Mis sous pression par des poursuivants revenus à un point, River a profité de la huitième journée pour écraser le clásico face à Independiente et assoir d’avantage sa domination sur le tournoi argentin.
Revenu à un petit point du leader River après l’incroyable victoire de la semaine passée, Independiente se présentait au Monumental fort de ses quatre victoires consécutives et se voyait donné l’occasion de surprendre tout le monde et faisant enfin tomber la machine de Gallardo. Il n’en fut rien. Pire, si Independiente a probablement livré l’un de ses meilleurs matchs, il aura surtout mesuré l’écart qui le sépare de l’incroyable rouleau compresseur qu’est ce River version Muñeco. Totalement étouffé d’entrée, Independiente n’aura tenu que 5 minutes avant de subir le troisième but de Pisculichi. River lancé, le Monumental chavirait sous les olés et allait se lever une deuxième fois avant la pause pour acclamer la merveille signée Rojas, laissé seul à l’entrée de la surface. Mais le Rojo a du répondant. Mancuello réduisait l’écart peu avant l’heure de jeu, Independiente malmenait alors un River qui semblait dans le dur. Malheureusement pour les hommes d’Almiron, une erreur de Tula tuait le match. Une passe en retrait un peu courte, un Téo opportuniste signait son septième but en sept matchs et River s’envolait (marquant ainsi pour lors de son neuvième match consécutif, un record). La fin de match n’était que gestion, Mora régalait d’un lob magistral, River Plate atomise Independiente et reprend ses distances sur ses poursuivants.
Car derrière, Vélez semble avoir définitivement rendu les armes, devant se contenter d’un médiocre 0-0 à domicile face à Rafaela, tandis que Newell’s est revenu du Cilindro avec un point au terme d’un match haletant avec notamment une première période absolument exceptionnelle d’intensité. La bonne opération du week-end est donc pour Lanús.
En déplacement à Quilmes, les hommes de Barros Schelotto ont confirmé leur bonne période en prenant leur dixième point sur les douze derniers mis en jeu. Peu avant la fin d’un premier acte équilibré, la partie basculée après que Nestor Pitana ne sanctionne une main de Lucas Suarez d’un penalty. Silvio Romero, une nouvelle fois en grande forme, transformait le penalty, signant son sixième but en sept matchs et donnait l’avantage au Granate. Soixante secondes plus tard, Romero décalait Acosta dont la frappe, repoussée par Dulcich rebondissait sur Cabral et terminait dans les buts. Le Granate avait tué le match et profitait de cette victoire pour prendre la deuxième place, à trois points du leader.
Ailleurs, le Boca d’Arruabarrena ne perd plus. Malmené à Banfield, les Xeneizes sont sauvés par un énorme Orión et passent tout près d’un succès grâce à un but de l’ex-goleador du Taladro Andres Chávez mais doivent finalement se contenter d’un résultat nul qui n’est que justice à la vue du match. San Lorenzo souffre également mais fait parler son expérience face à un Defensa y Justicia encore bien naïf, Olimpo s’impose pour la première fois depuis un mois face à Belgrano, Central prend le dessus sur Arsenal et enfin, le troisième clásico de La Plata du mois accouche d’un résultat nul 0-0 qui vient conclure une bien triste série d’affrontements entre les deux clubs platense, marqués notamment par l’assassinat d’un hincha d’Estudiantes lors du match de Sudamericana.
Résultats
Classement
Les buts
