En déplacement à Quito, le dernier finaliste n’a pas eu peur de l’altitude. Pendant ce temps, le deuxième duel entre Brésiliens a tourné en faveur des Rubros-negros.
Il est des moments où rien ne tourne en votre faveur, des moments que vous attendiez avec impatience et qui terminent en débâcle totale. C’est l’un de ces moments que la LDU a vécu ce mercredi dans sa Casa Blanca. Tout semblait annonciateur d’un grand match pour le peuple albo : une invincibilité à domicile cette année en Libertadores (quatre victoires face à des visiteurs du renom d’un Peñarol, Flamengo ou encore Olimpia), une altitude qui soi-disant fait peur aux Argentins, et les retrouvailles entre Pablo Repetto et le Boca qu’il avait éliminé en demi-finale de l’épreuve il y a trois saisons. Oui, mais rien n’a été. Imprécise, nerveuse, incapable de changer de rythme, la Liga de Quito a offert une faible adversité à un Boca parfaitement organisé et toujours aussi capable de faire mal par son jeu direct. C’est sur ce type d’action, une passe verticale d’Alexis Mac Allister pour Wanchope Ábila que les Xeneizes ouvraient le score d’entrée de match et pouvaient ensuite gérer les faibles tentatives adverses et frapper en contre. Et comme rien n’allait pour cette LDU, les événements contraires allaient s’accumuler. D’abord la sortie de Rodrigo Aguirre sur blessure, ensuite l’exclusion d’Orejuela juste avant la pause, ensuite le coup franc parfait de Bebelo Reynoso dès le retour des vestiaires. Menée 2-0, la LDU était KO, incapable de se montrer dangereuse. Wanchope allait définitivement tuer le suspense sur un dernier contre, provoquant le but contre son camp de Caicedo, et Boca s’impose très largement à Quito, infligeant à la LDU sa pire défaite à domicile en Libertadores. Et peut déjà entrevoir la demi-finale.
Deuxième match de la soirée, le choc brésilien opposant Flamengo et Internacional, le retour de Paolo Guerrero au Maracanã face à son ancien club. Il n’aura pas eu l’occasion de briller. Car si le Colorado est venu d’abord pour ferme les espaces et si Flamengo a bien eu de mal à s’approcher en première période, l’entrée de Gerson en deuxième a tout changé, les espaces se sont créés et le Mengão a pu frapper à deux reprises, à chaque fois grâce à un homme tout juste appelé en sélection : Bruno Henrique. C’est lui qui ouvrait le score à l’entrée du dernier quart d’heure (sur un service de Gerson), c’est encore lui qui, servi par Gabigol, offrait un bel avantage aux siens quatre minutes plus tard. Car en face, l’Inter, qui n’a eu que 30% de possession, a pu compter ses occasions sur les doigts d’une main et limite peut s’estimer heureux de voir Gabigol manquer le ballon du 3-0 qui aurait probablement scellé la série, dans les derniers instants. Reste que les hommes d’Odair Hellmann vont devoir montrer bien d’autres choses la semaine prochaine s’ils veulent entrer dans le dernier carré de l’épreuve.
Les résumés
LDU Quito 0-3 Boca Juniors
Flamengo 2-0 Internacional
