Fin de la sixième journée de l’Hexagonal nord-américain. Pendant que les Ticos s’en sortent bien face à la lanterne rouge, Panamá conserve l’essentiel en sauvant le nul dans les derniers instants.
Premier rendez-vous de la soirée, le bouillant Panamá – Honduras au Rommel Fernández qui allait probablement éliminer le perdant de la course à la Russie. Alors, les Canaleros avaient l’intention de sortir en force de dominer d’entrée. Malheureusement pour les hommes d’Hernán Darío Gómez, ce sont les Catrachos qui frappaient les premiers. Jaime Penedo repoussait mal un coup franc prolongé de la tête dans les pieds de Quioto qui pouvait, sans le moindre angle, se servir du portier panaméen pour ouvrir le score. On jouait alors la sixième minute. Alors Panamá redoublait d’efforts pour rapidement revenir dans la partie mais se cassait les dents sur une défense blanche extrêmement solide et un Escober parfait sur sa ligne. Il allait falloir attendre la fin du premier acte pour qu’enfin les Canaleros trouvent juste récompense. Sur un long centre de Murillo, Blas Pérez jetait son corps et marquait du dos de la tête (oui c’est possible). 1-1 à la pause, la domination du Panamá reprenait en seconde période. La H s’arcboutait en défense, guettant le contre. Il arrivait peu après l’heure de jeu lorsque les fusées Martínez et Elis s’échappaient côté droit et que l’ailier du Houston Dynamo venait brancher la climatisation en trompant Penedo. Le coup était rude pour les locaux qui continuaient de dominer et se heurtaient à un Escober parfait, notamment sur l’incroyable sauvetage sur sa ligne devant Gabriel Torres à l’entrée du dernier quart d’heure. Mais alors que tout semblait perdu, un dernier ballon offert par Godoy à Román Torres, reconverti avant-centre, et le Rommel Fernández pouvait chavirer (et pousser un grand soupir de soulagement). On jouait alors la 90e minute, Panamá arrache un nul largement mérité et sauve sa place dans le top 4 de la zone, laissant ainsi le Honduras à deux points.
Le meilleur moyen de s’éviter tout danger est de se mettre à l’abri le plus rapidement possible. Le Costar Rica l’a parfaitement compris et appliqué. Un long ballon dès le coup d’envoi qui offre un premier corner, une tête surpuissante de Francisco Calvo sur un ballon déposé par Joel Campbel, on ne jouait alors que la 44e seconde et les Ticos menaient déjà au score. Le surprenant 4-3-3 planté par Óscar Ramírez fonctionnait un temps, les locaux dominant les débats sans pour autant parvenir à convertir, Ureña, Campbell et Ruiz manquant de justesse. Puis soudainement, le match s’est retourné. Car les Ticos ont perdu leurs belles idées et les Caribéens ont pris confiance, boostés par la première frappe au but de Joevin Jones parfaitement sortie par Navas. Le portier du Real allait se transformer en héros Tico en bondissant devant Arcia et Lewis. La résistance durait un temps, une relance ratée d’Acosta profitait à Joewin Jones qui servait Molino pour le 1-1. Les maux de tête était de retour côté Costa Rica. La chance d’Óscar Ramírez est de pouvoir compter sur des talents exceptionnels. D’abord sauvée par Navas, sa sélection allait l’être davantage par le magnifique Bryan Ruiz. Servi par Ureña, le numéro 10 crochetait et décochait un amour d’extérieur du droit qui se logeait dans le petit filet de Williams. 2-1 à la pause, le Costa Rica s’en sortait bien. Il s’en sortira d’autant mieux qu’en seconde période, il allait subir la loi des Trinidadiens dont la vitesse et l’impact physique leur posaient bien des problèmes. Navas sauvait encore devant Lewis à l’heure de jeu, les hommes de Ramírez fermaient la boutique, essayant en vain de tuer le match en contre. Aucun but ne sera marqué en seconde période, le Costa Rica a souffert mais réalise la belle affaire de la soirée en décrochant un précieux succès qui le place à trois points du leader mexicain et surtout lui offre un matelas de trois points sur les USA, son prochain adversaire.
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