Nouvelle année, nouveaux objectifs, nouvelles résolutions. Dans le quartier de Sydney, à l’Ouest on commence l’année 2018 de la meilleure des manières, le voisin de l’Est avait terminé l’année en trombe avant de suivre le feu d’artifice annuel au théâtre de la ville. Un peu plus loin dans le pays, Brisbane Roar se relance avec ses trentenaires.
Méchamment battus à Newcastle, 4-1 en novembre dernier, Melbourne Victory avait à souhait de montrer un autre visage à l’heure des retrouvailles. Le Big V s’est montré mordant rappelant qu’il est depuis entré dans sa saison. Melbourne a été le tout premier à marquer. Kosta Barbarouses puis le futur citoyen Australien, Besart Berisha, ont suffi à sceller les trois points du match. Newcastle Jets avait joué les trouble-fêtes lorsque Jason Hoffman était venu égaliser avant la mi-temps. Face à un candidat direct à la seconde place, Melbourne revient à sept longueurs des Jets et dépasse le rival City. Avec trois victoires en trois matchs, Melbourne Victory va beaucoup mieux et s’est enfin mis à jouer et ne pas attendre qu’on leur donne des buts tout fait.
Du côté de City, les Citizens devaient revenir dans la partie après avoir essuyé des échecs contre Sydney FC ou le Melbourne Victory. Promis à un meilleur destin en tout début de la saison, à la suite de quatre victoire en quatre matchs, Warren Joyce a vu ses joueurs décliner dans leur performance et son équipe au classement. Le cause, une attaque pas au niveau d’un champion. Newcastle et Sydney FC en ont déjà inscrit deux fois plus et Warren Joyce l’a pointé du doigt en avant match « nous devons impérativement terminer nos actions ». L’entraîneur anglais s’est donc arraché les cheveux quand Vedran Janjetović détournait le pénalty de Ross McCormack. En un quart d’heure le match s’était envolé, Nathaniel Atkinson trouvait Ross McCormack au second poteau. Le jeune ailier, fautif indirect sur l’égalisation de Oriol Riera n’aura rien pu faire non-plus contre Mark Bridge. Un vent de deux minutes aura suffi à lancer l’année du Western Sydney Wanderers pour repartir sur de bonne base avec de l’envie et de l’entrain. Il est agréable de voir Oriol Riera scorer à nouveau et de retrouver son instinct de buteur. Maintenant, le Wanderers et Josep Gombau vont devoir confirmer.
23 matchs consécutifs sans défaite à l’Allianz Stadium et pas des moindres, Sydney FC a une nouvelle fois infligé une correction à un club : Perth Glory. Victimes de la soirée, les Violets, en plus d’un long voyage, repartent avec une belle valise avant de clôturer l’année 2017. 6-0. L’attaquant Bobô, déjà auteur d’un triplé face au Wellington Phoenix, a récidivé. Les Sky Blues, armés de Miloš Ninković et Adrian Mierzejewski, ont montré qu’ils avaient la meilleure équipe cette année. Une victoire écrasante, sans explication, Graham Arnold explique « chaque entraînement est dur pour nos joueurs dans l’objectif de gagner ». Simple constat, tout ce qui est tenté pour le Sydney FC est rentré. Il faudra attendre la Ligue des Champions et de confronter nos Sky Blues aux meilleures équipes du continent Asiatique.
La semaine dernière, nous expliquions l’état de forme négatif du Wellington Phoenix en rappelant les derniers exploits de ces derniers lorsqu’ils terminaient quatrième en championnat avec Nathan Burns meilleur buteur. La semaine dernière, Nathan Burns a signé au club. La révolution se prépare-t-elle ? On n’en est pas sûr mais tout porte à croire que Wellington veut retrouver ceux qui ont fait le succès du club. Nathan Burns est revenu d’une carrière ratée au Japon, à lui de retrouver son niveau. Qui sait, la sélection nationale pourrait lui réouvrir ses portes. En attendant le retour de Nathan Burns sur les terrains de la A-League, on a pu voir Marco Rossi se faire passer une, deux puis trois fois en vitesse par Kwabena Appiah-Kubi. Dommage pour le Mariners, il n’a jamais réussi à offrir une passe décisive. Dans le duel entre deux clubs en perte de confiance et étant aux deux dernières places au classement, Paul Okon a encore pesté face à ses attaquants incapables de mettre la balle au fond des filets. Le constat est différent à Wellington où l’on félicite le clean-sheet conservé à l’extérieur et l’envie face aux buts adverses. Même si les deux franchises auraient pu marquer, Wellington a fait de Ben Kennedy le héros de la soirée. Le portier du Central Coast Mariners a sauvé ses partenaires d’une nouvelle déroute. Maintenant, et au risque de voir Daniel De Silva partir avec les Olyroos, les Mariners vont avoir un calendrier très compliqué en ce début d’année.
« Ce qu’on espère pour Brisbane Roar, c’est qu’il retrouve la moitié de leur effectif, aujourd’hui à l’infirmerie » signait SBS dans son papier titré « Ce dont les clubs de A-League ont besoin en janvier ». Il est vrai que John Aloisi doit réfléchir de nombreuses heures à savoir comment il peut composer un onze compétitif avec des joueurs, souvent âgé de plus de trente ans, et d’autre tout juste sorti de l’académie du club. Très souvent pointé du doigt par les journalistes sportifs Australiens, les trentenaires du Brisbane Roar ont été la clé du succès à Adelaïde United. Par deux erreurs des Reds, Fahid Ben Khalfallah marquait dans un premier temps avant de servir son coéquipier Massimo Macaronne. Des erreurs provoquées par l’agressivité et le pressing effectué par le Roar. Un pressing fort sur le joueur, profitant pour scorer à deux fois mais parfois trop fort. Matt McKay fut expulsé et plus tard banni deux matchs. George Blackwood permettait de remettre Adelaïde sur de bons rails. Les Reds ont besoin d’une chose, un buteur, un finisseur, n’importe qui pouvant finir des occasions. Les vingt premières minutes furent du côté des Reds mais sans finition, ils n’ont pas pu se donner les chances de vaincre. Avec les trois points de la victoire, Brisbane Roar reste à trois points de Perth Glory, premier qualifié en play-off.
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