À l’issue de la première manche de la finale de l’ACL, les Saoudiens d’Al-Hilal virent en tête. Mais l’avance est minime.
Sachant par avance que le déplacement à Riyad était synonyme de danger, les Japonais d’Urawa ont préféré une approche prudente pour cette première manche, laissant donc rapidement le ballon à leurs hôtes de la soirée et se contentant de fermer les espaces. C’est ainsi que les principales situations du match sont venues des Bleus, bien qu’il ait fallu attendre une bonne demi-heure pour voir enfin de réelles émotions. Un centre de Salem Al-Dawsari allait semer la panique dans l’arrière garde des visiteurs, la tentative de Giovinco étant sauvée sur la ligne par Takuya Aoki. Trois minutes plus tard, c’était au tour de Fukushima, qui suppléait dans les buts Nishikawa suspendu pour ce match, de briller, sortant une tête de Carrillo puis intervenant devant Giovinco.
Il allait falloir attendre le second acte pour qu’enfin les hommes de Lucescu trouvent juste récompense. Une passe de Giovinco, un débordement de Mohammed Al-Breik côté droit et un centre parfait. Gomis coupait au premier, Carrillo se retrouvait seul face au but et ajustait le portier japonais. Le plus dur était fait, Al-Hilal poursuivait sa domination sur la rencontre et voyait ce fameux but lui être privé sur un hors-jeu plus que limite (voire inexistant) de Al-Dawsari sur un service de Gomis. Une action que les partisans du VAR apprécieront (pour rappel, il n’y a pas de VAR en finale d’ACL). Reste que ce but refusé ne change pas le fait qu’Al-Hilal a dominé de la tête et des épaules d’un Urawa totalement inexistant (30% de possession, un tir cadré…). Mais il peut changer la donne au retour. Car miraculeusement, les Reds n’auront qu’un but de retard à l’heure d’accueillir les Saoudiens dans deux semaines.



