Sydney FC valide presque son deuxième titre en phase régulière, une première. La ville de Melbourne ne cesse de regarder à droite et à gauche pour savoir quel club de la ville terminera sur le pied du podium. Dans cette course, la seconde place est acquise aux Jets, mais ces derniers ont lourdement chuté chez les rutilants Reds d’Adelaïde United.
Le torse bombé, le souffle court, Marco Kurz savait qu’avant de répondre aux questions des journalistes au Cooper Stadium, tout avait été fait et ses joueurs avaient rendu une copie parfaite. Il était d’ailleurs présent aux avant-postes avant d’affronter les Newcastle Jets en mentionnant que la victoire ne serait possible qu’à une condition : de la rigueur et de la rigueur. Marco Kurz a été l’instigateur de cette victoire avec la réussite de son équipe face au but de Newcastle Jets. Adelaïde United est resté compact, sérieux dans les duels et très discipliné. Dans ce festival offensif, le Slovène Džengis Čavušević s’est réjoui de son adaptation grandissante dans la ligue australienne. Auteur de l’ultime but des Reds, l’attaquant recruté à l'intersaison a profité pour ouvrir son compteur. Dans sa courte interview d’après-match, il a montré du doigt l’importance d’un autre résultat, à domicile, cette fois-ci contre le Wellington Phoenix paraissant libéré depuis l'éviction de son ancien entraîneur, Darije Kalezic. De l’autre côté du terrain, les Newcastle Jets devaient de concourir sans un énième joueur : Dimitri Petratos. En voyage avec la sélection, le remuant australien ne pouvait pas être sur le pré. Dans tous les cycles de performances, il y a une fin, celle de Newcastle était prévisible. Ces Jets, déjà poussifs, contre Wellington Phoenix, ont montré un secteur offensif à la peine tout autant que le secteur défensif. Sans Nigel Boogaard (blessé), la défense a pris l’eau et de l’autre côté, amputé de Dimitri Petratos (équipe nationale) et Roy O’Donovan (suspendu), les Jets ne ressemblaient plus beaucoup à ce qui a fait leur succès. Dans le jeu et l’animation offensive, cela a été raté, les Jets n’ont pas su répondre aux coups des Reds. Pour couronner le tout, Jason Hoffman vu rouge pour sa 100ème apparition avec le club.
Au revoir Paul Okon ! À la suite de deux mauvaises saisons, la direction du Central Coast Mariners a conclu un accord commun avec l’entraîneur australien pour ne plus s’attacher ses services. Au club, c’est Wayne O’Sullivan qui a pris les rênes du club en l’attente d’un nouveau technicien. Même si le club de la côte Est ne craint pas la relégation (et pour cause, il n’y en a pas), le club pouvait craindre d’être hors-circuit dans la chasse aux dernières places du top six. La réaction, les joueurs du club aux rayures l’ont eue. Connor Pain a essayé d’appeler les supporters à venir au stade les soutenir et soutenir Antony Golec, lourdement blessé à la suite d’une fracture du tibia. Face au Sydney FC, les Mariners ont pu y croire longtemps, jusqu’à la 92ème minute lorsque Matt Simon plaçait sa tête. A défaut d’être numéro deux au poste d’attaquant, ce but de la victoire permet aux Sky Blues de pouvoir hisser le trophée de championnat de la saison régulière dès la journée prochaine, en cas de victoire. Le résultat était là, la prestation, pas encore. Sydney FC va devoir remonter dans ce qu’il a proposé de meilleur pour être au mieux avant la phase finale.
La grande lutte pour la phase finale est animée par la course entre des deux Melbourne. En semaine de reprise du championnat de Formule 1 dans cette même ville, l’écurie à suivre était la blanche. Melbourne City a été étincelant et porté par le talent de Bruno Fornaroli. Les Citizens sont allés retrouver le goût de la victoire chez eux à l’AAMI Park. Le Western Sydney Wanderers a fait acte de présence sans pour autant faire craindre à City une énième déconvenue. Bruno Fornaroli a une nouvelle fois fait partager tout son talent, surtout sur le troisième but où sa passe décisive offrait un boulevard à Stefan Mauk. Le WS Wanderers perd, tout en sauvant sa place de 6ème. Ils sont actuellement en danger, celui de sortir de ce top six car Brisbane Roar et Perth Glory sont désormais à une longueur des rouges et noirs. La “finale” de cette sixième place sera mise sur table à la prochaine journée, le WS Wanderers reçoit le Brisbane Roar de John Aloisi et Eric Bauthéac.
Wellington a le don de bien jouer quand tout est terminé. Bon dernier au classement, cinq joueurs envolés avec la sélection Néo-Zélandaise, rien n’aidait ces ‘Nix à aller mieux. Dans cette fin de saison, tout va à Wellington. Une réussite imagée par la décontraction des jeunes joueurs à tenter. Logan Rogerson, 41 minutes en A-League, déjà buteur. Dans cette partie intense où quasiment 5’000 personnes se sont rassemblées pour cette fin de saison, ils étaient aussi présents pour voir la montée en puissance de Nathan Burns, toujours aussi plaisant à suivre de journée en journée. Chris Greenacre avait même l’envie de voir ses joueurs sortir avec les trois points face à des joueurs du Roar bousculé. Greenacre disait que son équipe avançait à petit pas vers quelques choses de mieux. Même si la saison est terminée, il est intéressant de voir le travail de Chris Greenacre au club se battant pour éviter la cuillère de bois aux Néo-Zélandais.
De l’autre côté du pays, c’est un Perth Glory revanchard qui s’est offert un Melbourne Victory difficile à manier. Andy Keogh a su placer sa tête au bon moment pour donner au ballon une trajectoire imparable. Un succès plus qu’important pour le Glory, avec ses 29 points, ils se replacent à la bonne hauteur pour espérer une place du top six. Il faudra priver le Sydney FC de titre lors de la prochaine journée pour rester dans le bon wagon.
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