L’heure du sprint final est arrivée en AmSud. Pendant que le Brésil continue de préparer tranquillement sa Coupe du Monde, l’incertitude est totale derrière, la 16e journée étant celle qui permettra à certains de garder leurs espoirs de qualification à d’autre d’éviter de sombrer dans le chaos.

Loin du médiatique Clásico Uruguay – Argentine ou du choc entre géants Argentine – Brésil, peut-il y avoir plus bouillant qu’un match impliquant Chili, Bolivie et Pérou ? L’Hernando Siles de La Paz est annoncé plein à craquer, les médias des deux côtés sont en boucle. Après la débâcle du Monumental, le Chili joue sa survie chez le voisin bolivien et s’il ne sera évidemment pas question de nouvelle bataille du Pacifique, l’envie de revanche côté Verde est omniprésente. Car c’est face au Chili notamment que la Bolivie s’est vue retirer des points et la décision du TAS de ne pas les lui rendre continue de faire beaucoup parler au pays (par le fait notamment qu’elle replace le Chili dans la zone de qualification), Carlos Lampe rappelant par exemple que pour les joueurs « nous avons battu le Pérou et fait match nul contre le Chili, telle est la réalité du terrain, le reste est d’ordre administratif. ». Mauricio Soria, présent dans les cages lors de la dernière victoire de la Verde sur le Chili en éliminatoires à La Paz (1-0, but de Róger Suárez en 2000) a suivi son gardien « nous avons gagné les points sur le terrain mais administrativement il y a des difficultés. Cela nous conditionne. Le Chili, comme le Pérou, se retrouvent avec un nombre de points élevé sans les avoir acquis sur le terrain, » avant de tenter de calmer les esprits, « la vérité est que ce n’est pas une guerre, ce n’est pas une question politique, c’est un duel sportif, » mais un Bolivie – Chili ne peut pas être un match comme les autres, il suffit de voir la chaleur de l’ambiance aux abords du stade ce mardi lorsque la télévision chilienne interrogeait quelques hinchas de la Roja avant d’être prise à partie par des supporters de la Verde, scène bien évidemment diffusée au Chili et filmée sous un autre angle par les médias boliviens. Tout est objet de polémique ou de débat, jusqu’au choix du ballon, les fameux ballons de la marque Golty, utilisés à La Paz, étant sévèrement critiqués dans les médias chiliens, certains parlant même de « ballon de plage. » Rien n’est anodin avant un Bolivie – Chili, promesse d’une ouverture de nuit sudam des plus chaudes. Reste que sur le terrain, le Chili joue gros et va lancer la soirée avec une meute prête à saisir le moindre faux-pas.
Du côté des joueurs
« Nous avons plusieurs systèmes tactiques possibles. Nous avons montré une tactique face à la Colombie, une autre face à l’Argentine. Demain, ce sera encore différent. » Ainsi a parlé Mauricio Soria lorsqu’interrogé sur le système que la Verde allait utiliser pour espérer prendre sa revanche sur le voisin chilien, avant d’ajouter « je ne sais dans quel état est le Chili après sa défaite face au Paraguay mais ce que je sais, c’est que la Bolivie avance. » Pour avance, la Bolivie mise sur l’offensive avec un système à deux attaquants reconduit, le duo Martins – Álvarez ayant semble-t-il convaincu le sélectionneur national. La surprise est l’absence de Chumacero de ce onze, remplacé par Castro alors que l’actuel meilleur buteur de la Copa Libertadores est en « pleine possession de ses moyens. » Côté Pizzi, la lourde défaite concédée à domicile face au Paraguay a au moins autant inquiété que le manque de véritables occasions créées par la sélection. Adieu donc le système à 3 attaquants, Esteban Paredes touché à l’entraînement, Nico Castillo perdu voyant les ballons passer au-dessus, Pizzi va donc revenir aux classiques apportant un homme de plus au milieu, no man’s land parfaitement exploité par les Guaraníes tout en devant tenir compte des absences pour suspension de Charles Aránguiz et Gonzalo Jara. Pedro Pablo Hernández et Paulo Díaz devraient palier leurs absences quand Francisco Silva prendre place dans l’entrejeu, permettant à Vidal de rester un poil plus devant sur le terrain.
Compos probables
Bolivie : Carlos Lampe, Diego Bejarano, Ronald Raldes, Edward Zenteno, Jorge Flores, Leonel Justiniano, Raúl Castro, Juan Carlos Arce, Pablo Escobar, Gilbert Álvarez, Marcelo Martins.
Chili : Claudio Bravo, Mauricio Isla, Gary Medel, Paulo Díaz, Jean Beausejour, Francisco Silva, Marcelo Díaz, Pedro Pablo Hernández, Arturo Vidal; Eduardo Vargas, Alexis Sánchez.

