Les Sky Blues sont sur le toit de la ligue australienne ! Il aura fallu attendre vingt-cinq journées avant de voir le Sydney FC de Graham Arnold soulever un second Premier’s Plate. Le club bleu de Sydney conclut une saison écrasante sur l’ensemble de ses adversaires. À présent, Sydney doit se préparer à défendre l’ultime titre, celui de Championship.
Ils l’ont fait, ils sont champions ! Les Sky Blues du Sydney FC ont relevé un des derniers défis de leur saison, celui de conserver leur titre de champion de saison régulière d’une année sur l’autre. Ce succès parait simple, or aucune équipe de A-League ne l’avait fait auparavant. Le Brisbane Roar d’Ange Postecoglou avait été le dernier candidat proche de le réussir, sans succès. C’est en plus dans l’Australie-Occidentale que les joueurs de Graham Arnold sont allés arracher cette ultime victoire. Il n’aura pas fallu beaucoup de temps avant de comprendre l’hégémonie de ces Sky Blues. Dès l’entame du match, Sydney a mis le pied sur le ballon et est allé enfiler par moins de trois buts à de trop faibles violets de Perth Glory. Bobô s’est même permit de devenir le meilleur buteur de la A-League en une saison, deux journées avant la fin. Dans son management, Kenny Lowe a sans doute raté quelque chose mais les joueurs locaux du NIB Stadium ne sont pas en reste face à cette représentation cataclysmique. Prenant leur adversaire de vitesse à de nombreuses reprises dans leur dos, les Sky Blues ont eu un malin plaisir à envoyer des ballons par-dessus l’arrière-garde et avec succès. Kenny Lowe a ensuite tapé du poing sur la table et a fait entrer Adam Taggart et Chris Harold. Si Harold a joué l’homme de l’ombre, Taggart a repris du gallon en offrant une superbe lucarne opposée à son public. Si l’avant-centre de Perth ne fera pas partie des attaquants australiens à la Coupe du Monde, il pourrait très bien aller chercher la compétitivité ailleurs qu’à Perth Glory.
En parlant de compétitivité, à Newcastle, rien ne va plus. Les conséquences des multiples départs et absences se font ressentir dans le club aux trois avions. Melbourne City a écrasé les Jets à domicile. Avec trois nouveaux buts encaissés, la défense des Jets accusent huit buts en deux matchs. Ernie Merrick ne souhaite pas tirer la sonnette d’alarme et préfère penser aux derniers matchs à venir. Côté Melbourne, on se félicite déjà du recrutement de Dario Vidošić s’imposant dans l’équipe de Bundoora. Avec son doublé en douze titularisations Vidošić permet à Melbourne City de solidifier une troisième place et de valider le ticket pour les play-offs. Dans la file d’attente de cette phase finale, Melbourne Victory est dans la course. Les deux écuries de Melbourne sont à deux points d’écarts et vont offrir un combat endiablé jusqu’au terme de la 27ème et dernière journée. Face à un Wanderers encore plus décevant de journée en journée, le Big V est aussi allé prendre un ticket pour la phase finale. Aidé par un Leroy George toujours aussi performant et ce malgré l’expulsion de Kosta Barbarouses après consultation de la VAR, Melbourne Victory n’a pas eu peur. Michael Thwaite s’est adjugé lui-même cette défaite. Egalement expulsé du côté du WS Wanderers, cela n’a pas aidé ces partenaires toujours à la recherche d’une victoire en championnat dans ces dernières journées. Quand l’on sait l’inefficacité des rouges et noirs à convertir leur but par tir, si la défense suit, le club tombe.
Derrière la débâcle du club de l’Est de Sydney, c’est Brisbane Roar qui s’en tire le mieux. Avec un Eric Bauthéac toujours en forme, le Français a participé à la victoire du Roar contre Central Coast Mariners. Les Bleu et Jaune, déjà à la tête aux vacances, ont certes donné fort à faire à Brisbane mais ont dû plier. Au classement général, Brisbane repasse dans le top 6 et promet déjà une finale contre le Western Sydney Wanderers, samedi 7 avril. En cas de victoire, Brisbane se qualifierait déjà pour la phase finale.
Un stade complet, un entraîneur heureux et un groupe gonflé à bloc. Adelaïde a digéré la mauvaise passe que le club avait subi il y a quelques journées. Marco Kurz a su remobiliser tous ses joueurs vers l’ultime but : la phase finale. Adelaïde a fait le nécessaire contre de pauvres Wellington Phoenix qui pourraient quitter le championnat plus vite que prévu en accumulant les piètres résultats d’années en années. Les Reds ont déroulé, Wellington a été écrasé. Surtout, les joueurs du Sud de l’Australie se sont permis de s’accorder le non-moindre cinquième et avant dernier ticket des phases finales. Sydney FC sera le prochain adversaire de ces Reds et pour ces deux derniers matchs, Adelaïde devra aller chasser le quatrième place, leur permettant d’être hôte du premier tour de la prochaine phase finale.
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