Disputée sur plusieurs jours, la première journée du Clausura chilien devait permettre aux favoris et outsiders annoncés du tournoi d’affirmer leurs ambitions. Il n’en est rien.
Sans leur coach, Martin Lasarte opéré d’une hernie discale, les azules dela U ont d’abord globalement dominé le premier acte, se procurant une multitude de situations dangereuses, notamment par Gutiérrez. Alors que les mineros n’existaient pas, tout allait changer en seconde période. Car d’entrée de mi-temps, Ever Cantero devançait Herrera. Le match semblait avoir basculé. Cobresal dominait outrageusement, Herrera brillait dans ses cages pour sauver la U qui pliait mais ne rompait pas. L’orage passé, les azules revenaient dans la partie tout en prenant le risque de s’exposer aux contres des mineros. Ils allaient finalement égaliser au tout dernier moment sur un ultime corner et un ballon oublié au six mètres repris par Suarez. Match nul logique au final mais la U concède d’entrée ses premiers points.
L’occasion était donc donnée à son prédécesseur au palmarès de marquer son territoire. Dans son Monumental, Colo-Colo accueillait le petit San Marcos et retrouvait son idole Humberto Suazo, à la pointe d’un 4-3-3 excitant sur le papier. Sur le terrain, le début de match confirmait les attentes. Colo-Colo dominait la rencontre et ouvrait le score sur une merveille de mouvement collectif orchestré par Chupete avant que ce but soit refusé pour un hors-jeu inexistant. Totalement étouffé, San Marcos concédait un penalty sur une faute de main, mais Suazo butait sur Carrizo. C’était le tournant du match. Car les meilleures occasions allaient ensuite être pour les Celestes dont le jeu fait de triangles et de dédoublement faisait vaciller l’Albo. Entré deux minutes auparavant, Leonardo Ramos ouvrait le score à l’entrée du dernier quart d’heure, Colo-Colo ne reviendra jamais. Défait chez lui d’entrée l’Albo d’Héctor Tapia rate ses débuts et se met tout de suite sous pression.
Troisième grand à entrer en piste, la nouvelle Católica a convaincu. En déplacement à Antofagasta, les hommes de Mario Salas ont d’abord totalement écrasé la rencontre, justement récompensés par un but de l’ancien de local Erick Pulgar et se procurant plusieurs situations avant de faire le break peu avant la pause par Mark González. En début de seconde période, les Pumas allaient revenir dans la partie, mais les Cruzados ne sont plus ceux de Falcioni, ceux qui tombait au premier tangage. Ils continuaient de se procurer plusieurs situations et faisaient de nouveau le break par González. Le match plié, la Católica s’offre un premier succès d’entrée de Clausura et ramène l’espoir chez ses hinchas.
Restait donc à voir comment Palestino et les Wanderers, les deux animateurs de fin d’Apertura allaient revenir sur les pelouses chiliennes. Pour les Arabes, le retour au terrain fut plus compliqué que prévu. Face à un Cobreloa lancé dans une opération pour la survie (premier relégable à un point d’Antofagasta), le Tino a sombré. Un but d’Herrera d’entrée de partie, une exclusion de Díaz avant la pause puis deux autres buts concédés en fin de partie, Palestino chute lourdement et concède ainsi sa première défaite depuis le 26 octobre dernier. De leur côté, les Wanderers, que l’on craignait de retrouver traumatisés après la terrible fin d’année 2014, ont réalisé un joli coup, profitant de l’exclusion de Suarez pour s’offrir un précieux succès face à Barnechea qui lui permet de prendre de l’avance sur la plupart des autres favoris du Clausura.
Les buts
Résultats
Classement
