Troisième semaine de MLS et pendant que Seattle continue sa balade, son plus grand rival paye au prix fort la première de Cincinnati chez lui en MLS.
Guide de la saison
Le match de la semaine : Cincinnati 3 – 0 Portland Timbers
Après deux déplacements mi-figue mi-raisin (une lourde défaite à Seattle, un joli nul à Atlanta), Cincinnati pouvait enfin accueillir le tout premier match de MLS de son histoire. Le visiteur du soir n’était autre que le finaliste 2018, bête blessée après un carton reçu à Los Angeles, les Portland Timbers. Dans un Nippert Stadium plein comme un œuf et sur un terrain quelque peu étrange (il semblerait qu’elle était encore « trop jeune »), les pensionnaires de la Quenn City n’ont pas laissé l’ombre d’une chance à leurs visiteurs. Mis sur orbite par une tête de Waston totalement délaissé seul face au but par Dielna, Cincy a contrôlé le match, Portland ne se montrant dangereux qu’à la demi-heure de jeu sur une triple occasion Tuiloma – Asprilla – Valeri, avant de totalement sombrer en deuxième période. Il faut dire que les deux buts des locaux en deux minutes à l’heure de jeu, un golazo signé Cruz, un but du Français Mathieu Deplagne, ont coupé les jambes de Timbers déjà peu inspiré. Le chantier semble important du côté de Portland alors que du côté du petit nouveau, avec une victoire, un nul et une défaite après avoir joué trois des quatre dernier finalistes MLS, le début d’histoire est plutôt positif.
Ça coince encore à Atlanta
Du côté du champion sortant, les matchs se suivent et commencent terriblement à se ressembler. Offensivement, cet Atlanta United reste impressionnant, est parfois capable de générer de réelles occasions (la frappe de Josef Martínez sur la barre à la 36e minute par exemple), il manque cependant de capacité à réellement trouver ses hommes libres, comme le pointait Frank de Boer en fin de partie, lui qui avait modifié son système en cours de match (passant du 3-4-3 au 4-4-2). Alors comme toujours les Five Stripes ont eu la possession, mais cela ne s’est pas forcément traduit en occasions. Philadelphie a donc tenu le choc et su profiter des situations de contre. Une première en fin de premier acte en guise d’avertissement, Robinson sauvant sur sa ligne, une deuxième lorsque le gamin Brenden Aaronson trompait Guzan d’entrée de deuxième acte. Certes Atlanta parviendra à égaliser par Barco, mais Josef Martínez et sa bande n’auront que trop peu d’occasions de forcer le destin pour espérer mieux que sauver un point chez eux. Le champion peut même finalement se satisfaire du résultat car ce point aurait bien pu lui échapper en toute fin de partie sur deux énormes situations mal exploitées par les visiteurs. Reste qu’avec deux points en trois matchs et deux petits buts inscrits, Atlanta reste un chantier.
Seattle force trois
Ailleurs, les Sounders continuent de cartonner tout ce qui se présente à eux. Dernière victime, Chicago assommé dès le premier quart d’heure sur des buts de Víctor Rodríguez et de Jordan Morris et qui, même s’il aura entretenu l’espoir, aura fini par céder. Seattle enchaine une troisième victoire en autant de sortie et est la seule équipe à y parvenir. À l’Ouest, les Sounders sont suivis de près par Los Angeles FC, qui ramène un point de New York City et par Houston qui remporte sa course poursuite avec les Whitecaps.
À l’Est, la conférence est dominée par le duo Columbus – DCU. Le Crew s’offre Dallas pendant que le DC de Rooney, auteur d’un triplé, fait exploser un Real Salt Lake qui termine la rencontre à neuf contre onze. Autre carton, celui des Red Bulls face à un San José parti pour vivre une nouvelle saison de galère (mais que diable Almeyda est-il venu y faire ?). À noter enfin la belle victoire de l’Impact à Orlando (doublé de Piatti) et la première défaite de Minnesota face au Galaxy.
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