Il ne reste plus que deux journées à disputer dont un Clásico más Añejo en clôture du tournoi qu’Olimpia espère décisif. Mais le fils Guaraní peut désormais plier l’affaire une journée auparavant.
Avec trois matchs à disputer d’ici la fin du Clausura, la mission d’Olimpia était simple : pour aller chercher une quarante-et-unième étoile, il fallait tout faire pour rester collé aux basques du leader Guaraní et ainsi s’offrir un Clásico de clôture aux airs de finale. La belle stratégie du Decano a, malheureusement pour lui, a pris du plomb dans l’aile. Car avant d’envisager le Clásico más Añejo de fin d’année, le Decano devait passer par la case Clásico Blanco y Negro, duel l’opposant à Libertad, celui-là même qui l’avait relancé en faisant tomber Guaraní la semaine précédente. Le match a tenu ses promesses, les deux équipes proposant un rythme fou et des occasions de part et d’autres. Premier à entrer en piste, le Guma, via son SaSá faisait chauffer les gants de Baretto, avant d’ouvrir le score huit minutes après l’avertissement. Alors Olimpia sortait. Le duo Julián Benítez allait se montrer dangereux, et allait trouver juste récompenser grâce à Fredy Bareiro qui ramenait ainsi les siens peu après la demi-heure. La joie était de courte durée car dans la continuité (ou presque), Libertad répliquait, Danilo Santacruz redonnait l’avantage aux siens. Alors Mauro Caballero apportait du sang neuf, Maximiliano Biancucchi entrait en jeu dès le retour des vestiaires, Olimpia cherchait à revenir dans la partie pendant que le Guma guettait le contre. Mais les hommes d’Eduardo Villalba commençaient à souffrir, à laisser quelques espaces que le Decano allait exploiter. Biancucchi tentait une Maradona, rien n’y faisait, Libertad semblait tenir. Dionicio Pérez manquait de sceller le sort du match à six minutes du son terme, le Guma le payait immédiatement, Richard Ortiz égalisant dans la minute suivante. 2-2 score final, contraint au juste partage des points Olimpia allait ainsi voir Guaraní filer.
Au Nido de las Águilas, Guaraní a énormément lutté pour se défaire de General Díaz. Car générer du danger sur les buts de Bernardo Medina a d’abord énormément coûté à l’Aborigen, les locaux luttant pour leur survie en Primera. Le stress était donc grand en première période et semblait d’abord profiter aux locaux, les hommes de Daniel Garnero peinant à se procurer de réelles situations. Il fallait attendre la fin du premier acte pour vivre de réelles émotions. Peu après la demi-heure, Jorge Achucarro faisait passer une première menace, il allait faire mouche en début de seconde période, faisant alors douter el Indio. Son équipe empêtrée dans un piège, Garnero envoyer alors Alberto Contrera sur le terrain, el Piru allait faire basculer le match. Son centre trouvait Juan Aguilar qui égalisait à vingt minutes de la fin. Guaraní allait alors dominer la fin de match et une fois encore, el Piru Contrera était décisif, il marquait le but de la victoire qui permet ainsi aux siens de reprendre quatre points d’avance sur Olimpia. Autant dire qu’un succès à Luque en avant-dernière journée offrira le 11e titre au club, comblant une attente de près de 6 ans.
Les buts
Résultats
Classement