Fin de saison en Australie ! Melbourne City et Perth ferment la saison avec un thriller à neuf buts. Brisbane permet à Jamie Maclaren de terminer co-meilleur buteur du championnat, Besart Berisha atteint quant à lui les 100 buts ! Place désormais aux Finals Series.
Besart Berisha, le 100ème !
Vissé à la seconde place du classement général, Melbourne Victory n’avait plus qu’à gérer ce dernier match de la saison régulière contre un Central Coast Mariners qui ne voulait pas terminer à la place de lanterne rouge. Melbourne n’avait plus rien à jouer, sauf Besart Berisha. Le Kosovar n’était qu’à un tout petit but de la fameuse barre symbolique des 100 buts en championnat. Personne n’avait réussi un tel exploit auparavant. Certains parleraient de Damian Mori ou Frank Farina, mais la A-League n’existait pas. Une rencontre résumée en peu de chose, Roy O’Donovan ratait son face-à-face contre Lawrence Thomas toujours aussi étincelant sur sa ligne. Paul Izzo, jouant son dernier match avec les Mariners avant de retourner à Adelaïde United, dégageait quelques bons ballons des attaques de Melbourne. Il restait cependant sans réponse devant la frappe de Berisha sur une passe décisive de James Troisi. Melbourne est paré pour les Finals Series !
Record de victoires pour Sydney !
A 90 minutes de soulever le Premiers Plate devant leur public, les Sky Blues pouvaient encore dépasser un record. Celui du plus grand nombre de victoire sur une saison. C’est chose faite, l’adversaire, Newcastle Jets, n’avait pas les moyens de rivaliser contre l’écurie bleue. Sydney FC s’est tranquillement installé dans son match, répétant des actions de jeu : Incursion, passe avec un joueur en pivot, une-deux, frappe ou relance. Plusieurs fois, Newcastle les a laissés jouer sans pour autant se faire punir. Regroupé dans l’ensemble de la surface, l’équipe de Mark Jones a donné du fil à retordre à Sydney FC. Andrew Nabbout se voyait offrir un pénalty très limite pour une faute de Rhyan Grant. La pression devait être trop forte sur les épaules du jeune joueur en face des supporters de The Cove. Le ballon allait toucher le poteau derrière les buts, la seule action dangereuse des Jets. L’action était à contre-courant du jeu, elle pouvait même faire douter Sydney FC qui avait touché le montant avec Wilkinson et était passé tout proche du but avec Ninkovic. Puis à la fin, Sydney FC a appuyé avec plus de force sur la défense de Newcastle. Ninkovic sans aucun marquage (1-0, 55ème) puis Alex Brosque, sur un pur geste de buteur, d’une frappe de volée, donnait la 20ème victoire à Sydney FC cette saison (2-0, 86ème). Un nouveau record de battu ! Fin de saison catastrophique pour les Jets, Mark Jones est limogé.
Le Wanderers sauve sa peau en South Australia
Il s’en ira probablement. Du haut de ses 35 ans, Eugene Galekovic jouait son dernier match avec son club où il a tout gagné et tout supporté. Passé de champion à club moyen, Eugene est resté le même. Son aura sur la ligne de but a flanché dans les dernières années, diront certains, il a encore prouvé que ses gants gardaient une expérience bien forgée. La Red Army a préféré saluer son capitaine d’un tifo, sans au-revoir, au cas où il prolongerait, le montrant soulever le trophée du Championship. Tout commençait parfaitement, Adelaïde surfait sur de très bonnes prestations, Marcelo Carrusca transformait un pénalty acquis par Babalj (1-0, 10ème) avant de voir Dylan McGowan inscrire le deuxième but de la rencontre en déviant un centre-frappe de Sergio Cirio (2-0, 37ème). Le défenseur termine meilleur buteur de la saison, signe des graves maux offensifs des Reds dans ce championnat. Vient l'instant où Eugene Galekovic sortait d’une main ferme le pénalty de Martinez, l’Argentin jouait la feinte, Galekovic ne bronchait pas. Mené 2 à 0, le WSW n’était pas en infériorité dans ce match, ils répondaient présent, la finition arrivait en seconde période. Dimas suivait un ballon sur un coup-franc, ce que la défense d’Adelaïde ne faisait pas (2-1, 63ème) et Iacopo La Rocca gâchait trois points à portée de main sur un tacle complètement non-maîtrisé dans la surface. Shannon Cole l’avait senti arriver, son petit décalage du pied ne faisait aucun doute pour le jugement de l’arbitre et Lustica donnait l’égalisation à Sydney (2-2, 74ème). Fin de saison pour Adelaïde, le Ligue des Champions reste encore d’actualité, mais à la vue des départs annoncés, une équipe sera à refaire à tous les échelons. Le Western Sydney Wanderers ira affronter Brisbane en quart de finale des Finals Series.
