Il ne reste plus que 5 matchs à disputer pour la plupart des membres de la MLS. Dans une saison marquée du sceau du suspense, peu d’équipes parvenant à se montrer réellement régulières, le sprint massif qui se prépare s’annonce passionnant. Le point à l’Est et à l’Ouest.
Conférence Est : tout est possible
Fidèle aux habitudes prises cette saison, la Conférence Est est encore extrêmement ouverte, toutes les équipes pouvant encore mathématiquement prétendre à décrocher une place en play-offs, même le Fire, pourtant si régulier dans sa médiocrité. Chicago illustre parfaitement le casse-tête pour parieurs sportifs qu’est cette conférence. Plus mauvaise équipe de la MLS en 2015, le Fire est toujours en course pour conserver ce trophée cette saison mais est capable de passer un 3-0 sec à Philadelphie alors en course pour l’une des deux premières places quelques jours après en avoir pris six à DC pourtant juste devant au général. Reste que la bataille pour ce titre s’annonce rude, Columbus passant totalement au travers cette saison et réussissant l’exploit de passer de vice-champion MLS à pire équipe (à égalité donc) la saison suivante, la justice divine du maillot jaune et short bleu ayant sans doute frappé.
Reste donc que tout est encore ouvert dans cette conférence, à tous les niveaux. Si Toronto mène la danse, l’avance des Reds sur les frères ennemis de New-York parait minime mais pourrait s’accroître en cas de victoire du TFC dans son match de retard sur les deux grosses pommes. La bataille de New-York pourrait bien profiter à Philadelphie voire à Montréal, si l’Impact a la bonne idée de s’imposer lui aussi dans son match de retard. Attention tout de même au réveil de New England qui reste sur deux victoires et reste en embuscade collé aux basques d’Orlando, actuel sixième.
Conférence Ouest : l’année de Dallas ?
A l’Ouest, à cinq journées de la fin, tout est également possible, la conférence ne dérogeant pas à la règle de 2016 qui veut qu’aucune formation n’arrive désormais à réussir une série (comprendre, enchaîner plus de deux victoires consécutives). Reste que la conférence est toujours dominée par Dallas, qui attend de voir si la surprise Colorado, qui n’en est bien évidemment plus une, peut venir lui chiper la première place, à la condition de remporter ses deux matchs de retard. Mais les Texans ont déjà en partie réussi leur saison. A la lutte donc pour remporter le Supporter’s Shield, trophée qui récompense la meilleure équipe de la saison régulière, Dallas s’est déjà adjugé un titre, l’US Open Cup, la première depuis 1997.
Derrière les texans, la lutte est intense. Los Angeles, équipe qui perd le moins cette saison s’accroche tant bien que mal et reste sous la menace de Colorado et du Real Salt Lake. Ensuite, l’écart est fait. Car derrière les Royals, le duo Sporting Kansas – Portland, qui avance main dans la main, est à cinq point et doit surtout se concentrer à éviter le retour des Whitecaps voire, ceux de San José et Seattle, relégués respectivement à quatre, cinq et six points du top 6, ces deux derniers comptant deux matchs de retard pour recoller. Une chose parait semble-t-il acquise, Houston ne devrait pas voir les play-offs. Relégué à 12 points du top 6, le Dynamo doit désormais réaliser un exploit, même s’il compte pour cela, deux matchs de plus que Portland pour y parvenir.
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