Après l’ère des espoirs, le Venezuela est retourné aux bases avec un nouveau sélectionneur qui doit une nouvelle fois tout reconstruire. Plombé par des absences clé, José Peseiro aborde la Copa América en étant déjà sous pression.

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venezuelaC’en est fini de l’ère Rafael Dudamel et du contrôle sur la sélection nationale senior et les U20. L’homme qui portait un grand projet de développement du football vénézuélien a décidé de quitter son poste « un peu » à la surprise générale pour des histoires avec la fédération et des problèmes avec certains joueurs. Début 2020, le Venezuela a donc annoncé la nomination d'un manager portugais, peu connu dans le milieu vénézuélien et qui est arrivé avec peu de connaissances du pays : José Peseiro, un entraîneur ayant un passé dans des clubs comme le Sporting, le Real Madrid (où il était adjoint de Carlos Queiroz), Al-Hilal, Porto, Al-Ahly et a été sélectionneur de l'Arabie saoudite pendant trois ans. Quand il est arrivé au Venezuela, un de ses désirs a été de connaître la méthodologie de travail des clubs envers les jeunes et de demander à chacun des entraîneurs des équipes de première division quel joueur aurait la capacité de jouer en équipe senior. L'intention de l'entraîneur portugais et de son équipe est de travailler pour l'avenir et de promouvoir les jeunes joueurs et dans le même temps, travailler main dans la main avec les clubs et les entraîneurs du tournoi local. Cela a été démontré lors du deuxième tour de qualification pour la Coupe du Monde puisque la liste comprenait quatre joueurs de la Liga FUTVE (Anderson Contreras (2001), Cristhian Rivas (1997), Oscar Conde (2002) et Jean Fuentes (1997)), des joueurs qui, bien qu'ayant une expérience dans les équipes nationales de jeunes, n'avaient jamais fait partie de l'équipe nationale senior.

Vu la situation actuelle avec la COVID-19, les qualifications pour la Coupe du Monde et les blessés du moment, le technicien Portugais n’a pas encore publié sa liste des joueurs retenus pour la Copa America. Depuis son arrivée, le Portugais a testé différents schémas tactiques mais semble préférer le 4-2-3-1 comme contre la Colombie (défaite 3-0) et l’habituel 4-3-3 (victoire 2-1 contre le Chili). Peseiro essaye de composer un savant mélange entre les cadres comme le capitaine et l'indéboulonnable Tomás Rincón et la nouvelle génération.

Au poste de gardien on pensait que le Lensois Wuilker Faríñez allait être titulaire, mais les cartes sont rebattues avec l’excellent Joel Graterol le gardien de Cali qui sort d’un titre de champion en Colombie, ce qui offre au sélectionneur une belle concurrence. L’un des points faibles de la sélection – et on l’a encore vu lors de la défaite 3-1 contre la Bolivie – est le poste de latéral, en particulier dans le couloir gauche. Pour le moment, le titulaire est Luis Mago, Yohan Cumana, champion au Venezuela avec La Guaira débutant à peine avec la Vinotinto. En défense centrale avec la blessure de Yordan Osorio, le duo Nahuel Ferraresi - Wilker Ángel tenait la corde, mais ce dernier, positif à la COVID-19 sera probablement forfait pour la compétition, donnant quelques maux de tête à un sélectionneur qui doit déjà faire face au fait que le principal souci de la Vinotinto est défensif. Car en montant les lignes, le nombre de talents disponibles augmente. Au milieu, Cristian Cásseres Jr. et Yangel Herrera forment un duo solide pour gratter des ballons et lancer rapidement les flèches offensives, ils peuvent s’associer où alterner avec Tomás Rincón et Junior Moreno qui, malgré un début de saison difficile avec DC United, peut former une pointe basse derrière ce duo ou s’intégrer dans cette rotation à quatre si Peseiro préfère un milieu à deux défensifs. Devant, les absences de Yeferson Soteldo et de Salomón Rondón sont évidemment deux coups durs, mais la Vinotinto ne manque pas d’alternatives. Sur les ailes, elle possède sans doute son meilleur joueur à l’heure actuelle, Jeferson Savarino. L’ailier vénézuélien est l’un des éléments clés de l’attaque de l’Atlético Mineiro aux côtés de Hulk. À gauche, on trouve l’excellent Darwin Machís alors que Rómulo Otero est toujours une solution alternative possible au milieu, offrant en plus une qualité de frappe incomparable. Reste enfin le joueur clé devant : Josef Martínez. Après avoir décidé de quitter la sélection dans les derniers mois du mandat de Rafael Dudamel, en raison de différents avec des joueurs comme Rincón et Rondón, le buteur d’Atlanta est de retour après avoir récupéré d'une déchirure du ligament croisé antérieur du genou droit qui l'a mis sur la touche pendant plus d'un an et se voit donc offrir une chance d’enfin briller en sélection en compétition officielle. Ses alternatives se nomment Fernando Aristeguieta et surtout Jhonder Cádiz, plutôt convaincant à Nashville.

Comme d’habitude, le pays de Simón Bolívar aura comme objectif de sortir de son groupe et pourquoi pas rêver comme en 2011 et lutter pour la troisième place. Reste que José Peseiro est déjà sous pression.

Fiche d’identité : Venezuela

Palmarès

Quatrième (1) : 2011

En 2019 : quarts de finale et défaite contre l’Argentine (2-0)

grupoBCalendrier

13 juin, 23 heures : Brésil - Venezuela

17 juin, 23 heures : Colombie - Venezuela

20 juin, 23 heures : Venezuela - Équateur

27 juin, 23 heures : Venezuela - Pérou

Rodolphe Wilhelm
Rodolphe Wilhelm
Des mon plus jeune age, j'ai toujours eu cette passion pour le monde du ballon rond et pour les voyages. Depuis cette période, j'essaye a travers mes voyages et les differentes villes ou j'ai vecu de faire connaitre des championnats moins mediatises en Europe.