
Le tournoi chilien terminé, deux matchs restaient à disputer. Pendant que Colo-Colo pouvait sauver son année par un titre en Copa Chile, Unión Española et O’Higgins luttaient pour le dernier ticket en Libertadores.
On imaginait un match ouvert entre un Colo-Colo qui avait fait de ce dernier rendez-vous de 2016 son objectif premier et un Everton totalement métamorphosé par Pablo Vitamina Sánchez. Finalement, il n’y a pas eu de match. Car le Populara dominé la rencontre de la tête et des épaules même si Everton cherchait à imprimer de la vitesse en attaque pour prendre à revers l’arrière garde de Colo-Colo. Mais cela n’a donc pas fonctionné tant le Cacique a contrôlé la possession, généré du danger et logiquement ouvert le score sur une déviation de Rivero suite à un coup franc de Ramón Fernández. Après avoir averti une première fois, Esteban Paredes doublait la mise une dizaine de minutes plus tard suite à un caviar de Gabriel Suazo. A 2-0, Everton se procurait une situation de revenir dans la partie, Braian Rodríguez demandait une faute dans la surface adverse, sur le contre (ou presque), Rivero servait Paredes qui tuait le match. Le second acte n’était alors que gestion tranquille du futur champion qui allait frapper une dernière fois après une merveille de débordement/centre-caviar du génial Martín Rodríguez conclu de la tête par Ramón Fernández. Colo-Colo s’impose 4-0 et met fin à 20 ans de disette en Coupe pour décrocher son 11e trophée dans cette compétition.
Colo-Colo vainqueur de la Coupe, le dernier match de l’année 2016 au Chili allait donc opposer Unión Española et O’Higgins pour définir lequel des deux accompagnerait les autres représentants locaux en Libertadores 2017. Le premier acte de la rencontre a vu deux équipes montrer leur potentiel offensif, Hispanos et Rancagüinos se rendant coup pour coup même si les joueurs de Martín Palermo se procuraient les situations les plus claires et avaient le contrôle de la possession. Peu avant la pause, un ballon perdu par la défense des Celestes profitait à Carlos Salom qui servait Diego Churín. Ce dernier se retournait et profitait d’un rebond pour allumer à longue distance et ouvrir le score d’un golazo. Au retour des vestiaires, les Hispanos cherchaient dans un premier temps à sceller le sort du match, Salom passant à un rien d’y parvenir. Le match s’équilibrait et Pedro Muñoz profitait d’un coup de pied arrêté et d’un « rebond » suite à une frappe de Calandria pour égaliser. Le score n’évoluait plus, tout allait se jouer aux tirs au but. Churín ouvrait la séance pour Unión Española, Opazo butait sur Diego Sánchez qui allait aussi sortir celui d’Insaurralde. Alors Carlos Salom pouvait s’élancer et transformer le tir au but de la victoire. L’Unión Española de Palermo jouera la Libertadores, O’Higgins ira en Sudamericana.