On ne jouera que depuis une demi-heure à La Paz lorsque le duel des deux premiers de la zone débutera à Barranquilla. Après le décevant match nul ramené du Venezuela, la Colombie reste menacée et se retrouve à devoir faire tomber un Brésil qui semble aussi insatiable qu’imprenable. Une dynamique soulignée par Jose Pekerman « Le Brésil est très bien et au-delà des résultats, a réussi à se reprendre dans ces éliminatoires après des débuts compliqués. De notre côté, nous avons alterné le bon et le moins bon, mais malgré tout, nous sommes seconds. » Une place qu’il va falloir défendre cher avec, en cas de succès, un pas quasi décisif vers la qualification. Pour cela, el Profe Pekerman demande à son équipe d’être « très intelligente, d’avoir l’initiative, » rappelant au cas où que « la qualification se jouera à la dernière journée. » Du côté de Tite, il ne faut pas s’attendre au moindre relâchement. Le sélectionneur brésilien arrive avec un bilan de 8 victoires en 8 matches d’éliminatoires et s’il se souvient de la difficile victoire de l’aller (2-1, but de la victoire signé Neymar), il rappelle l’exigence envers ses troupes. « Pour les supporters, l’heure est sans doute aux célébrations. Mais pour nous, ces matchs sont des matchs de préparation à la Coupe du Monde. Nous sommes passés à une nouvelle étape. C’est un message direct adressé aux joueurs et aux supporters qui doivent comprendre que nous nous préparons désormais pour le premier match du Mondial. Ainsi, l’exigence est importante, nous devons viser à l’excellence. » Devenus tendus depuis le match de Coupe du Monde 2014, les oppositions entre Colombie et Brésil penchent nettement en faveur de la Seleção en éliminatoires. Jamais la Colombie ne s’est imposée, pire, en 11 affrontements en éliminatoires, les Cafeteros n’ont inscrit que quatre buts…
Du côté des joueurs
Pekerman l’a annoncé, il alignera « la meilleure équipe en accord aux situations footballistiques, physiques et mentales » de ses joueurs sans pour autant procéder à de multiples changements qui pourraient « dénaturer une équipe et plutôt que d’apporter des solutions, amène des difficultés. » Il faut dire que le déplacement au Venezuela a laissé son lot d’interrogation. Le duo central Murillo – Zapata n’a pas donné des gages de solidités, l’animation offensive avec un Cardona en dedans et un Chará pas aussi déstabilisant qu’avec Junior n’a pas été convaincante. Pour la réception du Brésil, el Profe retrouvera James, l’homme sur qui bien des espoirs reposent devant. Le retour de James peut enterrer le 4-2-3-1 vu au Venezuela et entraîner le retour d’un système à deux attaquants, Teo prenant place aux côtés de Falcao. Reste aussi à savoir que faire de la paire Sánchez – Wilmar Barrios, l’une des rares satisfaction du déplacement à San Cristobal, la question étant de savoir si Pekerman ne va pas miser sur l’expérience d’Abel Aguilar pour lutter face au Brésil. Du côté de Tite, la suspension de Marcelo devrait entraîner le retour de Filipe Luis côté gauche, Miranda blessé laissant place à Thiago Silva dans l’axe de la défense. Ces deux modifications contraintes ne devraient pas être les seuls, le sélectionneur brésilien annonçant le retour de Fernandinho au milieu à la place de Casimero, Roberto Firmino s’installant devant à la place de Gabriel Jesus. Pour le reste, du grand classique, les supporters de Philippe Coutinho devront patienter, Willian lui étant encore préféré et ce, malgré le fait qu’avec Coutinho, il ne faut qu’une demi-heure au Brésil pour marquer quand, sans lui, il en faut 70.
Compos probables
Colombie : David Ospina, Santiago Arias, Cristian Zapata, Óscar Murillo, Frank Fabra; Carlos Sánchez, Abel Aguilar, Juan Cuadrado, James Rodríguez; Teófilo Gutiérrez, Radamel Falcao García
Brésil : Alisson, Daniel Alves, Marquinhos, Thiago Silva, Filipe Luis, Fernandinho, Paulinho, Renato Augusto, Willian, Neymar, Firmino.

