Rentistas avait fait le plus dur mercredi en battant River Plate en match en retard, mais la défaite surprise de dimanche contre Cerro, dernier du championnat, laisse un grand espoir à Nacional de retrouver la tête, sans avoir joué ce week-end. Peñarol et Progreso sont à la relance, Abreu marque son premier but de la saison. Petit point après la treizième journée.
Rentistas avait pourtant magnifiquement commencé la semaine. Avec une victoire deux buts à un contre River Plate. Les rouges avaient repris les commandes du classement et s'étaient rassurés dans le jeu, dominant fortement un River qui est déconcertant cette année. C'était pourtant le jeune darsenero Matias Arezo qui avait ouvert la marque sur une magnifique mine sous la barre, de vingt-cinq mètres, après avoir dribblé deux joueurs. Mais Rentistas avait rapidement repris la main sur le match, et s'était imposé logiquement au complejo. Mais ce dimanche soir, patatras, l'équipe a été surprise dès la deuxième minute par Cerro, avant d'être dominé le restant du match et de ne pas réussir à sortir du bourbier du Tróccoli. Défaite un à zéro et l'équipe ne reste leader que parce que Nacional n'a pas joué ce week-end, le Bolso étant en déplacement pour la Libertadores entre l'Argentine et le Venezuela. À deux journées de la fin de l'Apertura, Rentistas a laissé passer une chance, mais au vu du calendrier de Nacional, ce ne sera peut-être pas la dernière, qui sait. Il faudra dans tous les cas gagner les deux derniers matchs, et ce sera peut-être le plus dur.
Derrière, Wanderers perd pied avec une nouvelle défaite contre Progreso, qui met définitivement fin aux espoirs des Bohemios qui avaient pourtant bien commencé la saison. Les poursuivants s'appellent Torque, vainqueur logique de River Plate, Cerro Largo, auteur d'un nul décevant à domicile contre Fénix, et Peñarol, qui a enfin bien joué une mi-temps, gagnant rapidement trois à zéro contre Plaza Colonia. Ce score à la mi-temps a incité Saralegui à changer de nombreux joueurs ce qui a passablement déséquilibré l'équipe, qui a fini par ne s'imposer « que » trois buts à un, mais qui a permis à quelques titulaires de ne jouer que quarante-cinq minutes dans l'optique de la Libertadores. À noter les bons matchs de Terans, de Gargano, mais aussi du jeune Agustín Álvarez, qui devrait rapidement faire oublier Xisco ou Britos en pointe. Pendant ce temps, tout en bas du tableau, Sebastián Abreu a offert un point à Boston River en égalisant peu après l’heure de jeu face à Danubio. Cela faisait cinq ans qu’il n’avait pas fait trembler des filets de première division uruguayenne.
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