Quatrième journée placée sous le signe des voyages pour les trois géants de la zone. Alors que le Mexique s’en allait sur des terres hostiles, Costa Rica et USA voulaient en profiter pour l’un dans l’idée de rebondir, pour l’autre de confirmer son réveil.
Etrillé aux USA, le Honduras se devait de rebondir chez lui sous peine de se retrouver quasiment hors course alors que la mi-temps de l’Hexagonal n’avait pas encore été sifflée. Malheureusement pour la H, les Ticos n’étaient pas venu faire du tourisme et dans un début de match assez serré où les deux équipes se tenaient, les meilleures situations étaient en faveur des visiteurs, Borges et Campbell manquant notamment deux face à face avec Escober. Ce manque d’efficacité, le Costa Rica allait le payer à dix minutes de la pause lorsque sur l’une des rares percées des Catrachos, Antony Lozano profitait d’un ballon qui trainait pour tromper Navas en deux temps. Ce but boostait les locaux qui se créaient dans la foulée une nouvelle belle occasion et appuyait du côté d’Elis, le perforateur de l’attaque de la H. Au retour des vestiaires, les Catrachos poursuivaient sur leur lancée, acculaient les visiteurs sans pour autant parvenir à véritablement menacer Navas. Alors les Ticos allaient leur faire payer, Watson surgissant sur corner à 20 minutes de la fin. Le coup était rude pour les locaux, Lozano se procurait bien une dernière grosse occasion mais manquait de nouveau, le Honduras partage les points, le Costa Rica peut souffler.
12 ans que le Mexique n’avait pas gagné à Port of Spain. A l’heure de se rendre à Trinidad y Tobago, le Tri s’attendait à souffrir mais savait qu’un bon résultat serait un grand pas de franchi vers la Russie. Dire que le Mexique a été brillant serait mentir, les cinq changements apportés par Juan Carlos Osorio au coup d’envoi n’ont pas porté leurs fruits. Le Mexique savait que les locaux devaient proposer du jeu pour aller chercher le résultat, alors il a patiemment attendu, guetté le moindre contre. Ç’aurait pu marcher notamment lorsque Héctor Moreno plaçait une tête que Jan Michael Williams sortait. Mais ç’aurait surtout pu/dû être payé au prix fort sans l’aide d’une décision arbitrale polémique qui refusait un but à Khaleem Hyland pour un hors-jeu inexistant. Sain et sauf à la pause, le Mexique allait frapper à l’heure de jeu sur corner, Diego Reyes plaçant sa tête hors de portée de Williams. L’avantage au score, ne restait plus qu’à gérer, ce que le Tri faisait sans panache, résistant tranquillement à l’envie mais au manque de justesse de Soca Warriors qui auraient mérité mieux qu’une défaite. Le Mexique s’impose sur le plus petit des scores et boucle un troisième déplacement par une deuxième victoire, les sept points pris sur neuf possibles font du Tri un mondialiste très probable.
La nuit nord-américaine se terminait par les retrouvailles entre Panamá et les USA, près de 4 ans après la nuit tragique de 2013 et une élimination d’une course à la Coupe du Monde dans les derniers instants. Alors, les Canaleros semblaient décidés à frapper les premiers. Dominateurs dans le jeu, les Panaméens attaquaient par les ailes, généraient du danger sans pour autant véritablement inquiéter Tim Howard, la faute à un manque de justesse dans les derniers gestes. Patients, solidement organisés, les hommes de Bruce Arena guettaient les contres. Peu avant la demi-heure de jeu, Christian Pulisic faisait passer le premier frisson dans le stade auquel Alberto Quintero répondait d’une belle frappe repoussée par Howard. Malheureusement pour eux, les Canaleros allaient payer le prix de leurs erreurs. Pulisic pressait Baloy qui perdait seul le ballon et permettait à la pépite US d’offrir à Clint Dempsey un nouveau but à son compteur, le ramenant à une unité de Donovan. Loin d’assommer les locaux, le but les galvanisait. Sur une touche longue, Gabriel Gómez fusillait Howard, les deux équipes rentraient aux vestiaires dos à dos. Le scénario ne variait pas en seconde période, Panamá continuait de dominer la partie, Luis Tejada, Gabriel Torres et Aníbal Godoy avaient leurs chances mais les gâchaient, les USA tenaient. Les deux équipes se séparent sur un match nul qui n’arrange finalement personne même si Hernán Dario Gómez se voulait positif en fin de match soulignant qu’il était important « de ne pas perdre un match qu’on ne peut pas gagner.
Résultats
Classement
