Persepolis remet ça ! Dans un duel disputé, les Iraniens sortent vainqueur de la finale occidentale et se mesureront au vainqueur de la zone orientale le 3 décembre.

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Comme souvent avec les Iraniens, le match est direct et haché de fautes tandis que les occasions sont rares. Malin, Khalilzadeh évite de peu le penalty pour une faute sur Al-Ghannam dans sa surface. Mais l’ailier saoudien n’abdique pas et va chercher la sentence à la 35e, l’Irakien Resan ne parvenant pas à retirer son pied. Hamdallah transforme la sentence d’une panenka cruelle et permet à Al-Nasr de prendre les devants. Joie de courte durée. Cinq minutes plus tard, Khamis perd la balle, pressé (fautivement ?) par Amiri et, sur le centre de Resan qui se fait pardonner, Mehdi Abdi Qara place le coup de boule égalisateur.

La deuxième mi-temps commence fort, avec un coup-franc de Hamdallah qui s’écrase sur la latte. Mais malgré des occasions de part et d’autre, surtout de Hamdallah et de Kanaani qui joue les acrobates. La fin de match et le début de la prolongation sont à l’avantage des Saoudiens mais ni Pity Martínez, ni Hamdallah, ni Ayman Yahya ne trouvent le cadre. Surtout que Pahlevan laisse ses coéquipiers à dix pour un second jaune à la 104e. Sur l’action qui suit, Yahya bute sur Lak qui sort la parade réflexe. Persepolis serre les fesses et tient jusqu’aux tirs au but. Et à ce jeu, c’est Lak qui sort la tentative de Maicon, l’ancien de Porto et Galatasaray. Avec les tripes, les Iraniens se qualifient pour leur deuxième finale en trois ans, en espérant faire mieux que leur défaite face aux Kashima Antlers en 2018.

Boris Ghanem
Boris Ghanem
Chroniques d'un ballon rond au Moyen-Orient, de Beyrouth à Baghdad, de Manama à Sanaa, football sous 40 degrés à l'ombre d'un palmier.