
C’était le dernier petit point de suspense qui allait animer la 38e journée. Il fallait un miracle pour que Sport se sauve. Il n’aura pas eu lieu.
Il fallait une victoire à Sport pour espérer rester en première division. En déplacement sur le terrain du Náutico, les Rubros-Negros s’inclinent sur un but d’Araújo et sont ainsi définitivement condamnés mettant fin à la dernière incertitude pesant sur ce brasileirão 2012. Loin devant, Fluminense termine en roue libre, tombant chez lui face à Vasco alors que l’Atlético Mineiro profite de la dernière journée pour reprendre la seconde place à Grêmio, resté muet lors du Gre-Nal.
Les résultats :
Flamengo 2 – 2 Botafogo
Santos 3 – 1 Palmeiras
Fluminense 1 – 2 Vasco da Gama
São Paulo 3 – 1 Corinthians
Grêmio 0 – 0 Internacional
Atlético Mineiro 3 – 2 Cruzeiro
Portuguesa 0 – 0 Ponte Preta
Coritiba 3 – 0 Figueirense
Náutico 1 – 0 Sport Recife
Atlético GO 0 – 1 Bahia
Le classement final :

Les buts de la dernière journée :
Bilan : Fluminense sans concurrence.
Déchu l’an passé, le Fluminense de Fred a suivi le même schéma que l’an passé en s’offrant une seconde partie de saison irrésistible reprenant rapidement un Galo que l’on voyait filer au titre avant de le déposer. Le Flu regrettera sans doute son énorme relâchement des trois dernières journées (un seul point pris) l’empêchant de battre le record de point de São Paulo.
Côté Mineiro, la satisfaction sera la certitude de conserver Ronaldinho l’an prochain pour disputer la Libertadores. Derrière, si Vasco, miné par ses soucis financiers (le départ de Diego Souza vers le Golfe visant à combler une partie de déficit mais les salaires impayés s’accumuleront ensuite), aura totalement décroché pendant la seconde partie de saison, Grêmio, conduit par Luxemburgo, aura retrouvé son lustre d’antan (meilleur résultat depuis 2008).
Ce que l’on retiendra également de cette saison brésilienne c’est surtout que l’ensemble des clubs sera parvenu à conserver ses stars, certains en profitant même pour en attirer de nouvelles. On pense ainsi à Diego Forlán arrivé épauler Leandro Damião à l’Inter ou celle de Clarence Seedorf à Botafogo. Car ne nous y trompons pas : conserver ses pépites, en attirer de nouvelles, à un an et demi d’accueillir la Coupe du Monde, le Brésil a confirmé qu’il restait la grande puissance footballistique sud-américaine (les Corinthians remportent la Libertadores quand São Paulo s'offre la Sudamericana et Santos la Recopa Sudamericana). Et 2013 devrait confirmer la tendance.


