Relégué à la dernière place la semaine passée, Chivas profite de la deuxième journée pour céder son fauteuil à Puebla. Devant, si América tombe, les principaux prétendants au titre répondent présent et se replacent.
Atlas et Cruz Azul sont déjà là, América trébuche
Après avoir ouvert son Clausura à l’Azteca, León accueillait le dernier finaliste Tigres. Pour les débuts de Pizzi à l’Estadio León, les deux équipes offraient d’abord un jeu haché, multipliant les fautes au milieu de terrain. Les premiers coups de griffe était en faveur de la Fiera alors que Tigres attendait la demi-heure de jeu pour s’offrir sa première situation. Solide, le Tigres de Ferretti allait patiemment attendre son heure, laissant les hommes de Pizzi s’épuiser devant. Tigres commençait à sortir à l’heure de jeu et allait attendre un corner moins de dix minutes plus tard pour ouvrir le score. Quelque peu sonné, León allait tenter de revenir dans la partie mais la solide défense des hommes de Ferretti ne tremblait plus vraiment. Tigres s’impose pour la deuxième fois en deux matchs et met fin à 13 années de disette à l’Estadio León, s’offrant du même coup la belle opération du week-end.
Ailleurs, América est tombé à Tijuana sur un but du buteur colombien des Xolos Dayro Moreno (Peralta ratera un penalty), les Águilas sont les seuls du groupe des prétendants à tomber ce week-end. Atlas se fait peur mais fini par prendre le dessus sur les Monarcas, Cruz Azul s’impose sur la plus petite des marges devant Santos (Marchesín ayant empêché que le score prenne plus d’ampleur), Toluca atomise Chiapas et enfin, Monterrey s’en remet à Edwin Cardona pour prendre le meilleur devant Pachuca.
Veracruz fonce, Puebla coule, Chivas respire
Dans la terrible lutte pour la survie, la deuxième journée offrait une affiche de choix entre Tiburones et Puebla, deux des quatre protagonistes de cette bataille. Vainqueurs en ouverture, les hommes de Carlos Reinoso ont une nouvelle fois fait preuve d’autorité pour venir à bout de Puebla. Après un début de match hésitant de part et d’autres, le célèbre round d’observation, le public allait être réveillé par une frappe monumentale de Jesús Paganoni, conclusion d’une action collective de très haut niveau, qui ouvrait le score pour les locaux. Ces derniers allaient ensuite gérer la fin de première période, privant Puebla de ballon avant d’accélérer de nouveau en début de seconde période et ainsi être récompensé sur un but de Julio Furch. Ces deux buts d’avance allaient endormir les Tiburones. L’inoxydable Cuauthémoc Blanco entrait sur le terrain et redonnait vie aux Camoteros qui relançaient le suspense à 10 minutes de la fin du match. Celle-ci était totalement à l’avantage de Puebla qui ne parviendra pourtant jamais à sauver un résultat nul quasi-inespéré. Pire, sur un dernier contre, Furch s’offrait un doublé, Veracruz s’impose et s’offre une bouffée d’oxygène dans la lutte pour le maintien.
D’autant que quelques heures auparavant, les Leones Negros, si convaincants la semaine passée, sont tombés à Querétaro sur un penalty imaginaire dans les arrêts de jeu. Restait donc à savoir si Chivas en profiterait également. Si Chivas – Pumas n’est pas un Clásico comme il en existe d’autres au pays, il reste un rendez-vous qui compte. Invaincus chez eux face aux Pumas depuis 33 ans, les Rojiblancos ont poursuivi la série. Une merveille de Marco Fabián au quart d’heure, un amour de volée d’Ángel Reyna juste avant la pause, les Felinos étaient KO. Globalement maîtrisée par Chivas, la rencontre se terminait sur un penalty de Pumas suivi d’un but refusé aux Felinos. Les hommes de de La Torre s’imposent 2-1 et laissent la dernière place à Puebla.
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Classement
