Après le nul concédé dans les derniers instants au Monumental, Emelec accueillait son ennemi intime Barcelona dans son George Capwell pour décrocher son 12e titre, le second consécutif.

 

Miller fait craquer Álex

Il y avait comme un sentiment de frustration côté Bombillo après avoir concédé le nul dans les derniers instants d’une finale aller que les hommes de Gustavo Quinteros avaient maîtrisée. L’heure était donc venue de confirmer ce qui avait été entrevu à l’aller et ainsi conserver son titre.

Dès le coup d’envoi, le ton est donné. Ángel Mena lançait les hostilités dès la troisième minute, son compère de l’attaque Miller Bolaños allait faire basculer la rencontre dans les instants suivants. Cinquième minute, les deux frères Bolaños (Miller côté Bombillo, Álex côté Toreros) se croisaient, Álex était logiquement averti. 120 secondes plus tard, il craquait de nouveau et se voyait logiquement expulsé après une nouvelle agression sur son petit frère. On jouait alors la 10e minute, Barcelona avait déjà perdu la finale.

Car réduits à 10, les Toreros vont ensuite vivre un calvaire sous les impulsions du duo Mena – Bolaños décidément intenable. 15e minute, Miller Bolaños obtenait un bon coup-franc que Pedro Quinoñez envoyait sur la barre. Cinq minutes plus tard, il distillait une merveille de passe pour Burbano qui éliminait Banguera avant de se faire faucher. Ángel Mena avait suivi et prenait son temps pour ouvrir le score. La maîtrise d’Emelec était totale, Barcelona devait se contenter de quelques miettes. Rubén Israel tentait de changer les choses. Esterilla sortait à la demi-heure mais il était dit que rien ne tournerait rond pour les Toreros. Cristian Suárez se blessait sur un sprint, Michael Jackson Quinoñez entrait à cinq minutes de la pause.

La démonstration

Le second acte reprend sur les mêmes bases. Emelec séquestre le ballon, Barcelona subit les assauts du trio Burbano – Mena – Bolaños. Même si le score n’évolue pas, on comprend rapidement qu’il faudra un miracle pour que Barcelona revienne dans la partie. Les occasions se multiplient sur les buts de Banguera, les longues séquences, au long des « olééé » également. Il faudra cependant attendre la toute fin de match pour que le Bombillo ne donne à son succès la mesure qu’il mérite avec, une fois encore, le duo Ángel Mena – Miller Bolaños dans le coup, le premier servant à deux reprises le second. 3-0 score final, Emelec s’impose en patron du football équatorien et est sacré bicampeón en toute logique.

Résumé (attention, problèmes de son)

 

 

Feuille de match

Emelec 3 – 0 Barcelona

Finale retour du championnat 2014

Estadio George Capwell

Buts : Mena (20), Bolaños (84 et 87)

Arbitre : Carlos Vera

Expulsion : Álex Bolaños

Formations 

Emelec: Esteban Dreer; John Narváez, Jorge Guagua, Gabriel Achilier, Oscar Bagüí; Osbaldo Lastra, Pedro Quiñónez, Fernando Giménez, Robert Burbano (m.64, Marcos Mondaini); Ángel Mena, Miller Bolaños. Entraîneur : Gustavo Quinteros.

Barcelona: Máximo Banguerra; Pedro Pablo Velasco, Franco Peppino, Luis Checa, Giovanny Nazareno; Alex Bolaños, Matías Oyola, Ely Esterilla (m.31, Flavio Caicedo), Aaron Peñafiel (m.56, Brayan de la Torre); Ismael Blanco, Cristian Suárez (m.38, Michael Quiñónez). Entraîneur : Rubén Israel.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.