Pendant que les Red Bulls relancent la course au Supporter’s Shield en dominant Atlanta, le sprint final est engagé en MLS avec quelques tickets pour les play-offs à l’Est et un suspense total à l’Ouest.
Privés de Bradley Wright-Phillips, suspendu, et Tyler Adams, blessé, les New York Red Bulls se voyaient offrir l’opportunité de relancer totalement la course au Supporter’s Shield, le trophée remis à la meilleure équipe de la phase régulière, lors de la réception d’Atlanta United lors de l’affiche de la semaine 31. De quoi nourrir quelques inquiétudes lorsqu’il s’agit de recevoir la machine concoctée par Tata Martino. Pourtant, sur le terrain, cette double absence ne s’est pas vue. Pressing haut, Almirón totalement muselé, et solidité défensive ont été les clés pour dominer un Atlanta souvent dépassé comme en témoignera Brad Guzan en après-match : « Pressing haut ou pas, nous savions comment ils allaient aborder le match, nous savions ce à quoi nous attendre, nous ne sommes juste jamais entrés dans le match ». Constat implacable. Alors les Red Bulls ont d’abord eu plusieurs occasions, du penalty accordé puis refusé au VAR pour une (non) faute de Guzan sur Muyl, puis un but de Parker refusé pour hors-jeu. Mais jamais les RB n’ont diminué la pression et ont ainsi logiquement ouvert le score en fin de premier acte sur penalty et doublé la mise à l’entrée du dernier quart d’heure du match. Sans jamais se sentir menacer et se permettant le luxe de gâcher un penalty en fin de match. Après avoir écrasé City et Portland (4-0) puis Dallas (3-0), les Red Bulls continuent de séduire, s’offrent un nouveau scalp à la Red Bull Arena et reviennent désormais à un point d’Atlanta dans la course au Supporter’s Shield. Mais surtout, les hommes de Chris Armas continuent de montrer leur force face aux meilleures équipes (7 victoires, 2 nuls et 2 défaites, 25 buts pour, 10 contre face au top 4 de chaque conférence), de bon augure avant les phases finales pour lesquelles ils ont tout du grand favori.
Derrière ce duo, l’Est se passionne pour connaître l’identité des quatre équipes qui participeront à la première phase des play-offs. New York City déjà qualifié, Columbus et Philadelphie n’en sont plus très loin, les deux formations se neutralisant ce week-end et comptant désormais respectivement huit et sept points d’avance sur Montréal, dernier détenteur d’un ticket en play-offs quand il n’en reste plus que neuf en jeu. Le danger est cependant réel pour l’Impact. Non seulement New England n’est qu’à cinq points et compte un match de retard mais surtout DC United est plus que jamais à portée de tir, la démonstration passée par les coéquipiers de Rooney aux hommes de Rémi Garde (victoire 5-0 des Black-and-Red), première victoire de DCU sur l’Impact depuis août 2015, soit neuf matchs. DCU ne compte désormais plus que deux points de retard sur l’Impact et dispose de deux matchs pour prendre la sixième place. Mais surtout, le club de la capitale va disputer quatre de ses cinq derniers matchs de la saison régulière à domicile, lui qui n’a connu que deux défaites, un nul et donc huit victoires en onze sorties à l’Audi Field.
Bagarre générale à l’Ouest
De l’autre côté de la MLS, le suspense est total. Si Dallas est le seul assuré d’une présence au minimum en play-offs, si l’affaire est déjà pliée pour Colorado et San José et ne tardera pas à l’être pour Minnesota et Houston, bien malin sera celui qui parviendra à fixer les positions finales. La lutte pour le top 2 se joue entre Dallas, le SKC et le petit nouveau Los Angeles FC, une lutte à laquelle Seattle peut encore prétendre même si les cinq points de retard des Sounders sur le Sporting Kansas semblent un écart bien important à remonter en aussi peu de temps (quatre journées). Reste donc les places en play-offs où tout est possible à commencer pour le Galaxy du duo Ibrahimović – Alessandrini, essentiel dans les deux dernières sorties soldées par deux victoires (quatre buts, deux passes décisives à eux deux, impliqués dans le total des six buts passés à Seattle et à Vancouver (victoire 3-0 à chaque fois)). Les hommes de Kinnear ne sont qu’à deux petits points du Real Salt Lake et vont affronter deux équipes déjà hors course lors des trois derniers rendez-vous de la saison quand le RSL joue des équipes du top 6 de chaque conférence. De quoi envisager chiper la place en play-offs au dernier moment ?
Résumé de la semaine 31
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