-finales à la télévision.