En ce week-end de « Remembrance Day » et de break international, la A-League offrait de très belle affiche comme Melbourne Victory en déplacement à Sydney ou Brisbane allant à Adelaïde. En cette sixième journée de championnat, le constat est le même à Sydney FC et sur le compteur but de Bruno Fornaroli.
L’Uruguayen volant
Melbourne City est une nouvelle fois rentré dans sa fameuse spirale du « Win, Lose, Win, Lose » très pénible puisque les Citizens ne construisent pas de ligne de succès, ce qui leur avait coûté les premières places la saison dernière. En cette ouverture, Melbourne accueillait Newcastle miné par les blessures surtout dans son secteur défensif et un jeu offensif très peu efficace où le défenseur Nigel Boogaard est le joueur le plus dangereux devant les cages adverses. Newcastle pouvait au moins s’appuyer sur son exploit passé lorsque les Jets avaient fait chuter ses même Citizens chez eux. Newcastle est notamment très décevant devant le but en ratant des occasions en or comme Morten Nordstrand à quelques centimètres de la ligne du but (4ème). A ce jeu de la réussite offensive, Bruno Fornaroli ne se loupe pas. Déjà auteur d’une tête cadrée (2ème), l’ancien joueur de Danubio trouve le cadre de la tête (13ème) lançant parfaitement ses coéquipiers avant de placer une superbe frappe de volée pour son 30ème but en 35 matchs de A-League (26ème). Les Citizens exploitaient parfaitement le terrain, passant par les ailes pour trouver à la retombée Tim Cahill ou Bruno Fornaroli, une combinaison qui fait mouche. Les Jets avaient encore une balle de but, une occasion encore gâchée alors qu’Andrew Nabbout était au face-à-face avec le portier de Melbourne. Cependant le joueur était chanceux sur la réduction du score grâce à sa frappe contrée (36ème). Newcastle peut être déçu de ses nombreux gâchis offensifs qui auraient pu donner un meilleur résultat alors que John van’t Ship parle d’un « pied dans la bonne direction » surtout après une seconde mi-temps complètement dominée par Melbourne City. A eux maintenant de conserver une série de match sans défaite.
Le bon point du nul pour les Reds
Contre une équipe des plus en forme en championnat, Brisbane, Adelaïde devait encore de composer sans l’ensemble de ses cadres mais pouvait compter sur Marcelo Carrusca de retour dans le onze de départ pour redonner un souffle de champion à une franchise en mal. Dû au break international, John Aloisi n’avait pas son attaquant vedette, Jamie Maclaren, remplacé par Bret Holman. Un changement poste pour poste qui n’avait pas d’effet direct puisque ce sont les Reds qui dynamitaient l’entame du match en passant par les ailes sans se montrer très dangereux grâce à une défense de Brisbane prête à intervenir. Les Roar ne semblaient pas être entrés dans leur match, le pressing des Reds ne leur permettait pas de développer leur jeu où ces joueurs du Queensland ne cadraient qu’une frappe sur celle de Tommy Oar (27ème). Une dynamique et une équipe d’Adelaïde qui montait peu à peu en pression devant les cages adverses et contre toute attente Bret Holman surprenait Eugene Galekovic sur sa ligne d’une frappe au 25 mètres (59ème). Ce même Bret Holman parlait d’un « relâchement progressif » de ses coéquipiers qui encaissèrent l’égalisation de Sergi Guardiola dans le dernier quart d’heure (77ème). Un retour bon pour le moral à laquelle Dylan McGowan, défenseur des Reds, parlait comme « positif » pour les siens surtout après un très bon match d’Adelaïde sur le plan offensif. Une statistique qui pourrait également donner le sourire aux supporters des Reds. L’année passée, ils avaient le même nombre de point (2) en six journées. On connait la suite.
