Deuxième journée et déjà la U est en crise. Pendant ce temps, le champion sortant est déjà tombé, quelques outsiders comme La Calera confirment et Colo-Colo prend les commandes.
Guide de la saison
Deux matchs de championnat et déjà la crise. Comme chaque année, comme pour chaque géant, l’Universidad de Chile, traverse déjà bien des tempêtes. La cause ? Une défaite concédée à Rancagua et des carences, toujours les mêmes, une fois encore exposées. Pourtant, la U est bien entrée dans le match, Benegas se montrant menaçant et même si Acevedo trouvait la barre sur corner pour les Celestes d’O’Higgins, les meilleures situations étaient pour les visiteurs. Torres manquait le cadre, Ubilla trouvait la transversale. Puis il y eut cette horrible passe en retrait de Beausejour qui permettait à Renzo López d’aller chercher et obtenir le penalty qu’il transformait. O’Higgins menait alors au score et entendait bien profiter des contres pour tuer le match, s’appuyant notamment sur les percées de Ribery Muñoz côté gauche. Les meilleures occasions étaient pour les Celestes et le scénario n’allait plus changer du match. En seconde période, O’Higgins restait le plus menaçant sur les cages d’Herrera même si côté azules, Ubilla était le plus dangereux quand Torres restait toujours aussi imprécis, gâchant la plus belle occasion du match, seul face à Pinto, le Panaméen envoyait sa frappe sur la barre. Cela allait ensuite souvent sentir le KO mais personne ne parvenait à faire trembler les filets. O’Higgins s’impose et plonge donc la U dans la crise. Tout n’est clairement pas à jeter pour la bande à Kudelka. Offensivement, l’Universidad de Chile sait se procurer des occasions et une fois ses buteurs de nouveau en confiance, elle pourra faire mal. Reste que le problème est majeur, il a déjà coûté la Libertadores. Et comme derrière, les espaces sont nombreux, la U concède trop d’occasions pour espérer au moins ne pas perdre les matchs qu’elle ne sait pas gagner. Conséquence, après un recrutement des plus décevants et très critiqué, après l’échec continental et les rendez-vous traditionnels annulés avec ses hinchas, Kudelka se retrouve dans une situation bien peu confortable alors que la saison débute tout juste.
Ces soucis, Colo-Colo n’a pas à les affronter, du moins pas encore. Vainqueur d’Unión Española en ouverture, le Cacique lançait sa saison au Monumental face à un adversaire direct, Universidad de Concepción. Comme prévu, le match a été des plus serrés, les deux équipes occupant bien le terrain et surtout étant proches l’une de l’autre. Les occasions étaient rares, à peine quelques situations venaient faire frissonner le Monumental au cours du premier acte. La force du Colo-Colo de Salas est qu’il peut compter sur la profondeur de son effectif pour faire basculer les rencontres. L’entraîneur chilien sortait Vilches à l’heure de jeu pour apporter plus d’impact devant avec Javier Parraguez, puis lançait ensuite Valdés pour apporter ce mélange de percussion et de technique. Colo-Colo a totalement dominé la rencontre, même si longtemps la plus belle occasion fut pour les visiteurs avec Nico Maturana, seul face à Cortés, qui manquait le cadre. Mais le verrou du Campanil a fini par sauter, Parraguez a placé une tête rageuse et délivré le Monumental. Et le Cacique de Mario Salas de décrocher un deuxième succès.
Ce succès offre la tête du classement aux Albos, tête qu’ils partagent avec La Calera. Les Cementeros confirment leur bon début d’année 2019 en s’en allant gagner face à Everton avec deux buts quasi copier-coller. Derrière, la perf de la semaine est pour le Deportes Iquique qui résiste parfaitement au champion Universidad Católica avant de placer un contre parfait en fin de match et de décrocher la victoire à San Carlos de Apoquindo. Autre grosse perf de la semaine, la victoire des Hispanos d’Unión Española en terres nordiques, face au Pumas d’Antofagasta. Pendant ce temps, Palestino se montre une fois encore sûr de son football pour maîtriser tranquillement Huachipato.