Quand les leaders du tournoi freinent les poursuivants en profitent immédiatement pour se rapprocher. Et parmi eux, les deux clubs de Potosí se sont enfin offert un bol d’air.
Aucun point après ses deux premiers matchs, aucun but marqué, le début de tournoi du Nacional Potosí suscitait déjà quelques interrogations. En déplacement sur le terrain du promu Petrolero, la Banda Roja s’est réveillée. Un but juste avant la pause du brésilien Anderson da Silva, trois de plus en dix minutes autour de l’heure de jeu (dont deux supplémentaires pour Anderson Da Silva), le Nacional s’impose 5-1 et décroche son premier succès du tournoi.
Ce succès potosino ouvrait idéalement celui à venir de l’autre club de la ville : le Real. Opposé à l’un des outsiders traditionnels du championnat, San José, le León Imperial a rugi, tuant le match dès la demi-heure de jeu. Le Real, toujours invaincu en quatre matchs, se replace dans le wagon de tête et coule d’avantage le club d’Oruro dont le coach argentin, Miguel Zazhú, est débarqué dans la foulée après trois semaines seulement passées sur le banc du Santo et cinq matchs dirigés.
Autre favori en difficulté, le champion sortant jouait gros face à Bolivar dans l’une des affiches de la journée. Piégé d’entrée de match par le duo espagnol Capdevilla – Callejón, el Docto réagissait un peu contre le cours du jeu au meilleur des moments, juste avant la pause. Mais malgré la meilleure deuxième période d’Universitario, la victoire revenait à Bolivar qui profite donc du week-end pour se replacer, restant dans la roue des Tigres de The Strongest, vainqueurs chez eux face au promu Universitario de Pando.
Devant, Jorge Wilsterman a dû se contenter du nul face à Sport Boys et le leader, Blooming est tombé. Dans le grand choc du week-end, le Clásico cruceño l’opposant à Oriente Petrolero, la Academia n’a une nouvelle fois pas existé. Dominée par son grand rival historique, elle concède une nouvelle défaite dans un Clásico qu’elle n’a plus remporté depuis près de 3 ans et demi (avril 2011). Une éternité pour ses hinchas, une occasion manquée de s’envoler en tête du tournoi.
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