Wellington surprend à Canberra
Dans l’optique de créer de nouvelle franchise, la Fédération déplace des matchs de championnat dans des villes possiblement être hôtes. Pour ce match dans la capitale Australienne, Wellington Phoenix arrivait défiguré, sans ses cadres (Durante, Barbarouses, McGlinchey, Moss…) partis représenter la Nouvelle-Zélande. Ernie Merrick était ainsi obligé de bricoler pour affronter une équipe de Central Coast pas la plus impressionnante de la ligue mais chanceuse lors de son dernier match contre Adelaïde et une volonté absolue de « gagner ce match » pour Paul Okon. « Nous n’avons pas joué notre jeu », les mots sont clairs pour Mickaël Tavarès même si au regard des statistiques, la possession était toujours (64%) pour les Mariners et surtout plus de 200 passes de plus que Wellington, Central Coast a joué son jeu. A la suite d’une première mi-temps fantomatique Hamish Watson ouvrait la voie d’une balle lobée dans le dos de la défense pour laisser Roy Krishna s’exprimer dans ce domaine où il excelle pour ajuster Paul Izzo (49ème) et Gui Finkler a ensuite délivré le même type de passe pour lancer Roy Krishna en face-à-face avec Paul Izzo mais le Fidjien a préféré servir en retrait Hamish Watson pour inscrire son quatrième but sous le maillot de Wellington (56ème). Rien d’autre à retenir de ce tout petit match où Wellington a brillamment exploité Central Coast et une des défenses les moins bonnes du championnat et conserver une seconde fois sa cage inviolée pour grimper dans le top 6. D’ailleurs Lewis Italiano n’avait plus été titulaire dans les cages NedZed depuis 566 jours.
Melbourne Victory corrige la moitié de Sydney
Dans l’Etihad Stadium de Sydney, Melbourne Victory et WS Wanderers allaient s’affronter sur un terrain qui leur a tous deux causé des problèmes contre Sydney FC. Là, l’occasion était présente pour retrouver un élan temps en championnat quand terme de point. Les Wanderers retrouvaient Robert Cornthwaite et Melbourne compensait le départ de Marco Rojas par le jeune international allemand Max Beister. Tony Popovic annonçait en conférence de presse que ses joueurs avaient produit de très belles séquences de jeu mais s’était vus punir sur une énième erreur défensive, que Melbourne exploitait grâce à Fahid Ben Khalfallah, Besart Berisha et Oliver Bozanic à la finition (26ème). Certes Sydney avait la possession mais le Big V se montrait terriblement dangereux d’autant plus avec Andrew Redmayne accumulant les très mauvaises prestations dans les cages du WSW. Des Wanderers menés uniquement 0-1 qui pouvaient même être à 0-2 si Mitch Austin ne s’était pas vu retirer son but pour un hors-jeu inexistant. Un arbitrage non plus en faveur du Wanderers lorsque l’arbitre central refusait un pénalty à Jumpei Kusukami fauché par Jason Geria (53ème). Andrew Redmayne ratait sa sortie sur un centre de James Troisi, Jai Ingham avait le champ libre en ajustant sa tête au centre du but (65ème) puis servant Max Beister en retrait scellant le score (84ème). Une défaite rétrogradant le Wanderers hors de la zone du top 6.
Le monstre Sydney FC
Cinq matchs, cinq victoires, on ne présente plus la franchise de Sydney FC complètement dominatrice sur ce début de championnat. Les Violets de Perth Glory ne sont pas moins méritants surtout après la défaite infligée à Melbourne City, depuis les Violet sont au ralenti. Ils étaient cependant les plus rapides devant les cages mais Andy Keogh tirait juste à côté du montant de Danny Vukovic (4ème). Surtout qu’à la suite de cette occasion, Dino Djulbic jouait n’importe comment défensivement et offrait l’ouverture du score à Milos Ninkovic (14ème). Une action incompréhensible pointant une rigueur envolée de cette défense de Perth Glory qui avait fait de très belles prestations en début de championnat. Et c’est encore sur le côté de Dino Djulbic que déboulait Sydney FC en scorant une seconde fois grâce à Bobô, bien assisté par Milos Ninkovic (38ème). Le break était fait, Perth n’abandonnait pas et profitait d’un centre détourné de Rhyan Grant pour relancer le match (62ème). Sauf que Sydney FC laissait intelligemment la défense de Perth s’ouvrir en agissant en contre-attaque comme sur le troisième but de Milos Ninkovic (79ème) et le quatrième but de Sydney et d’Alex Brosque en championnat (88ème). Les Sky Blues pourraient très probablement faire un premier tour sans faute. Les bleus ciel n’ont plus qu’à barrer la route à Brisbane Roar, Adelaïde et Newcastle pour y arriver.
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