
La dernière chance ! Telle était en quelque mot, la seule façon de résumer l’enjeu de l’énorme superclásico chilien entre Colo-Colo et Universidad de Chile. De ce choc sans commune mesure allait découler l’avenir du tournoi.
176e superclásico de l’histoire et enjeu à la mesure de la légende du duel Colo-Colo – U Chile. Près de 40 000 spectateurs s’étaient amassés dans un Monumental bouillant, les affrontements entre barras d’avant match ayant ajouté un cran supplémentaire de tension à une rencontre déjà décisive (d’autres affrontements se dérouleront après la rencontre). Car au moment de pénétrer sur la pelouse, le champion sortant abattait sa dernière carte : il fallait faire enfin tomber la U sous peine de voir l’Apertura tomber entre les mains du rival historique.
D’entrée de partie, si Canales allumait la première mèche, les Albos allaient prendre le contrôle du match. Pavez et Paredes faisaient briller Herrera, la U tentait de réagir par Rubio mais le buteur albo, principale menace offensive de l’Albo, s’offrait une nouvelle occasion en fin de première période avant qu’Emiliano Vecchio ne vienne la ouvrir le second acte d’une frappe frôlant le montant d’Herrera.
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Cette occasion annonçait l’ouverture du score pour le Cacique par l’inévitable Esteban Paredes qui venait couper un centre de Felipe Flores Sept minutes plus tard, Rojas voyait rouge, Benjamin Vidal trouvait ensuite la barre, la U ne s’en relèverait pas. Beausejour s’amusait ensuite avec Herrera et scellait le score de la rencontre. La U finit la rencontre à neuf et tombe pour la première fois de l’Apertura, Colo-Colo préserve 13 années d’invincibilité dans un superclásico disputé à la maison et se relance dans la course au titre, revenant à deux points de sa victime du jour.
Reste que ce succès fait également l’affaire des Santiago Wanderers qui s’impose sur le terrain de Palestino et décroche ainsi un quatrième succès consécutif, revenant ainsi à trois points de la U. Le titre se jouera entre ces trois équipes. Il ne concernera donc pas l’Universidad Católica de Falcioni. Les Cruzados enchaînent les mauvaises performances et tombent chez le petit promu Barnechea, relançant pour la seconde fois en 11 journées la question de la continuité du coach argentin. Une nouvelle fois confirmé à son poste, Julio César Falcioni s’est vu cette fois-ci posé un ultimatum par ses dirigeants : si la Católica ne s’impose pas ce week-end face à Audax Italiano (qui reste sur 4 victoires lors des 5 derniers matchs), il sera démis de ses fonctions. Les premières rumeurs quant à l’identité de son successeur garnissent déjà les pages des médias locaux…
Résultats
Classement
L'ensemble des buts


