Nouvelle semaine de Libertadores et certains commencent déjà à affirmer leurs ambitions. Libertad et Palmeiras en profitent ainsi pour s’échapper en tête de leur groupe et mettre la pression sur d’autres candidats à la qualification.
Copa Libertadores 2018 : guide de la phase de groupe
Il y aura eu deux matchs au Nicolás Leoz entre Libertad et The Strongest. D’abord une forte domination des Tigres boliviens, parfaitement organisés, qui venaient presser haut et montrer quelques beaux enchaînements collectifs, puis il y a eu l’exclusion d’Edison Carcelén peu avant la demi-heure de jeu. C’est alors que le match a basculé. À onze contre dix, Libertad a remonté ses lignes, a profité des espaces qui s’offraient à lui pour prendre le contrôle total de la rencontre. Le Guma a alors entendu le second acte pour écraser totalement son adversaire. En dix minutes, autour de l’heure de jeu, les locaux s’offraient le break, une tête parfaite d’un Ronaldo Báez totalement oublié au second au terme d’un mouvement collectif parfaitement huilé, Wilson Leiva, entré quelques instants auparavant, s’offrait le but du 2-0. Libertad pouvait alors dérouler, se procurait quelques autres belles occasions avant de sceller définitivement la partie en toute fin de match. Avec deux victoires en deux sorties cinq buts inscrits, aucun encaissé, le Guma s’affiche en patron du groupe et met la pression notamment sur Peñarol.
Après un triste match nul obtenu en ouverture, le Nacional se rendait à Cuzco avec l’ambition…de prendre un point. C’est chose faite sans véritablement briller une fois encore. En première période, le Bolso a d’abord contrôlé la partie, bloquant notamment un Ramúa souvent recherché par les joueurs de Garcilaso et s’est procuré d’abord deux petites occasions, une tête de De Pena et une frappe de ce même De Pena depuis le point de penalty, deux situations tranquillement stoppées par Morales puis une véritable, une nouvelle tentative de De Pena repoussée par les montants. Pour le reste, on aura vu une bonne situation en faveur de Garcilaso qui a surtout dominé le second acte même s’il a manqué de profondeur pour véritablement menacer Conde. Il aura finalement fallu attendre la fin de match pour vibrer quelque peu, les Péruviens se procurant deux belles occasions coup sur coup à cinq minutes de la fin, mais au final, le nul est assez logique et semble convenir à tout le monde.
Il n’y a en revanche guère eu de match entre Palmeiras et l’Alianza Lima. Avec un Felipe Melo solide au milieu, la vitesse de Keno et Dudu, la vision de Lucas Lima et le sens du but retrouvé de Miguel Borja, le Verdão a pris les devants d’entrée de partie et s’est installé tranquillement comme le véritable patron. Le Colombien se procurait de nombreuses situations en première période, sans parvenir à faire trembler les filets, mais la domination était totale, 66% de possession, une seule frappe pour les visiteurs. D’entrée de second acte, Borja profitait d’une énorme boulette de Prieto pour tuer le match. Bengoechea lançait Hohberg et Quevedo, Palmeiras contrôlait mais cédait deux opportunités aux Aliancistas, sans réel danger. Le Verdão s’impose tranquille, il met ainsi la pression sur son grand adversaire du groupe, Boca Juniors.
Restait alors l’affiche de la soirée entre les deux vainqueurs de la première journée. Au Nacional, le leader du tournoi chilien, l’Universidad de Chile, passait un vrai test en accueillant un Racing revigoré. Le match a tenu ses promesses. La U s’est d’abord procuré les premières situations, notamment par Soteldo et a ainsi logiquement ouvert le score dès la 10e minute par l’immortel David Pizarro. Malheureusement pour les hommes d’Hoyos, plutôt que d’assoir leurs certitudes, cette ouverture du score précoce les a endormis. Emmenés par le duo Nery Domínguez – Ricardo Centurión et avec la menace permanente que représente Lautaro Martínez, le Racing a repris ses esprits et s’est remis dans le match, dominant alors les débats et égalisant rapidement par Donatti avant de gâcher quelques situations, soit par maladresse, soit à cause d’un Herrera très présent. Au retour des vestiaires, la U montrait d’autres intentions. Pinilla se procurait trois situations claires de but en à peine dix minutes, notamment une volée parfaitement sortie par Musso. Le match gagnait en intensité, le Racing répliquant à son tour par Cardozo peu avant l’heure de jeu avant de devoir changer ses plans suite à l’expulsion de Diego González. Il restait alors environ 25 minutes à jouer, la U ne parvenait à exploiter sa supériorité numérique quand la Academia gérait le temps. Les deux leaders restent ainsi dos à dos, ils offrent l’occasion aux deux Brésiliens du groupe de recoller.



