
Week-end prolifique au Chili où 25 buts ont été inscrits lors des huit matchs de la quatrième journée. Pendant que la U veut croire à un nouveau retour, que la Católica déprime, les Wanderers continuent de surprendre.
On les avait annoncés en souffrance, victimes d’une crise économique sans précédent qui menace l’avenir du club. Après un mercato marqué par la fuite des talents, on s’inquiétait même de leur saison à venir. C’était sans compter sur le génie de leurs idées. Celle de faire venir le faiseur de miracles Eduardo Espinel en fut une. Car l’ancien coach de Plaza Colonia est venu apporter une dynamique de groupe mais surtout une culture tactique qui fait des Caturros une équipe difficile à prendre. Le bloc des Wanderers n’est pas seulement difficile à franchir, il sait parfaitement exploiter les erreurs adverses, les déplacements de ses offensifs et les géniales inspirations de Miguel Terrans s’avérant redoutables. Les premières situations étaient pour les visiteurs, les Cruzados ne parvenant pas à retenir Terrans qui allumait la première mèche avant de s’en aller obtenir un coup franc qu’il expédiait dans la lucarne d’un Toselli scotché. Devant à la pause, les hommes d’Espinel restaient dangereux en contre et combinaient parfaitement dans les espaces laissés par des Cruzados toujours aussi peu efficaces dans les zones de danger. A l’image de l’horrible relance de Careño interceptée par Terrans qui décalait Luis Garcia pour le deuxième golazo du match en faveur des visiteurs. Offensivement, la Católica a encore pêché. Certes Diego Buonanotte est parvenu à ramener les siens au score mais ce fut au prix d’une multitude d’occasions soit totalement gâchées soit stoppées par un excellent Gabirel Castellón. Les Wanderers s’imposent à San Carlos de Apoquindo, coulent des Cruzados qui n’ont gagné qu’un match depuis la reprise, en Copa Chile face à Santiago Morning mi-juillet, et prennent ainsi le contrôle de l’Apertura, rejoignant en tête la surprise Iquique qui continue d’enfiler les points après son succès à Cobresal.
Colo-Colo n’avance pas, la U espère
La pression commence à se faire sentir du côté de la Católica, d’autant que le week-end prochain sera celui du clásico face à la U, une Universidad de Chile qui semble enfin revenir dans le droit chemin. A l’Estadio Nacional, face à la troisième Universidad, celle de Concepción, les hommes de Becaccece ont réalisé une entame de match parfaite, Felipe Mora ouvrant le score dès la première minute de jeu, Juan Leiva réussissant le break peu avant la 20ème minute. Emmenée par les excellents Nico Maturana et la Gata Fernández, la U a dominé de la tête et des épaules son match au Nacional et aurait pu/dü s’imposer par un écart plus conséquent avec plus d’efficacité offensive. Reste tout de même à éviter les errements défensifs de fin de match qui ont permis à la U de Conce de revenir dans la partie et qui auraient pu coûter bien plus cher sans un très bon Nelson Espinoza. Reste quela U a encore gagné, signant un deuxième succès de rang, une première depuis avril 2015 !

Le goût de la victoire, Colo-Colo commence à l’oublier. La faute à trop d’imprécisions défensives, la faute aussi à un Huachipato qui reste toujours aussi convaincant surtout sur ses terres. Les Acereros ont totalement écrasé le début de rencontre, ouvrant le score par Juan Ignacio Duma à la 10e minute, doublant le score par le même Duma quelques instants plus tard, but qui aurait été validé par la Goal Line Technology si celle-ci existait en championnat, et donc devant attendre quelques instants et une superbe volée plat du pied de Povea pour mener logiquement 2-0. C’est alors que Colo-Colo a commencé à jouer, s’est procuré plusieurs situations, en a également beaucoup offert mais est parvenu à revenir dans la partie en seconde période, Martin Rodríguez, ancien de la maison, égalisant en toute fin de partie. El Popular laisse encore trainer des points en route mais peut tout de même se réjouir d’en gratter un au CAP.
Ailleurs, le duo Unión Española – O’Higgins reste invaincu et reste surtout au contact du duo de tête, à deux points, alors que Palestino et San Luis offrent le match fou de la semaine, conclu par une victoire des hommes de Miguel Ramírez qui ont passé une mi-temps en infériorité numérique, planté deux copier – coller au Tino pour mener 4-3 et vu Leo Valencia, auteur d’une merveille de coup-franc en première période, envoyer le pénalty du 4-4 dans les gradins de La Cisterna.
Les buts
Résultats
Classement



