Ils sont tombés ! Sydney FC est tombé lors du ‘Sydney Derby’ contre l’ennemi juré. Une opportunité que Melbourne Victory n’a pas gaspillée contre Central Coast. Pendant que Sydney flanche en haut de classement, Adélaïde prend des points tout en bas.
Adélaïde se donne de l’air
Newcastle avait fait simple, en déplacement à Adélaïde, Mark Jones préparait la même feuille de match que la journée passée contre Melbourne Victory. La chasse aux play-offs sera encore d’actualité jusqu’à la dernière journée et le moindre petit point est capital. Devant son public, Adélaïde n’a pas fait mine, ne voulant pas être la risée du championnat, Tarek Elrich cadrait le premier (3ème). Les inspirations étaient là à l’entame de match puis devenaient plus séquentielle laissant les observateurs pendant de très longues minutes sans rien à se mettre sous la dent. Nigel Boogaard, défenseur de Newcastle, évoquait un manque d’inspiration de la part de ses partenaires, les Jets ont pourtant provoqué à de nombreuses reprises jusqu’à faire heurter John Hall sur son montant. Le jeune portier était sonné mais toujours prêt à combattre, un très bon match du natif d’Adélaïde avant que Tarek Elrich obtenait un pénalty très limite que Marcelo Carrusca transformait (61ème). Les 30 dernières minutes restaient muettes et scellaient une victoire bien terne en vue du match d’Adélaïde contre Gamba Osaka de mercredi, match qui se jouera sans le maître à jouer, Isaias, sorti sur blessure.
Melbourne City corrige des ‘Nix dépassés
Wellington avait pris les devants, en début de match les Néo-Zélandais partaient à l’attaque menant à mal la défense de Melbourne City à l’image d’un Manny Muscat dépassé par Roy Krishna, ce dernier auteur des deux premières frappes de Wellington. Une rencontre en faveur des ‘Nix, ce même Muscat commentait la faute de trop dans sa surface, Kosta Barbarouses obtenait un pénalty (15ème). L’ancien joueur de Melbourne allait tirer trop vite, sa frappe heurtait la barre de Thomas Sorensen puis cinq minutes plus tard, les Citizens profitaient d’un tacle de Ryan Lowry qui déviait le centre de Neil Kilkenny au fond des filets (20ème). Le score était rageant, tant Wellington se donnait pour aller chercher des points. Mais les ‘Nix étaient spectateurs du second but de Melbourne City œuvre de Bruno Fornaroli (29ème). La force de frappe de Melbourne City était trop forte et la défense de Wellington se déliait de plus en plus jusqu’à céder une nouvelle fois, avec Anthony Caceres (59ème) puis un numéro de soliste côté gauche de Kosta Barbarouses redonnait espoir à Wellington (70ème). La fin de match était terrible pour les hôtes, Neil Kilkenny profitait de mauvaises relances et de contres favorables et expédiait le quatrième but (82ème) juste après, Nicolas Colazo en faisait de même (87ème). Une lourde défaite 5-1 logique mais rageante pour les efforts montrés en début de match par les ‘Nix.
