Après sept matchs de rang, Nacional a perdu un match contre River Plate, et Peñarol ayant gagné, les écarts se resserrent. Peñarol aura dans tous les cas l'obligation de gagner le clásico dans quatre journées pour réduire l'écart. D'ici là, pour ce qui est du Clausura, seul Progresso pourra encore jouer les troubles fêtes. Qui sera l'heureux élu ?
Toutes les séries ont une fin, et cette semaine, en Uruguay, n'a pas dérogé à cette règle. La huitième journée était jouée en semaine pour cause d'élections présidentielles et des deux chambres dimanche, et Nacional et Peñarol faisaient face à deux adversaires de poids, River Plate et Danubio. Jeudi, Nacional a complètement plié face au River Plate de Jorge Fossati. L'entraîneur expérimenté devait sans doute avoir vu que Nacional avait du mal quand l'équipe était étirée sur la longueur et sur la largeur. River a donc souvent fait des passes longues, aussi bien latérales que verticales, et l'entraîneur a en plus eu de la chance puisque cela a fonctionné tout de suite. Passe latéral, Urruti qui remet vers Leites, qui centre au deuxième poteau, pour un but de Juan Manuel Olivera, qui a bien trouvé l'espace derrière Carvalho. Premier but dans le jeu reçu par Nacional durant ce Clausura. Dans la foulée, Urruti hérite d'un ballon devant la surface, le fait rebondir et le reprend de volée pour tromper Mejia. River Plate joue très bien au ballon et domine un adversaire méconnaissable, après seulement quinze minutes de jeu. Gonzalo Bergessio va bien réduire la marque d'un ballon bien placé au second poteau sur un centre, mais River Plate profite bien des espaces en contre. Urruti a une première occasion après avoir dribblé quatre joueurs, mais c'est finalement Adrian Leites qui est récompensé d'un bon match en marquant suite à une roulette sur une touche en profondeur. Carvalho est encore battu. Encore un bijou. Victoire de River trois buts à un.
Il a donc fallu que l'on dise Nacional inarrêtable pour, qu'évidemment, Nacional soit arrêté. Il a surtout fallu l'intelligence d'un Fossati face à une équipe jouant presque en 3-5-2, même si ce n'était pas dit puisque García ressortait toujours en milieu. Face donc à cette équipe jouant de façon très tassée, dans l'axe, Fossati a écarté le jeu, installant deux joueurs devant sur les côtés pour porter le danger. Et cela a fonctionné, l'équipe a été écartelée, et on a revu un problème de vitesse chez des joueurs comme García ou Carvalho, qui ont semblé perdu face à la mobilité de leurs adversaires. Au milieu, côté River, des joueurs comme Maxi Calzada ou Gonzalo Viera ont tenu la baraque.
Peñarol en a profité le lendemain en battant Danubio à Jardines. L'espagnol Xisco a marqué son premier but avec son nouveau maillot, et Mauricio Victorino a offert un but aux Carboneros en défendant un corner les mains en l'air. Peñarol revient à quatre points au Clausura, et il reste sept journées dont un clásico au Centenario... Entre Peñarol et Nacional s'est glissé au classement du Clausura Progreso. Le Gaucho réussit un très bon tournoi à un point de Nacional, en étant toujours invaincu.
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