Pendant que Panamá gâchait ses chances à Trinidad y Tobago, que le Mexique asseyait son statut de favori du groupe, Team USA jouait gros face au Honduras. Les hommes de Bruce Arena ont répondu avec la manière.
L’occasion était belle, la déception de fin de match à la hauteur du raté. En déplacement à Trinidad y Tobago, le Panamá pouvait mettre la pression sur les géants de la zone en cas de victoire. Malheureusement pour les Canaleros, les Socca Warrios de Lawrence décidaient de partir fort et allaient rapidement acculer des visiteurs qui ne semblaient pas véritablement entrés dans leur match. Exploitant les carences défensives de Panamá, les locaux allaient ouvrir le score sur une frappe de Kevin Molino qui profitait du fait que personne ne venait tenter de le freiner (à la décharge de celle-ci, le but venait alors que Román Torres se faisait soigner sur la touche). Le tout alors que les Canaleros avaient contrôlé la possession, sans véritablement se montrer capable de générer de danger. Ce faux rythme avait parfaitement profité aux Trinidadiens, alors Hernán Darío Bolillo Gómez lançait deux attaquants, Luis Tejada et Gabriel Torres en milieu de seconde période, cherchant à réveiller les ardeurs offensives des siens. Les Canaleros allaient générer du danger, se procurer quelques belles occasions mais manquaient surtout de justesse voire de conviction pour y parvenir. Dennis Lawrence avait demandé aux siens de faire le plein de points à domicile pour espérer jouer un rôle dans cette campagne de qualification, l’ancien joueur de Swansea débute son mandat à la tête des Socca Warriors par une victoire qui les replaces dans la course et laisse Panamá à ses regrets.
L’heure était venue alors de se tourner vers l’Azteca et le choc Mexique – Costa Rica, duel pour la première place de l’Hexagonal. Drapeau géant, stade tout de vert vêtu, la pression était maximale sur les épaules des Ticos qui allaient céder d’entrée, dépassés par la furia mexicaine. Il ne fallait en effet pas plus de cinq minutes pour voir Peralta et Vela combiner avant que ce dernier ne délivre un amour de passe pour Chicharito qui n’avait alors plus qu’à conclure pour devenir le co-meilleur buteur de l’histoire de la sélection. Le Mexique devant au score, les Ticos se mettaient alors rapidement en marche. Bryan Ruiz, Cristian Bolaños et Fracisco Calvo butaient tous sur Memo Ochoa parfait dans ses buts. Ce n’était pas le cas de Keylor Navas qui bafouillait une tête au deuxième poteau d’Araujo à quelques instants de la pause et permettait au Tri de rentrer aux vestiaires sur un score flatteur de 2-0. Le coup était fatal pour les Ticos qui revenaient encore sonnés en seconde période et laissaient alors les maîtres de l’Azteca gérer leur match et se procurer une seule véritable occasion, suite à une sortie kamikaze et ratée de Navas devant Damm suivie d’un centre pour Jiménez qui manquait le ballon alors que le but était vide. Qu’importe, l’essentiel est fait, le Mexique prend les commandes de l’Hexagonal avant son voyage à Trinidad y Tobago.
Un départ parfait, les USA ont également su le provoquer. A l’heure d’accueillir le Honduras, la pression était forte sur les épaules de Team USA et son triste 0 sur 6 rendant tout autre résultat qu’une victoire un obstacle important dans les espoirs de qualification. Emmenés par une énorme Christian Pulisic, portés par l’immortel Clint Dempsey, les hommes de Bruce Arena n’ont pas fait dans la demi-mesure. On ne jouait que depuis 5 minutes lorsque Altidore servait Pulisic dont la balle piquée profitait à Sebastian Lletget pour le 1-0. Suffisant pour se rassurer. Si le Honduras manquait d’égaliser au quart d’heure par Alberth Elis, l’utilisation du ballon était supérieure côté US. Michael Bradley doublait la mise peu avant la demi-heure, les offensives rouges étaient plus tranchantes à l’image de cet amour d’offrande de Pulisic pour Dempsey pour le 3-0 avant la pause. Les Catrachos étaient assommés, dépassés, et manquaient les rares situations offertes à eux en fin de premier acte. La sentence tombait dès le coup d’envoi de la seconde période, le ballon passait au milieu des plots honduriens et Pulisic s’offrait son but, celui du 4-0. Le match était plié depuis bien longtemps, ne restait alors qu’à Dempsey de célébrer son retour en sélection par un triplé, chose faite en cinq minutes. Les USA atomisent le Honduras, leur laisse la dernière place et se replacent à un point du podium avant le déplacement à Panamá, l’actuel troisième.
Résultats

Classement




