Melbourne City retombe encore dans ses travers, une aubaine pour Ernie Merrick qui place Newcastle Jets à la 2ème place du classement. De l’autre côté du pays, on rigole moins, Perth Glory fait les gros titres des journaux sportifs pour les mauvais raisons, Kenny Lowe a lâché prise. Entre eux, l’Adelaïde United de Marco Kurz semble vouloir s’installer dans le haut du classement.
De la patience, c’est ce que demande Darije Kalezic aux supporters du Wellington Phoenix. Le technicien le sait, les siens sont encore assis à la dernière place du tableau et regardent les équipes s’éloigner peu à peu. Il ne fallait pas voir l’oiseau Néo-Zélandais mourir de ci-tôt. Ljulic, buteur, d’une frappe somptueuse aux 35 mètres est allé décrocher un quatrième point et, grâce à ce nul contre le Western Sydney Wanderers, juste dans la foulée de la victoire, inespérée, contre un Melbourne Victory en pleine forme. Alors que les sourires réapparaissent, Kalezic prévient « nous devons être vigilants avec nos joueurs ». Même s’ils étaient les héros de par leur impact respectif contre Melbourne Victory et WS Wanderers, Ljulic retrouve les terrains depuis novembre et Burns revient de vacances, la saison de J-League avec le Tokyo FC ayant terminée il y a plusieurs semaines a encore besoin de retrouver une forme sur le rectangle vert.
Melbourne Victory s’est donc cassé les dents en relançant les ‘Nix mais s’est tout de suite remis sur pied et participé à l’acharnement collectif sur un Perth Glory complètement amorphe. L’AAMI Park avait déjà caché son visage, en rendant hommage à Leigh Broxham, lorsque chaque visiteur s’est vu doté d’un masque du portrait (raté) de l’enfant du club. Un masque, c’est ce qu’aurait dû porter les joueurs de Perth Glory, méconnaissable. Déjà défait 0-6, 0-3, 0-2, les Violets de la côte Ouest australienne se sont fait crucifier dans les ultimes minutes de la rencontre via le troisième but de Kosta Barbarouses. C’en était trop, non pas pour un Leroy George, autour d’un triplé en passe décisive et commençant de plus en plus à lâcher le ballon pour nourrir le collectif, mais pour les épaule de Kenny Lowe, l’entraîneur de Perth Glory. Au camp d’entraînement, l’entraîneur a lâché des mots vulgaires auprès de ses joueurs que les journalistes se sont empressés de diffuser dans leur rédaction. Un malaise s’est installé à Perth, d’autant que sortis de la zone des play-offs, il faudra se relancer au plus vite contre Brisbane Roar au prochain tour.
Le Roar se remet peu à peu. Même si le Rugissement du Queensland doit « se regarder dans le mirroir », disait Fahid Ben Khalfallah, donnant l’unique responsabilité des piteux résultats à la performance collective et individuelle des joueurs que compose l’équipe. L’ancien Troyen sera ravi d’apprendre le retour de deux joueurs cadres : Ivan Franjic et Brett Holman. L’infirmerie des oranges et blancs se vide et le club en a le plus besoin. Ben Khalfallah ne rejetait en rien la faute sur John Aloisi, entraîneur du club, pourtant, contre Newcastle Jets, c’est de sa décision qu’il fit sortir le français Eric Bauthéac pour Shannon Brady. L’ancien Lillois, toujours meilleur joueur du club, aurait vraiment pu porter l’équipe sur les dernières minutes. Non, c’était trop tard. Newcastle engrangé une nouvelle fois les trois points via une victoire 1-0 et un but de Jason Hoffman.
L’objectif, autant est-il déjà accompli côté Jets, est d’offrir au peuple de Newcastle le goût et la frénésie d’une qualification en play-off. Aujourd’hui, Newcastle Jets est deuxième en championnat avec 17 longueurs d’avance sur Perth Glory, premier non-qualifié. Et on entend aux abords du MJ Stadium des mots longtemps inaudibles « pourquoi pas nous ? ». A six longueurs d’un Sydney FC intouchable, Ernie Merrick engage déjà ses Jets à titiller un géant si ce dernier lâche des points. Freiné par le point du match nul, 0-0, au Cooper Stadium d’Adelaïde. Alex Brosque, capitaine et Légende de Sydney FC revenait sur l’afflux de joie de Marco Kurz d’avoir empoché un point contre les champions en titre. Plus qu’un désir de vouloir se montrer supérieur en voulant du « respect pour le Sydney FC », Alex Brosque sait très bien qu’à la deuxième place, Newcastle ne lâche rien. D’autant plus, la recrue argentine, Patricio Rodriguez fait chavirer les cœurs des spectateurs des Jets. Contre le Central Coast Mariners, lors du second derby de l’autoroute F13, l’Argentin est allé d’un joli intérieur du pied prolonger la série de match sans victoire des Mariners pourtant si prometteur en début de partie, scellant par ailleurs la victoire 2-0 de Newcastle face à l’ennemi. Paul Okon restant entêté dans sa volonté de jouer en possession en oublierait l’essentiel, marqué. Avec seulement 16 buts en autant de match, le Central Coast Mariners ne peut guère espérer mieux qu’une 8ème place au classement. Pour miser sur la A-league, utilisez les codes promotionnels PMU Sport
Newcastle totalise ainsi six points de retard sur le Sydney FC et sept d’avance sur Melbourne City, troisième. Le club filial de Manchester City est une nouvelle fois retombée dans ses travers : le manque de régularité. Chaque saison, depuis le rachat du club, Melbourne City n’enchaîne pas. Le début de saison tonitruant avec quatre victoires de rang paraît si loin, contre Perth Glory, Melbourne City a assuré face à un adversaire à demi-mort, mais s’est laissé arracher le point du match nul contre les Mariners. Pourtant, Ross McCormack est une nouvelle fois passé en tireur d’élite, l’Ecossais prêté par Aston Villa a encore scoré et Marcin Budzinski a de nouveau frappé fort. Comme à son habitude, à l’extérieure de la surface. Le polonais, annoncé partant, six mois après son arrivée, parvenait à sortir la tête de l’eau les Citizens préparés à perdre et réduits à 10 suite à l’expulsion de Harrison Delbridge. Ces petites erreurs coûtent cher, d’année en année, les maux sont les mêmes quel que soit l’entraîneur au poste. Alors qu’est-ce qui cloche ? Melbourne City a onze matchs pour le trouver et bien préparer la phase finale. Il faudra assurer dès ce week-end face aux Reds d’Adelaïde, bien décidé à jouer un mauvais coup à l’extérieur.
Résultats
Classement
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