Tout va mieux à Melbourne ! Les deux clubs de la ville de A-League se sont imposés. En New South Wales les « ennemis » ont pu se chambrer, Sydney FC vainqueur lorsque le WS Wanderers chutait à domicile contre Brisbane. Même son de cloche entre le Central Coast Mariners et Newcastle Jets.
Tout sourit à Melbourne, des deux côtés de la ville ! « Enfin », c’est un peu l’expression utilisée par les deux clans des supporters. En déplacement sur la pelouse de Newcastle, Melbourne City avait l’opportunité de revenir à une unité de leur adversaire du jour au classement. Actuel deuxième au championnat, les joueurs d’Ernie Merrick, qui fêtait son 250e match en A-League, se présentaient mal en point : Daniel Georgievski n’était pas sur le terrain. En plus du défenseur, ce sont déjà trois joueurs clés qui sont sortis du onze. Roy O’Donovan et Ronald Varges pourront en témoigner. Avec ses armes, Newcastle confortait son rôle de meilleure attaque avec l’ouverture du score de Andrew Nabbout mais en fin de partie, ils lâchèrent les trois points. Manny Muscat ajoutait le but décisif après la réduction au score de Ross McCormack sur pénalty. Les Citizens mettent fin à une mauvais série de quatre matchs sans succès mais perdent Eugene Galekovic sur blessure. D’un Melbourne à l’autre, le Victory allait à Wellington batailler et surtout retrouver une forme. Plus que la forme, c’est au mental que le Big V est allé chercher la victoire. Complètement inespérée à la suite du break et du somptueux doublé d’Andrija Kaludjerović de la tête. Le passage aux vestiaires a donné un regain d’énergie à un trop grand endormi. Le capitaine Carl Valeri témoignait d’ailleurs de cette faiblesse du point de vue collectif : « Nous avons créé un grand nombre d’occasion. Collectivement, nous devons encore travailler ». Valeri expliquait notamment les deux buts concédés comme un « manque de concentration » tout en respectant le travail offensif de Kaludjerović passant co meilleur buteur en championnat. Une mi-temps revigorante où le Victory a réussi à s’en sortir et remonter au score jusqu’à prendre l’avantage grâce à James Troisi. Le malheureux Goran Paracki a participé au festival adverse contre sa propre équipe. Wellington montre encore sa faiblesse à conserver un score. On se souviendra du match nul 3-3 contre Brisbane Roar lorsque Wellington menait 3-0.
Dans la région de Nouvelle Galles du Sud, pour sourire, il fallait aller du côté du Central Coast Stadium. Les joueurs de Paul Okon ont produit le meilleur de ce que leur entraîneur veut en faire : jouer vite, enchaîner les passes et surtout, gagner. C’est chose faite contre un Perth Glory méritant. Devant une affluence modeste mais intéressante de 8'115 personnes, il a fallu attendre le travail défensif de Daniel De Silva et sa course de 80 mètres pour entrevoir l’unique but de la rencontre. Formé à Perth Glory, De Silva est allé servir Blake Powell aka « Supersub », buteur seulement une minute après son entrée en jeu. Perth Glory aurait vraiment pu prendre le point du match nul. Aucun joueur violet n’a su faire la différence. Nombreuses louanges tombent sur la franchise du Central Coast où le géant Ecossais du Celtic FC viendrait investir. Aujourd’hui quatrième au championnat, il faudra maintenir cette forme par la suite.