Wellington en feu, Maclaren meilleur buteur
Quel gâchis de voir Wellington terminer en dessous des places qualificatives des Finals Series. Plombés par un début de saison loupé, les ‘Nix avaient fait tout le nécessaire pour s’accrocher à mince espoir les reliant à la dernière phase de la saison. Déjà éliminé, Wellington ne voulait pas s’avouer vaincu pour autant. L’homme du match côté NedZed, Gui Finkler, faisait parler tout son talent sur l’ensemble du match. Déjà passeur décisif sur le but de Roy Krishna (0-1, 6ème), il devenait buteur sur le second (1-2, 38ème) en profitant des espaces laissés, encore, entre la ligne défensive et les milieux. Entre temps, Brett Holman avait envoyé un missile dans les cages de Wellington (1-1, 21ème) puis Wellington remerciait le mauvais jugement de Cameron Crestani. Offrant le troisième but aux ‘Nix et à Mickael McGlinchey (1-3, 41ème). Cameron Crestani était déjà coupable sur le tout premier but de Wellington, son jeune âge et son manque d’expérience pouvant l’excuser. Accusant un retard de 2 buts, Brisbane s’est amusé à frapper de loin, Brandon Borrello d’une enroulée superbement jugée (2-3, 51ème) remettait tout de suite Brisbane dans le match. D’autant plus lorsque Maclaren scorait son 19ème but de la saison, but qui lui offrait la place de co-meilleur buteur du championnat avec Besart Berisha et meilleur buteur Australien de la saison (3-3, 52ème). La « remontada » ne s’arrêtait pas là. Brett Holman faisait passer Brisbane devant au score d’un coup de pied parfait (4-3, 66ème). La bourrasque de Brisbane s’arrêtait ensuite, Wellington ne pouvait plus s’en remettre et montrait pourquoi ils n’étaient pas en haut du classement. Un mental trop juste, surtout en défense.
Neuf buts, Lord Keogh et gâchis
Un matin calme, un match normal, pour ensuite tourner à la dérision voire à la parodie du football. Neuf buts ont été inscrit durant cette rencontre opposant Perth Glory à Melbourne City. Derrière ce score fleuve se cachait un objectif, si Perth Glory arrivait à gagner par quatre buts d’écart contre Melbourne, ils joueraient les quarts de finale de Finals Series à domicile contre Melbourne City. Tout semblait compliqué, mais Melbourne ne donne pas satisfaction en défense, tout comme Perth. Et donc, les deux défenses ont éclaté devant des formations très offensives et garantes d’une très bonne finition devant les buts. A la mi-temps, Diego Castro avait transformé un pénalty (1-0, 5ème) avant que Tim Cahill renvoie les deux équipes aux vestiaires avec une égalité au score (1-1, 20ème). La première mi-temps était honnête avant de subir une déferlante de but. Andy Keogh, frappe à ras de terre au premier poteau (2-1, 49ème) suivi par Chris Harold (3-1, 55ème) à la retombée d’un centre de Diego Castro. A cet instant, l’exploit semblait proche, Marinkovic sortait sa spéciale sur coup-franc (4-1, 75ème). Un jeu en triangle de Melbourne City entre Caceres, Colazo et Cahill cassait l’exploit de Perth (4-2, 80ème). Laissant un côté droit se faire croquer Perth subissait une remontée, Colazo à la finition (4-3, 83ème). Mais Adam Taggart envoyait un centre de Chris Harold au fond, sans être inquiété par une défense complètement à la rue de Melbourne (5-3, 88ème). Et dans cette parodie défensive, Liam Reddy se croyait digne d’un joueur technique. Le gardien de la maison violette sortait de sa zone avec le ballon sous le regard crédule de ses coéquipiers. Forcément, Melbourne en profitait avec Fitzgerald (5-4, 90ème). Sous l’ère Emirati, Melbourne n’a toujours pas atteint le podium, faute professionnelle diront certains pour une franchise avec autant de puissance offensive mais plombée par une défense complètement à la rue.
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