
A trois journées de la fin de l’Apertura, la sensation Deportes Iquique s’accroche avec force à sa première place. Et si la liste des concurrents se réduit, certains, à l’image de la Católica accentuent la pression.
Le meilleur moyen de résister à la pression de ses rivaux est de jouer avant eux et d’en profiter. C’est exactement ce qu’est parvenu à réussir la surprise du tournoi, le Deportes Iquique. Pourtant, face à une San Luis capable d’en piéger plus d’un (demandez donc à Colo-Colo par exemple) et qui pouvait prétendre se mêler à la lutte en cas de victoire, l’affaire fut loin d’être facile. D’autant qu’après avoir joué avec les montants, les Dragones Celestes se sont retrouvés à courir après le score, la faute à un but encaissé en milieu de premier acte par un opportuniste Alejandro Fiorina à l’extrême limite du hors-jeu. Mais l’une des forces des hommes de Jaime Vera est de ne jamais se laisse déstabiliser. Les Iquiqueños ont alors repris leur marche en avant, contrôlé la partie et généré du danger. Rafael Caroca a ramené les siens à 10 minutes de la pause et si Alvaro Ramos a quelque peu vendangé, les entrées en jeu de Felipe Reynero et Mathías Riquero, deux choix offensifs opérés par le coach des Dragones, ont fini par payer. Riquero donnait en effet l’avantage aux siens d’une tête parfaitement placée avant que Bustamante ne scelle définitivement le score en fin de partie. Iquique s’impose ainsi 3-1 et mettait la pression sur l’ensemble de la Primera Division.

Cette pression a fait céder Unión Española qui avait pourtant parfaitement débuté son match au Santa Laura face à une Universidad de Chile réduite à devoir grappiller des points afin de s’éviter un Clausura de tous les dangers. Parfaitement car d’entrée de partie, Gonzalo Jara se rendait coupable d’une énorme boulette qui permettait à Diego Churín d’inscrire son huitième but du tournoi et de lancer les siens. Un quart d’heure plus tard, les Hispanos slalomaient entre les plots blancs de la U et Salom s’envolait pour le 2-0. Affaire pliée pensait-on. Il n’en fut rien. Car contre toute attente, la U s’est réveillée, emmenée par le duo Gata Fernández – Jonathan Zacaría. Le second réduisait l’écart, le premier égalisait et lançait un deuxième acte de folie au cours duquel chaque équipe allait multiplier les occasions franches. Mais le sort avait finalement choisi, une frappe de Lorenzetti relâchée par Sanchez et Jonathan Zacaría s’offrait un doublé. Qu’importe ensuite les multiples occasions des Hispanos, la U allait s’imposer et permettre à Iquique de prendre trois points sur les hommes de Palermo.
Comme pendant ce temps O’Higgins a été contraint de partager les points à Viña del Mar face à un Everton qui ne perd plus depuis près de deux mois, la belle affaire est pour la Católica qui se déplaçait dans le Nord pour y défier les Pumas d’Antofagasta et qui a fait l’étalage de son incroyable puissance offensive. Emmenée par un Diego Buonanotte définitivement retrouvé, un José Pedro Fuenzalida toujours aussi perforant et un duo Ricardo Noir – Nicolás Castillo efficace (le Chilien enchaîne son 10e but consécutif en 10 apparitions avec les Cruzados), la Católica a atomisé de pauvre Pumas sans défense et se replace à deux points du leader, s’affirmant comme étant peut-être le seul danger pour les Dragones, les deux équipes s’affrontant lors de l’avant-dernière journée du tournoi.
Les buts
Résultats
Classement



