Tandis que Buriram United file droit vers le titre de champion, son principal opposant, Bangkok United s’enlise dans une crise qui paraît plus profonde que prévu.
Auréolé du statut d'entraîneur le plus compétent du pays, Totchtawan Sripan est sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines. Le coach de Bangkok United semble avoir perdu ce qui faisait sa force et celle de son équipe, à savoir un impeccable équilibre tactique auquel on pouvait ajouter un zeste de rigueur. Tout cela semble loin et le club rouge et noir ne cesse d’enchainer les mauvaises prestations. Le week-end dernier n’a guère fait exception. Opposé à Korat, le club de la capitale entame pourtant bien la rencontre et mène rapidement deux buts à zéro grâce à des réalisations de Pokkhao et Rungrath. Malheureusement, les coéquipiers d’Heberty s’effondrent en seconde mi-temps en encaissant deux buts en moins de vingt minutes par Amadou et Karikari sur penalty. « Tout ce qui peut mal tourner va mal tourner » énonce la célèbre loi de Murphy et il semble bien que Totchtawan Sripan soit les deux pieds dans un tourbillon d’ennuis qui n’est pas près de finir.
Si Bangkok United semble marcher sur les sentiers de la perdition, en revanche, Buriram United continue sa course vers la piste aux étoiles. Avec dix points d’avance en tête du championnat, les hommes de Masatada Ishii sont venus à bout d’une équipe de Port FC, qui traverse cette saison dans l’anonymat le plus total. En dépit d’un jeu pas très flamboyant, Buriram peut se targuer d’avoir une paire d’attaquant, composée de Supachai et Bolingi, qui a de la gueule. Ce sont d’ailleurs ces deux compères qui inscrivent les deux buts victorieux. La réduction du score de Nattawut en fin de rencontre pour Port fait office de détail dans la quête du titre final des Thunder Castle.
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