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Ce week-end le Paraguay vivait au rythme de son clasico entre le Cerro Porteno et l'Olimpia qui se jouait au Defensores del Chaco. El Ciclon a su prendre le dessus sur un Decano qui se cherche toujours, et revenir à deux points du leader Guaraní qu'il affrontait hier soir en match en retard…

En attendant le choc

Au Paraguay il est toujours difficile de faire éclipser Cerro Porteño et Olimpia. Encore plus quand c'est week-end de Clásico. C'est quand même ce qu'ont tenté de faire le Deportivo Capiatá qui se déplaçait à General Díaz et le Nacional qui lui se rendait chez la lanterne rouge, Sportivo San Lorenzo. Ce samedi, ce sont donc ces deux équipes qui cherchent toujours leur niveau de la saison passée qui ouvraient le bal. Si le Deportivo Capiatá s'est imposé  2-0 avec autorité en inscrivant deux buts en trois minutes par l'intermédiaire d’Achucarro et Mendieta, le Nacional n'y arrive toujours pas. Mené un but à zéro à la 67ème minute grâce à une réalisation de Gonzalez, le club de la capitale paraguayenne arrachera l'égalisation par Montiel à 12 minutes du terme de la rencontre il ne pourra faire mieux qu'un match nul sur le terrain du promu et bon dernier du classement. Ce Clausura risque d'être long pour les hommes de Morinigo.

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Le dernier match de ce samedi était l'affiche à ne pas manquer entre le leader Libertad et son dauphin Guaraní. Le petit millier de personne présent à l'Estadio Nicolas Leoz a pu assister à un début de rencontre de folie. Après l'ouverture du score des coéquipiers de Federico Santander dès la 2ème minute par Aguilar, c'est Bareiro qui viendra égaliser pour les locaux. Mais juste avant la mi-temps Benitez reviendra donner l'avantage à Guaraní. 1-2, ce sera le score à la pause. Les hommes de l'espagnol Jubero viendront définitivement sceller le sort de la rencontre à la 70ème minute par Fernández. 1-3 score final et qui annonçait un match de folie ce mercredi entre Guaraní et le Cerro Porteño en cas de victoire d'El Ciclón le lendemain dans le clasico paraguayen.

Le Cerro Porteño s’offre le Clásico…

Quand le Néerlandais William Paats, fondateur du premier club au Paraguay, Olimpia, d'où le surnom de Decano (le Doyen), débarque au Paraguay en provenance d'Argentine en 1901, avec comme principal bagage un ballon sous le bras (voir Des guaraníes à la touche hollandaise : le Paraguay, berceau du football et Les deux clásicos paraguayens), personne n'imagine qu'il sera bientôt à l'origine de l'un des premiers grands chocs du football sud-américain. Plus de 100 ans après, le plus important ne sont pas les trois points mais bien l'honneur dans un Clásico entre Olimpia et Cerro Porteño. Dans un match très âpre physiquement, c'est le Ciclón qui a su tirer son épingle du jeu après la transformation d'un pénalty par Fabbro dès la 23ème minute. Le Decano ne reviendra jamais dans la rencontre malgré les opportunités qui lui seront offertes. 1-0 score final ce qui nous promettait un match hier soir entre Guaraní et Cerro Porteño plus qu'alléchant.

..avant de s’effondrer

Porté par son succès, le Cerro Porteño entendait bien s’offrir le leader pour prendre son fauteuil. La désillusion n’en fut que plus grande. Dans un match enlevé, l’Aborigen n’a laissé aucune chance aux Azulgrana et offert un récital offensif à ses supporters. Pourtant, les premières situations furent pour le Ciclón, Cecilio Domínguez se procurant la première situation. Mais le but de l’inévitable Fernando Fernández faisait basculer la rencontre. Dès lors, il n’y avait plus que Guaraní sur le terrain. Astrada pouvait modifier son schéma tactique, la seconde période n’était que lente souffrance pour le Cerro Porteño, Guaraní étant décidé à montrer qu’il était le patron. Victoire 4-0 au final (avec un 4e but d’une beauté rare), l’Aborigen s’envole en tête du tournoi.

Les buts de la 6e journée

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