Adelaïde United contre Sydney FC, une affiche en deux temps. Premier round, la finale FFA Cup de la semaine passée. Marco Kurz avait bien senti la physionomie du match. Sydney FC venait de battre Newcastle Jets en championnat, aux caractéristiques du jeu et de la jeunesse semblables à son groupe. Le technicien allemand s’est alors défendu en plaçant ses Reds comme de réels et sérieux outsiders. Les joueurs du Northern Territory pouvait être la toute première franchise à soulever deux fois la coupe nationale. Graham Arnold avait un discourt plus calme. Sûr de ses joueurs, Graham Arnold n’avait en aucun cas le mot « défaite » dans son esprit « Nous sommes chez nous demain soir, dans notre forteresse l’Allianz Stadium ». La messe était dite, les joueurs pouvaient s’affronter. Feux d’artifices et tapis rouge, le ton était déjà donné sur le terrain. La Fédération avait tout prévu aux petits soins pour cette quatrième finale de la compétition, lancée en 2014. Dans les travées du stade de Sydney, le public ne répondait pas présent. Les plus fervents supporters de Sydney étaient là, debouts derrière le but et préparaient déjà le titre final. Les supporters de The Cove soulevaient un tifo avec les trois trophées : le Premiership et le Championship de 2017 et la fameuse coupe FFA manquant dans leur armoire. Kris Griffiths-Jones donnait le coup d’envoi, un début de match mené par Adelaïde United où tout aurait parfaitement bien débuté. Adelaïde United frôlait l’ouverture du score avec un Ryan Kitto, un contrôle trop long et la partie était remise, Andrew Redmayne avait fait le nécessaire. Quand il s’agit d’être efficace, Sydney FC ne rigole pas. Une passe d’Adrian Mierzejewski vers Miloš Ninković, le fond des filets était trouvé. Dans le fil du match, le numéro 17 d’Adelaïde, Ben Garuccio, avait eu l’espoir de donner à Adelaïde un regain d’énergie. Lorsqu’Andrew Redmayne ne joue pas les troubles fêtes, c’est la barre de ses montants qui dévie un coup-franc parfaitement tiré. Les Reds revenaient dans le jeu avec une inspiration merveilleuse de Nikola Mileusnic, la toile d’araignée de la lucarne s’en souvient encore, le pied gauche de l’ancien d’Adelaïde City remettait le score à égalité. Malgré une très faible affluence dans les tribunes, le spectacle était là. Les deux équipes avaient trouvé le fond des filets, une première en finale. La jeunesse des joueurs d’Adelaïde, louée par son entraîneur, lui a finalement joué des tours. En face l’expérimentée Sydney FC a récité ses gammes. Le score aurait bien pu être beaucoup plus élevé tant les hôtes ont mené cette finale de la tête et des épaules. Des joueurs du championnat expérimentés, cette finale a pu montrer le recrutement réussi du polonais Adrian Mierzejewski (élu joueur de la finale avec la Mark Viduka Medal) qui s’est montré très inspiré, surtout sur la passe décisive du but de Ninkovic. Des représentants d’Adelaïde, Paul Izzo a réussi à éloigner ses filets d’un grand nombre de but, à l’image du sauvetage sur une tête de Bobô, en sortant comme l’homme du match des Reds. Tout à l’inverse d’un Mickael Marrone, exclu par un instant de colère envers un jeune ramasseur de balle, laissant ses partenaires à 10 sur le terrain. Déjà dépassé au score via un coup de casque de Bobô, le Brésilien, meilleur buteur de la compétition ne savait pas encore qu’à la 110e minute, le match était fait. Sydney FC s’emparait donc d’un titre qu’il n’avait jamais pu soulever. Tout comme leur meilleur rival du Melbourne Victory, les Sky Blues honorent leur armoire à trophée de cette dernière coupe. Il ne manquera plus que la Ligue des Champions, très cher à leur ennemi de l’Est. Graham Arnold, bras levés, s’inscrit encore un peu plus dans l’histoire du football australien. Celui qui a gravit ses premières marches avec le Central Coast Mariners a lui aussi, à son palmarès, tous les titres australiens.
Malheureusement pour Adelaïde, les retrouvailles en championnat n’ont pas changé d’un pouce le cours de l’histoire. Là encore, les joueurs de Graham Arnold se sont contentés de la plus petite des victoires, sur un score de 1 à 0. Le Brésilien Bobô était une nouvelle fois le bourreau des Reds. Déjà impliqué sur le but offrant le titre en FFA Cup, le Brésilien était encore là dans la surface lorsque Luke Wilkshire s’est arraché à aller sauver une balle filant aux six mètres. Courte victoire, une place de leader en championnat à une journée du Sydney Derby face au WS Wanderers, Graham Arnold en demande plus à ses joueurs et surtout à sa défense, plusieurs fois perméables contre les Reds. De côté du WS Wanderers, Josep Gombau se frotte la tête. À domicile, une première pour le technicien espagnol, depuis sa prise de position, le Western Sydney Wanderers est resté muet contre un Brisbane Roar, qui enchaînait jusqu’alors les bonnes performances mais pas les points. L’Italien Massimo Maccarone fusillait Vedran Janjetovic à la suite d’une bonne remise d’Eric Bauthéac. L’ancien portier de Sydney FC n’avait pas plus de chance sur l’inspiration d’Ivan Franjic. De retour dans le club qu’il l’a propulsé au sommet, le latéral droit a eu une brillante idée : frappe enroulée. C’est dans le mile. Brisbane, malgré ce mauvais début de saison, parvient à revenir à un seul point de la zone du top 6.
Les buts
Résultats

Classement



