En écrasant Oriente Petrolero, Bolívar profite de la cinquième journée pour s’emparer du fauteuil de leader. Si le groupe de poursuivants est plus resserré que jamais, le champion sortant manque encore à l’appel.
Bolívar – Oriente Petrolero est l’un des nombreux clásicos nacionales du football bolivien. Opposant deux clubs historiques du paysage footballistique local, la rencontre était délocalisée à Oruro, l’Estadio Hernando Siles étant actuellement en réfection. Devant 3000 personnes, la Academia n’a pourtant pas paru très perturbée. Tenorio ouvrait le score à la demi-heure de jeu avant que Juanmi Callejón ne viennent tuer le match avant la pause. Dominateurs du début à la fin, les hommes d’Azkargorta, nullement perturbés par la tempête qui s'est abattue sur les 22 acteurs en seconde période, s’offrent finalement un large succès qui leur permet de prendre leurs distances sur de bien pâles Albiverdes et surtout de prendre les commandes de l’Apertura.
Car dans le même temps, aucune des quatre équipes qui précédaient la Academia au classement au coup d’envoi de la cinquième journée n’est parvenue à s’imposer.
Chez lui, le désormais ex-leader Blooming peut remercier Sergio Almirón de l’aider à arracher le nul face à un surprenantSport Boys officiellement nommé « Bête Noire » de la Celeste avec ce résultat. En cinq partie disputées entre les deux équipes en Primera Division, trois se sont soldées par une victoire de Sport Boys, deux par un nul.
Opposé au promu Universitario de Pando, le Real Potosí est resté muet et doit ainsi se contenter du nul. De même que Jorge Wilstermann et The Strongest qui s’affrontaient lors de l’autre clásico nacional se sont aussi séparés sur un résultat nul, Carlos Neuman répondant en fin de rencontre à Ernesto Cristaldo. Conséquence au classement, sept équipes se retrouvent désormais en trois points, rejointes par San José auteur du carton de la journée face à Petrolero.
Ne manque finalement que le champion en titre Universitario. Balayé par le Nacional Potosí, les hommes de Javier Vega ont confirmés leurs lacunes défensives et se retrouvent avant-derniers (avec un seul succès), payant sans doute les frais de leur campagne continentale.
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Classement
