Début des quarts de finale de l’épreuve reine et premier choc 100% brésilien. Trois jours après s’être affrontés en championnat, Grêmio et Palmeiras se retrouvaient à l’Arena do Grêmio.
C’est par un duel entre équipes qui ne gagnent plus dans leur championnat que la semaine de Libertadores débutait. À l’Arena do Grêmio, le champion 2017, demi-finaliste 2018, accueillait l’autre demi-finaliste brésilien de l’an passé. Autant dire que le choc entre le Tricolor de Renato Gaúcho et le Verdão de Luis Felipe Scolari s’annonçait tendu. Il le fut d’entrée. Quelques tentatives lointaine côté Grêmio, une occasion pour Dudu côté Palmeiras mais surtout un marquage de territoire symbolisé par deux « boîtes » envoyées par Felipe Melo et Walter Kannemann et logiquement sanctionnées d’un carton jaune. Puis la lumière, un coup franc exceptionnel signé Gustavo Scarpa qui venait éteindre l’Arena do Grêmio et offrir l’avantage aux visiteurs. Dès lors, le Tricolor gaúcho allait contrôler la partie mais manquait de profondeur et ne comptait véritablement que sur sa pépite Everton pour se montrer déstabilisant.
Le scénario était invariable en seconde période, d’autant que d’entrée de celle-ci, Dudu puis Luiz Adriano passaient à un rien de tuer le match, le premier butant sur Paulo Victor, le second décroisant trop sa tête. Grêmio se montrait plutôt crispé, incapable de générer un véritable danger si le ballon ne passait pas par Cebolinha, seul Gremista à venir trouver les gants de Weverton. Au final, les meilleures occasions étaient pour les hommes de Felipão, Dudu trouvant le poteau à l’entrée du dernier quart d’heure. La seule véritable émotion de la fin de partie était l’exclusion de Felipe Melo pour une autre faute similaire à son premier avertissement et la sortie du joueur en larmes. Car sur le terrain, Palmeiras avait verrouillé la rencontre, Grêmio ne parvenant jamais à entrer dans la surface. Le Verdão s’impose donc et se retrouve avec un net avantage psychologique sur son adversaire avant le retour au Pacaembu la semaine prochaine.
Le but
