
Demi-finales aller de l’Apertura. Entre un duel de félins et de buteurs et un remake d’une finale vieille de plus d’une décennie, l’heure du dernier effort était venue.
León – Tigres, Boselli – Gignac, les demi-finales de l’Apertura ouvraient avec un choc de félins, opposition entre une Fiera redevenue mordante et des Tigres redevenus solides et efficaces. Une opposition de style entre le León du Bielsiste Javier Torrente et le pragmatique Tuca Ferretti. Le premier acte était équilibré, la Fiera pressait haut, Tigres s’évertuait à sortir uniquement pour contrer le plus efficacement possible. Emmenées par un duo Boselli – Cano de tous les bons coups, les Esmeraldas pensaient ouvrir le score peu après la demi-heure lorsqu’une déviation du premier cité profitait au second. Malheureusement pour Javier Torrente et sa bande, la joie était de courte durée, Boselli étant justement signalé hors-jeu. Mais si les Tigres de Tuca profitaient des côtés pour se montrer dangereux, Aquino et Damm ayant retrouvé leur efficacité, à la pause, León menait aux points. Etait-ce une conséquence du calendrier et du l’intensité requise par le système bielsiste de Torrente, était-ce la force d’un Tigres aux allures de champion, les minutes défilant, on sentait que la bande à Tuca allait finir par prendre les devants. Ainsi, lorsque Sosa servait Gignac, le facteur X de Tigres faisait sa spéciale et ouvrait le score. L’avantage pris, le hérisson allait se replier et ne plus laisser le moindre espace, contraignant León à devoir désormais aller chercher un exploit au retour dans un Volcán qui n’attend désormais plus que sa finale.
APG strikes again pic.twitter.com/Y7QcmWp99T
— Lucarne Opposée (@LucarneOpposee) 1 décembre 2016
Verano 2002, après avoir perdu à l’aller, l’América s’impose 3-0 à l’Azteca (avec notamment un but signé Bam Bam Zamorano) et décroche le titre face à Necaxa. 14 ans plus tard, les Rayos se retrouvent dans le rôle de la surprise de la Liguilla, à deux matchs de retrouver une victoire. Il fallait donc assurer dès le match aller pour espérer aller résister au retour à l’Azteca et réussir cet exploit. Invaincus chez eux depuis un an, les hommes de Luis Alfonso Sosa ont encore appliqué les recettes de leurs succès dans cet Apertura : ordre, discipline et effort commun. Comme souvent, Necaxa a laissé la possession à son adversaire, une fois encore donc l’América a eu les munitions pour aller chercher sa victoire. Mais une fois encore, Necaxa a fermé toutes les portes des accès menant au but de Marcelo Barovero. Devant cette muraille, l’América a longtemps cru revivre la mésaventure de Pachuca au tour suivant. Incapable de percer ce mur, les joueurs de La Volpe ont failli se faire piéger une première fois en première période, sauvés par une énorme parade de Moisés Muñoz sur la tête de Jesús Isijara. Malheureusement pour lesÁguilas, ils cédaient peu après l’heure de jeu sur une action quelques peu polémique, Felipe Gallegos partant à l’extrême limite du hors-jeu (mais vraiment extrême), ses deux compères l’étant clairement. On pensait alors vraiment que le piège s’était refermé sur l’América. Mais les Águilas ne mettaient que cinq minutes à réagir sur une action en mode pilonnage des buts de Barovero que Willian finissait par pousser au fond, le ballon dévié trompant le gardien des Rayos. Le score n’allait plus évoluer. Necaxa et América se quittent dos à dos, les Águilas ont peut-être fait le plus dur. A moins que les Rayos continuent de jouer leur rôle de surprise à l’Azteca.
#PorSiNoLoViste G⚽⚽⚽L de Luis Gallegos@ClubNecaxa 1-0 @ClubAmerica
— LIGA Bancomer MX (@LIGABancomerMX) 2 décembre 2016
IDA #Semifinal #LIGABancomerMX
⚽ #SienteTuLiga ⚽ #AbrazadosPorElFutbol pic.twitter.com/MYP9NhcXUF
#PorSiNoLoViste G⚽⚽⚽L de William Da Silva@ClubNecaxa 1-1 @ClubAmerica
— LIGA Bancomer MX (@LIGABancomerMX) 2 décembre 2016
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