Trois journées ont passé depuis notre dernier point CSL et rien n’a changé. Tout en haut du classement, le champion Guangzhou Evergrande tente de résister à la pression de l’ambitieux Shanghai SIPG. Tout en bas, l’ancien dauphin Jiangsu s’enfonce dans la crise.
Trois journées ont été disputée en CSL depuis notre dernier point Chinese Super League et le duel au sommet se poursuit entre Guangzhou Evergrande et Shanghai SIPG au sommet du classement. Il pourrait même être le grand duel pour le titre, les deux dernières journées précédent la mi-saison ayant vu Hebei perdre beaucoup de terrain après sa défaite face au leader et son nul concédé à domicile face au Luneng, la bande à Lavezzi se retrouvant désormais à sept points du SIPG, huit du leader Guangzhou Evergrande. Alors, ces trois journées disputées durant notre pause ont permis à Shanghai de grappiller un point au classement, aidé en cela par la défaite concédée ce week-end par le leader face au Tianjin Quanjian, plus que jamais dans la course à une place en ACL. Le début de match était équilibré, les hommes de Scolari se procurant les meilleures situations et trouvant finalement juste récompense en fin de premier acte par Yu Hanchao. Entre temps, la réplique de la bande à Cannavaro, une frappe à bout portant de Wang Yongpo avait souligné les capacités de réactions du Tianjin Quanjian. Elles allaient se matérialiser au score en seconde période. En 20 minutes, Tianjin allait totalement retourner le match. Deux têtes coup sur coup en début de second acte, une chevauchée fantastique d’Alexandre Pato à 20 minutes de la fin du match, le leader était à terre. Et si Paulinho allait entretenir l’espoir en réduisant par deux fois l’écart, le quatrième but de Wang Yongpo sur penalty à l’entrée des dix dernières minutes avait scellé la troisième défaite en 15 journées du sextuple champion en titre.
Si le champion est toujours devant, son ancien dauphin 2016 (en championnat et en coupe) continue d’être à la dérive. Il faut dire que le 15e week-end de CSL n’allait pas l’épargner en lui offrant comme adversaire l’actuel numéro 2, le Shanghai SIPG. Le match n’aura pas été des plus fous, le premier acte somme toute assez pauvre en occasions, à un coup franc de Lü Wenjun qui filait dans les six mètres sans que personne ne parvienne à couper la trajectoire côté SIPG, Jiangsu répondant par un cafouillage sur un corner d’Alex Teixeira avec un ballon qui naviguait devant le but puis surtout par deux énormes occasions pour Wu Xi, la deuxième relevant plus du billard que du football alors que la première, un face à face avec Yan Junling aurait dû être convertie. Faute d’efficacité, la bande à Capello allait se faire prendre au retour des vestiaires. Si Hulk et Oscar ne sont pas là côté SIPG, il reste Elkeson. Le meilleur sud-américain de CSL surgissait dans une défense totalement spectatrice pour couper un centre de Wei Shihao et ouvrir le score d’entrée de second acte. Le SIPG avait pris les devants, il n’allait plus lâcher, rarement menacé sauf sur une énorme tête de Ramires claquée au-dessus par Yan Junling par un Jiangsu qui semble sans animation offensive et sans idées. Arrivé il y a trois journées Fabio Capello n’a pris qu’un point, son équipe n’a pas encore inscrit le moindre but et se retrouve désespérément dernière de la CSL. L’opération survie s’annonce compliquée si le rebond venait à tarder. Pour Shanghai, le leader n’est désormais plus qu’à une longueur.
Impossible d’évoquer la 15e journée sans revenir sur ce moment d’histoire que Liaoning préfèrera rapidement oublier et qui a ouvert ce week-end. A Shanghai, pour l’anniversaire de Freddy Guarín, le Shenhua a éparpillé façon puzzle le pauvre Liaoning 8-1. Un score fou, 6-0 à la pause, le plus gros écart de l’histoire du championnat depuis le passage à la CSL en 2004, le deuxième plus important de l’histoire derrière le 9-1 passé par Beijing au Shenhua en 1997. Avec ce large succès, la bande à Gus Poyet, privée de Tevez pour ce match, est désormais huitième et s’offre une belle différence de but.
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Classement
