Vainqueurs à l’aller en déplacement, Vasco et le Nacional pouvaient profiter du retour chez eux pour continuer d’avancer et surtout, accumuler des certitudes dans le jeu. Chose faite, Universidad de Concepción et Chapecoense n’ont finalement pas pesé bien lourd.

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Il n’y avait guère de suspense après la démonstration de l’aller, il n’y a même pas eu le temps d’y en avoir une once au retour. Balayée chez elle par Vasco, l’Universidad de Concepción a cédé d’entrée au São Januário de Río de Janeiro. Il ne fallait en effet que cinq minutes au jeune Paulinho, 17 ans, pour reprendre une offrande de Wagner et sceller déjà le sort du match retour. Déjà auteur d’une prestation peu convaincante en ouverture du tournoi chilien, le Campanil a alors ensuite eu le ballon mais ne s’est pas véritablement montré capable de menacer les cages, pire, leurs largesses défensives leur coûtaient un deuxième but, signé Pikachu, juste avant de rentrer aux vestiaires. L’exclusion d’Erazo en début de second acte n’allait pas changer grand-chose, Vasco gérait tranquillement, d’autant que De La Fuente était à son tour exclu. Les (rares) meilleures occasions étaient toujours au profit des Brésiliens qui utilisaient la même recette : débordement et centre au cordeau, recette suffisante pour mettre la défense chilienne au supplice. Vasco se qualifie sans trembler, il attend désormais de savoir quel Bolivien il devra écarter pour atteindre les groupes.

De son côté, la Chape était en grand danger après la défaite de l’aller. Le déplacement au Gran Parque Central s’annonçait délicat, il le fut. La faute à un Nacional qui semble définitivement de retour et qui a d’abord laissé passer l’orage, notamment la tête d’Arthur Caike parfaitement sortie par Coco Conde, avant de se mettre en marche et ne plus laisser d’espoir à son adversaire. Sur sa première percée, un ballon donné plein axe par de Pena et remis par Zunino, Santiago Romero trouvait la lucarne de Jandrei et donnait une avance plus confortable au Bolso. Les hommes d’Alexander Medina ont alors planté un 4-2-3-1 parfaitement équilibré, Oliva et Romero parfaits à la récupération, le trio Viudez – Zunino - Seba Fernández à la création, et s’est créé le plus grand nombre de situations dans la partie, manquant à plusieurs reprises de creuser l’écart sans pour autant se sentir véritablement menacée par les Brésiliens. L’aventure continentale de la Chapecoense se termine donc dès le début février, le Nacional se dirige désormais vers son prochain objectif : éliminer Banfield.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.