Huit petits buts à se mettre sous la dent, de quoi déprimer ? Si le record du plus faible nombre de buts inscrits lors d’une journée de championnat n’est pas passé bien loin de tomber, les émotions n’ont pas manqué, à l’image du bouillantissime  Superclásico.

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C’était évidemment LE rendez-vous du week-end, celui qui faisait se braquer l’ensemble des projecteurs du football chilien. Au Monumental, Colo-Colo accueillait l’Universidad de Chile pour un nouveau Superclásico, premier rendez-vous décisif de cette fin d’année pour le Cacique avant son déplacement au Brésil pour la Libertadores.

Dire que ce 184e Superclásico a été chaud est un euphémisme. D’Echeverría déjà victime d’un contact des plus rudes avec Pérez en fin de premier acte et qui encourt une suspension pour ses provocations contre les hinchas du Cacique aux nouveaux débordements de la barra de Colo-Colo qui a visé Herrera durant le match après avoir retardé la reprise du match après la pause (et fait craindre de lourdes sanctions pour le club), la tension était là. Sur le terrain aussi, la baston initiée par Ubilla l’illustrant à la perfection. Dans le jeu, les hommes de Tapia ont été supérieurs à ceux de Kudelka. Colo-Colo s’est procuré les meilleures occasions du match, Valdivia et Paredes en première période, a logiquement ouvert le score en milieu de second acte par Insaurralde en mode chasseur de but et a donc préservé son incroyable série d’invincibilité à Macul depuis 18 ans. Et double ainsi son meilleur ennemi au général, à huit points du leader.

Bien loin de la folie du Superclásico, la Católica devait affronter un redoutable adversaire, Audax Italiano et ses trois victoires sur les quatre derniers matchs, le tout à la Florida. Le match avait tout d’un joli duel, il en fut un sans réelles émotions. Comme dans de nombreuses autres parties de la journée, Itálicos et Cruzados se sont neutralisés, livrant un match fermé dans lequel les locaux ont su se créer plus de situations dans le jeu (par Giraldino ou Bogado) ou sur coup de pied arrêté (celui de Bottinelli filant devant le but), sans pour autant réellement menacer Dituro. Conséquence, le 0-0 venu sceller la dernière rencontre de la journée aura été des plus logiques.

Ce nul permet à la Católica de conserver sa place de leader mais de se voir d’autant plus menacée par un candidat qui ne peut désormais plus se cacher : La Calera. Au Sausalito, les Cementeros ont longtemps souffert face à des Dragones d’Iquique retrouvés qui ont souvent manqué de justesse ou ont buté sur González, ont montré de bien belles choses à l’image de Bustamante dans son couloir ou du Vénézuélien Pernía et auraient pu/dû obtenir un penalty pour une faute de main de Retamal. Malheureusement pour les visiteurs, une merveille de Barbieri en toute fin de rencontre aura offert trois points au nouveau dauphin de la Primera División 2018. Un dauphin qui se déplacement chez son poursuivant direct, Universidad de Concepción, tombé ce week-end face à Curicó Unido, et qui n’a ainsi remporté qu’un seul de ses cinq derniers matchs.

Les buts

Résultats

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Classement

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Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.