Entrée en piste mitigée pour les deux clubs brésiliens impliqués dans le deuxième tour de qualification. Pendant que Chapecoense accueillait le Nacional, l’Universidad de Concepción se montrait particulièrement accueillante avec Vasco.

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Parfum de phase de groupe 2017 à l’Arena Condá où Chapecoense retrouvait déjà la Libertadores après avoir gagné trois de ses quatre matchs de 2018 et y affronter une connaissance récente, le Nacional et ses incertitudes laissées par deux clásicos perdus coup sur coup. Ce sont les Uruguayens qui frappaient les premiers, Sebastián Fernández faisant passer le premier frisson dans les échines des indiens de Chapecó et gérait finalement assez bien le premier acte se montrant le plus dangereux, notamment sur le côté gauche avec un Viudez inarrêtable. Inoffensif, Chapecoense continuait de subir les offensives du Bolso en deuxième période, la domination uruguayenne allait finalement être récompensée par un but, signé Santiago Romero. Le plus dur était fait, le Nacional se compliquait quelque peu la tâche en se retrouvant en infériorité (exclusion d’Espino) et se repliait, concédant quelques occasions aux locaux, les plus belles pour Apodi et Bruno Silva, le premier manquant l’immanquable, le second voyant sa frappe sortie avec maestria par Coco Conde, aidé par sa transversale. La fin de match était plus tendue côté Brésiliens, Perotti et Eduardo voyaient rouge, les espoirs s’envolaient alors. Le Nacional devra désormais conclure l’affaire chez lui.

Du côté de Concepción cela faisait 14 ans qu’on n’avait pas humé le parfum d’une Libertadores. C’est dire si les envies de célébration étaient grandes du côté du Campanil. Seul souci pour les hommes de Francisco Bozán, la célébration s’est rapidement transformée en offrandes pour leurs visiteurs du soir, Vasco, qui n’en demandait pas tant. À l’image de Cristián Muñoz, le Campanil s’est tiré une balle dans le pied. Le portier chilien ne pouvait certes rien faire sur l’ouverture du score d’Evander à la deuxième minute, conclusion d’une merveille de mouvement collectif, il était en revanche totalement coupable d’une mauvaise relance plein axe qu’Evander transformait en but. On venait alors à peine de sortir du premier quart d’heure. Alors Vasco n’a pas forcé, a laissé le Campanil abuser de centres tous aussi peu dangereux les uns que les autres (car ne trouvant personne), sauf à une reprise, lorsque la tête de Silva était trouvée mais fuyait le cadre. Au retour des vestiaires, Bozán cherchait à densifier son milieu pour gagner plus de possession, mais rien ne changeait même si les frappes se montraient plus nombreuses en faveur des locaux. Concepción n’y arrivait pas, il allait alors offrir un nouveau cadeau, une fois encore par Muñoz, qui permettait au bien nommé Pikachu de plier l’affaire. Restait à Rildo de s’offrir un dernier contre, 4-0 score final, sauf cataclysme, Vasco sera au tour suivant.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.