Le Wanderers fait chuter le Sydney FC
« C’était écrit » diront certains, Sydney FC a chuté après une série de 19 matchs sans défaite. Graham Arnold voulait faire de ses Sky Blues les « Invincibles » à la sauce Arsenal, il n’en sera pas question à cause de Brendon Santalab. Pourtant, rien n’était acquis pour les joueurs rouges et noirs. Vissé sur un double rideau défensif intéressant, le Wanderers laissait le monopole du ballon au Sydney FC qui peinait à entrer dans la surface. Quand ces derniers y avaient accès, un nuage de joueur venait contrecarrer les plans des joueurs de l’Est de Sydney. Le Wanderers était sur deux lignes défensives regroupant un bloc de 7 joueurs et laissant à Sotirio – Santalab – Martinez, libres pour évoluer en contre-attaque rapide. Les joueurs de Sydney FC sortaient tous mais étaient rassurés par une défense de fer avec Buijs – Wilkinson qui faisait l’affaire. Le Wanderers allait pourtant ouvrir le score à la suite d’un corner. Mitch Nichols délivrait un centre parfait à Santalab qui d’une feinte éliminait le tacle de Bobô avant de fusiller Danny Vukovic (26ème). Sydney FC faisait tout son possible pour revenir, puis se voyait refuser deux penalties flagrant par l’arbitre ce qui donnait une atmosphère pesante sur la fin de la rencontre. Une fin haletante où les deux portiers sauvaient tour à tour leurs coéquipiers, l’un sauvant du break, l’autre de l’égalisation. Jack Clisby avait aussi son moment de gloire en jaillissant devant Berni Ibini-Isei. La fin du match sonnait, Tara Rushton interviewait un Brendon Santalab ému aux larmes d’avoir donné à son club un derby de Sydney qui leur échappait depuis 3 ans. A 34 ans, l’avant-centre du WSW a encore beaucoup à donner au club, qui se prépare désormais pour son match de Ligue des Champions mardi prochain.
Dix-huit minutes de folie
Moins médiatique qu’un Sydney Derby, la confrontation entre Perth Glory et Brisbane Roar était une des plus attendues au niveau comptable. Placé là où tout est encore à jouer, c’est-à-dire en milieu de classement, Perth pouvait accentuer sa différence de point sur le septième (premier hors play-offs) et dépasser son adversaire du jour, Brisbane. Des Roar qui voulaient profiter de ce match pour conserver leur avance sur Melbourne et se donner confiance avant la Ligue des Champions de mardi. Le ton était donné d’entrée, en vingt minutes, trois cartons jaunes étaient distribués et Jamie Maclaren touchait le montant de Reddy (17ème) mais le Socceroos se faisait justice à la 31ème minute en ouvrant le score. Puis Brisbane se tirait une balle dans le pied, un renvoi défensif dans les pieds de Nebo Marinkovic permettait au Serbe d’aller trouver la lucarne opposée à Theo (37ème). Sur l’action, le centre de Diego Castro la balle avait clairement franchi la ligne. Brisbane n’en avait pas fini, profitant d’une défense à reculons de la part de Perth Glory, le jeune Dane Ingham tentait une frappe croisée, faisant mouche quelques mètres plus tard (40ème). Le festival prenait fin à la 48ème minute, Adam Taggart remettait les Violets sur de bons rails (48ème) 2-2. Plus tard l’avant-centre Socceroos pouvait même faire mener les siens sur une frappe cadrée (76ème) avant que son adversaire mais coéquipier en sélection, Jamie Maclaren, n’en fasse de même (56ème). Un match nul qui profite à Perth Glory placé à 9 longueurs de la septième place prise par Newcastle Jets.
Melbourne ne tremble pas face à Central Coast
Encore le même discours, Central Coast est inconstant d’un point de vue offensif. Les hommes de Paul Okon ont tenu le cap face à l’équipe de Marco Rojas au niveau des passes et de la possession. Le seul hic reste la finition. Statistiquement, Central Coast a le niveau de jouer contre Melbourne Victory cependant les Yellow and Navy pêchent de trop nombreuses fois devant le but, causant des pertes de points multiples. Tout l’inverse d’un Melbourne Victory aux joueurs expérimentés devant le but. Besart Berisha avait l’occasion d’ouvrir le score très tôt en repassant en revue la défense Mariners. Paul Izzo était là pour contrer l’Albanais (4ème) mais 20 minutes plus tard, l’ancien joueur de Brisbane était à la conclusion d’un superbe jeu collectif (24ème). James Troisi et Marco Rojas étaient ensuite proche d’accentuer le score. Melbourne était trop fort, le pressing exercé par le Victory cassait les premières passes de Central Coast, offrant de nombreuses occasions comme sur le but de James Troisi d’une frappe puissante (58ème) puis en toute fin de partie, Besart Berisha récupérait une mauvaise passe en retrait et sceller le score à 3-0 (90+3ème). Une victoire sérieuse qui redonne l’espoir à Melbourne de rattraper Sydney FC, prochain adversaire.
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