A l’image des anglais, l’Australie a son boxing day et donnait l’occasion aux leaders de creuser les premiers écarts en tête du classement. Perth, Melbourne Victory et Adelaïde ont parfaitement su saisir l’occasion. Derrière d’anciennes gloires se rappelaient au bon souvenir de la A-league.
Pour ouvrir de la meilleure des manières la 12e semaine de A-league 2014/2015, les amateurs de football au pays des socceroos allaient pouvoir déguster l’opposition entre Melbourne City, en plein revival (deux victoires lors des deux dernières rencontres face à Brisbane et au Victory), et le leader Perth qui malgré les critiques continue d’engranger les points. Une certitude, la rencontre de cette semaine ne changera pas les commentaires entourant les deux formations. Après une première période totalement insipide dominée par les erreurs techniques des deux camps, la seconde période allait voir les « nouveaux riches » prendre rapidement les commandes du match sur un but signé Aaron Mooy et se procurer ensuite quelques situations. Mais comme d’habitude, sans pour autant être génial, Perth a le mérite d’être efficace. Un coup de pied arrêté de Jamieson repris par Garcia et le leader revenait dans le match à l’heure de jeu, freinant ainsi le retour des anciens Heart au classement général.
Ce résultat offrait l’opportunité aux poursuivants directs du leader, Melbourne Victory et Adelaîde United de se rapprocher, ce qu’ils n’ont pas manqué de faire. Emmené par un Fahid Ben Khalfallah une nouvelle fois exceptionnel (à l’image de sa frappe sur la barre), les Victory ont longtemps cru devoir se contenter d’un nul immérité face à des Jets toujours aussi pales. Mais sur un dernier coup-franc de Finkler en fin de rencontre, Melbourne s’impose et s’assure de conserver sa deuxième place au général à une semaine d’accueillir le leader. De leur côté, les Reds de Gombau n’ont pas fait dans le détail à Sydney. Rarement mis en danger par des Sky Blues sortis au milieu de quelques sifflets, les Reds ont donné une nouvelle leçon de football et s’imposent 3-0, restant ainsi dans la roue de Melbourne à six points du leader.
Toujours dans la roue des leaders, Wellington a parfaitement conclu la 12e journée en disposant de Wanderers de retour de leur séjour marocain et qui ne semblent toujours pas disposés à enclencher la marche avant en championnat. Un seul but inscrit, œuvre du fidjien Roy Krishna après un penalty inexistant accordé par Peter O'Leary, arbitre néo-zélandais qui n’a donc pas fini de faire la controverse (rappelons pour les amateurs de théorie du complot que Wellington est la seule formation néo-zélandaise de A-league). Toujours est-il qu’avec 3 points en 10 matchs (WSW dispose de deux jokers qu'il jouera en mars prochain), la situation des Wanderers commence à devenir inquiétante et les rumeurs de départ de leur coach faiseur de miracle Tony Popovic vers la Premier league anglaise laissent penser que le club se prépare à devoir gérer la première crise de sa jeune histoire.
La palme du match fou revient au duel des deux derniers champions Central Coast – Brisbane. Après plus de 3 ans sans marquer le moindre but en A-league, Jean Carlos Solórzano allait se rappeler aux souvenir des anciens suiveurs de ce championnat en ouvrant le score peu avant la pause pour les Roar. Ce but, qui concluait une première période équilibrée allait faire basculer le match dans la douce folie d’une course poursuite. Emmené par un autre revenant, Matt Simon, les Mariners renversaient la partie en 20 minutes malgré un énorme Jamie Young dans les cages des Roar, avant de se faire rependre sur une erreur de marquage sur corner. A 10 minutes de la fin, Kim Seung-Yong pensait donner l’avantage définitif aux siens mais sur l’engagement, après une incroyable séance de 14 passes consécutives, Brisbane allait chercher le point du nul par Solórzano qui s’offrait son premier doublé depuis plus de 4 ans, le dernier datant de l’époque du Roarcelona de Postecoglou que ce but vînt un instant rappeler à toute la A-league. Magie des fêtes de Noël.
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