Melbourne Victory paye son inefficacité devant le but, Paul Okon remercie ses remplaçants, Warren Joyce félicite Daniel Arzani, acteur de la victoire de Melbourne City face à Wellington Phoenix. En haut du classement, Sydney FC et Newcastle Jets se séparent avec le point du match nul. A-League 2018, 14e épisode.
En période de l’Open d’Australie, le compte Twitter du Sydney FC s’amusait de sa confrontation face aux Jets en comparant le match à un Roger Federer – Rafael Nadal. Le clin d’œil était sympa et la partie ressemblait exactement à l’affrontement entre deux grands. L’épatant Newcastle Jets ouvrait la marque en premier lieu avec une nouvelle réalisation d’Andrew Nabbout. En face, Sydney FC restait concentré et sur un brin de génie, Miloš Ninković expédiait l’égalisation. Il sera bien compliqué à gérer ce dossier pour Graham Arnold. Qui de Miloš Ninković ou Adrian Mierzejewski ira jouer en Ligue des Champions ? Un, les deux ? Une partie stratégique très complexe tant les deux hommes sont des cadors de l’équipe. Le dauphin du championnat montrait une nouvelle fois son renouveau, lorsque l’année dernière, le club n’arrivait pas à tenir un score, cette fois-ci, Newcastle pouvait aller le chercher. Joey Champness redonnait l’avantage et le Brésilien Bobô éteignait l’espoir des Jets de voir le Sydney FC tomber à domicile, peu avant le coup de sifflet final. Les Sky Blues battent un nouveau record, celui de l’invincibilité à domicile. Brisbane Roar avait tenu 23 matchs, Sydney FC a atteint le 24e match. Une superbe partie des deux côtés du terrain. Newcastle a démontré l’étendue de son talent et les jeunes ont parlé, comme les plus expérimentés, Nikolai Topor-Stanley célébrait son 250e match en A-League en affichant une prestation du haut vol à l’arrière-garde des Jets. Newcastle a ainsi démontré que Sydney FC a encore des failles à exploiter pour les faire tomber.
Un changement côté Brisbane Roar dès le coup d’envoi. Corey Gameiro était titulaire à la pointe de l’attaque et l’Italien Massimo Maccarone glissait sur la droite en prenant le poste d’ailier. Une petite touche différente sans le moindre effet. Le Western Sydney Wanderers surfe sur sa bonne performance actuelle. Plus cliniques en face des buts que l’adversaire, les Wanderers ont réussi par deux fois à marquer. L’Espagnol Orio Riera, spécialiste des buts proche du poteau droit, envoyait la première mèche. La fin du match, le temps de savourer le 57e but du « Roi » Mark Bridge. Recordman du nombre de titularisation avec le WS Wanderers, le « Roi » dévoilait qu’en Australie et au WSW, il se sentait le mieux. Même en ayant passé la trentaine. Violemment corrigé la journée passée par le Sydney FC (6-0), Perth Glory n’a pas inversé la tendance négative. C’est un nouveau blizzard qui s’est abattu sur les épaules de Kenny Lowe et ses joueurs. Adelaïde retrouvait Johan Absalonsen revenu de blessure. Le Danois rentré en court de jeu scellait le score au NiB Stadium. Pas forcément dans un match extraordinaire, Perth Glory n’a rien proposé, Adelaïde United n’a pas forcément été le meilleur dans le jeu proposé. Sauf à l’instant fatidique, avec trois tirs cadrés, les Reds réussissaient à trouver le chemin des filets par trois fois et grâce aux deux recrues : Daniel Adlung, Johan Absalonsen puis la révélation à Adelaïde, Nathan Konstandopoulos, se glissant entre ses deux coéquipiers pour marquer à son tour.
Du côté de Wellington, la sensation n’était pas loin, voire toute proche de décrocher une seconde victoire en championnat. Seulement, L’Ecossais Ross McCormack n’était pas favorable à cela au jour où le dossier de l’attaquant est compliqué à gérer à la vue du retour de blessure de Bruno Fornaroli. En attendant, Roy Krishna avait ouvert le score en premier. Qu’aurait-il pu avoir comme carrière s’il avait quitté Wellington Phoenix ? On ne sait pas mais il a toujours été là dans les meilleurs moments comme les plus compliqués. Alors que Nathan Burns était sur le banc de Wellington, l’International Australien fraichement arrivé du Japon aura lui aussi souffert de sa première défaite. La cause, un agitateur de 19 ans, Daniel Arzani. Celui que Warren Joyce aime appeler comme l’élément « X-factor » de l’équipe, le tout jeune joueur s’est fait parler tout son talent. Précurseur de l’égalisation, il était passeur décisif sur le but vainqueur. Une nouvelle pépite à Melbourne City, suivant Nathaniel Atkinson. Il sera très intéressant de voir comme Warren Joyce arrive à polir ces petits joyaux nationaux.
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Au GMHBA Stadium, Melbourne Victory recevait Central Coast Mariners en plaçant sa recrue défensive, Dino Djulbic dès la départ, aux côtés de Mark Milligan et Jason Geria. Une rencontre très peu attrayante, Besart Berisha réveillait un stade vide en passant une défense spectatrice de la trajectoire de l’Albanais. On aurait pensé suffisant, un but d’avance, Melbourne Victory avait d’autres occasions de faire le break, notamment avec James Troisi ou Matías Sánchez. Sans réussite. De l’autre côté du terrain, sans Daniel Da Silva parti rejoindre les U23 Australiens, l’animation offensive n’était pas présente. Trop peu d’occasion était proposée à Asdrúbal Padrón pour revenir dans la partie. Le coup de poker de Paul Okon était tout trouvé, en faisant rentrer deux choix offensif : Blake Powell et Lachlan Wales, les deux compères s’offraient le point du match nul inespéré. Un heureux point du match nul permettant aux Mariners de rester à trois points du WS Wanderers, 6e au classement. Melbourne aura encore beaucoup de chose à régler. Il y a un statut à faire respecter en Ligue des Champions. On espère ne pas assister à plusieurs débâcles Australiennes sur le plan continental.
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