Première semaine de phase de groupe de l’édition 2017. Pendant que le Brésil confirme son grand retour, l’Argentine paye le chaos régnant dans son football local.
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La phase de groupe de la Copa Libertadores 2017 est donc officiellement ouverte avec au menu de la semaine 12 rencontres impliquant l’ensemble des pays de la confédération. Cette semaine aura été marquée par le mauvais résultat d’ensemble des clubs argentins qui ne font que commencer à payer les conséquences de la crise qui secoue leur football local. A l’exception du moins ambitieux de tous, l’Atlético Tucumán, qui a pu compter sur les tours de barrage pour se mettre en jambe, les autres ont tous calé. Godoy Cruz bénéficie de la nonchalance d’un Atlético Mineiro qui ne cherchait pas à forcer outre mesure, les deux outsiders que sont San Lorenzo et Lanús sont déjà tombés. Le Granate a montré un manque de rythme et d’idée trop important pour espérer quoi que ce soit face à un habitué de l’épreuve, le Nacional. Pire côté Cuervo, la débâcle a été totale au Maracanã, les hommes d’Aguirre pouvant presque s’estimer heureux de n’avoir pris que 4 buts dans la musette. Les entrées en piste d’Estudiantes et River la semaine prochaine seront observées avec attention, les deux géants ayant la « chance » de pouvoir se préparer ce week-end avec un premier match officiel depuis décembre dernier.
Autant la situation des Argentins devient préoccupante, autant l’autre géant local, le Brésil, commence à revivre. Avec sept de huit clubs engagés concernés par cette semaine d’ouverture et une invincibilité préservée (3 victoires, 4 nuls pour seulement deux rencontres disputées au pays), les Brésiliens peuvent avoir le sourire. A l’image de Flamengo, Grêmio s’est promené au Venezuela alors que Palmeiras aurait pu espérer mieux malgré un match joué pendant 70 minutes en infériorité. De son côté, Chapecoense a écrit l’histoire à merveille en dominant son émotion et s’imposant au Venezuela. Mieux, une victoire la semaine prochaine peut déjà la placer dans une position idéale en vue de la qualification.
Le bilan est également positif pour les Boliviens qui accueillaient cette semaine. Si Sport Boys s’en sort le moins bien avec un nul à domicile, Jorge Wilstermann et The Strongest ont frappé fort. Les Tigres continuent d’étaler leur bon football en dominant le champion de Colombie et proclamé outsider, Santa Fe. La belle opération est encore plus frappante du côté de l’Aviador qui atomise un Peñarol en reconstruction et dont les fondations semblent avoir beaucoup tremblées à Cochabamba. Autre bilan positif, celui des Paraguayens qui sortent d’une première semaine avec une victoire à l’extérieur, pour Guaraní, et un nul, pour Libertad alors que côté Chili, le nul miraculeux ramené par la Católica (non pas sur le contenu mais sur le scénario) vient éviter un zéro pointé.
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Miguel Trauco (Flamengo – San Lorenzo)
Gabriel (Flamengo – San Lorenzo)
Nikão (Atlético Paranaense – Universidad Católica)
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— Lucarne Opposée (@LucarneOpposee) 8 mars 2017