Il aura beau rester deux journées à disputer, le choc entre Equateur et Pérou est sans aucun doute une finale pour les espoirs de qualification. Actuellement aux portes de celle-ci, la Tri à trois points, la Blanquirroja à deux, toute défaite et même tout match nul est interdit entre les deux formations qui affronteront ensuite l’Argentine, actuellement barragiste au cours des deux dernières journées. C’est ainsi que les médias des deux pays parlent de match « sans marge d’erreur » (El Diario en Equateur) de « maintenant ou jamais » (El Bocon au Pérou). Tombé au Brésil, Gustavo Quinteros ne s’est pas montré encore démoralisé malgré la chute au classement de sa Tri, aujourd’hui huitième. « Il nous faut désormais remporter les trois derniers matchs. Nous affronterons le Chili, le Pérou et l’Argentine, trois adversaires directs. Ce n’est pas impossible mais difficile. » Le souci de l’Equateur est d’ordre dynamique collective. Leader après 5 journées, la Tri vient de connaître quatre défaites au cours des cinq dernières journées, n’ayant finalement remporté qu’un succès, face à la lanterne rouge vénézuélienne. Conséquence, l’Equateur est sous pression et reçoit un Pérou en bien meilleure forme après ses victoires à domicile face à l’Uruguay et la Bolivie et surtout ses bons déplacements au Paraguay et au Venezuela (quatre points sur six). Cette belle dynamique rejaillit sur les déclarations des uns et des autres. Ricardo Gareca parle ainsi de « belle pression » à l’évocation de ce rendez-vous ultra important pour la qualification et le fait de voir le Pérou encore dans le coup à trois journées de la fin est effectivement générateur de sérénité, le Tigre rappelant que « chaque partie seront difficiles jusqu’à la fin mais qu’il retient bien plus de choses positives que négatives. » C’est donc un Pérou confiant qui se présentera à Quito. Seul souci, les statistiques. Le Pérou est venu à six reprises à Quito, il s’est incliné à quatre reprises pour deux nuls. Six résultats qui ne suffiront pas à entretenir les rêves de Coupe du Monde.
Du côté des joueurs
Pour ce match décisif, Gustavo Quinteros laisse de côté le 4-1-4-1 aligné au Brésil et revient au bon vieux 4-4-2. Trois changements sont donc à prévoir dans le onze de départ. Jefferson Orejuela revient après avoir purgé sa suspension, Fidel Martínez est quant à lui suspendu et laisse place à Marcos Caicedo. Qui dit 4-4-2 dit deux attaquants. Alors Enner Valencia sera épaulé en attaque par Felipe Caicedo. Butrón, le Tigre Gareca rappelle en urgence Diego Penny. Ce dernier ne devrait en revanche pas être aligné dans les buts, Cáceda conservant sa place. Ce retour n’est pas le seul côté Pérou. Renato Tapia et Paolo Guerrero ont purgé leur suspension, ils prendront place dans le onze de départ alors que Yoshimar Yotún, qui n’est pas encore à 100% ne devrait pas débuter. Pour le reste, Jefferson Farfán devrait retourner sur le banc alors que Raúl Ruidíaz n’a pas terminé le dernier entraînement, sortant sur blessure.
Compos probables
Equateur : Máximo Banguera; Pedro Velasco, Gabriel Achilier, Robert Arboleda, Cristian Ramírez; Christian Noboa, Jefferson Orejuela; Antonio Valencia, Marcos Caicedo, Enner Valencia, Felipe Caicedo.
Pérou : Carlos Cáceda, Luis Advincula, Christian Ramos, Alberto Rodríguez, Miguel Trauco; Renato Tapia, Sergio Peña, André Carrillo, Edison Flores, Christian Cueva; Paolo Guerrero.

Si le Pérou aborde ses derniers rendez-vous avec sérénité, la tempête n’est jamais loin en Argentine, toujours aussi incapable de faire en sorte que sa sélection puisse travailler dans le calme. Il y a eu la rumeur d’un accrochage entre Sampa et Messi, il y a les questionnements d’après le nul sans idée ramené du Centenario face à un Uruguay toujours aussi coriace à bouger, il y a enfin la traditionnelle sortie tout en dérapage de Diego Maradona, toujours aussi prompt à venir mettre de l’huile sur le feu quand la sélection se retrouve au pied du mur. Critiquant ouvertement Sampaoli (qui, rappelons-le il y a quelques mois était « le meilleur entraîneur du monde »), manifestant le manque de respect à l’encontre de Gonzalo Higuain, écarté de la sélection, et tirant à boulets rouges sur un Icardi « très loin d’être Batistuta, » Diego fait encore noircir du papier, pour le calme, on verra plus tard. Alors, Jorge Sampaoli essaye de ne pas en tenir compte. Rappelant qu’il ne s’intéresse pas « aux situations qui distraient et ne nous servent pas, » le technicien argentin s’attend à un match compliqué « où la moindre erreur se paiera cher, » se préparant à affronter un Venezuela « qui va défendre et est dangereux par sa vitesse en contre » et espère ainsi « ouvrir rapidement le score pour obliger l’adversaire à sortir. » Il faudra s’imposer pour l’Argentine si l’Albiceleste veut s’offrir une bouffée d’oxygène avant d’affronter deux candidats directs qui lorgnent sur sa cinquième place et surtout s’éviter une finale à Quito lors de l’ultime journée.
Le danger est réel car le Venezuela est totalement libéré et, on ne cesse de le rappeler, surfe sur une dynamique chez les jeunes qui crée un énorme élan pour les prochaines échéances. Car Rafael Dudamel continue de construire, de bâtir la future Vinotinto, celle qui espère jouer un vrai rôle dans la campagne de qualification pour 2022. Et pour le coup, le climat autour de la sélection est plutôt à la sérénité. En témoigne Dudamel en personne : « Cette sélection a fait preuve de maturité malgré son jeune âge ? Nous avons aujourd’hui une grande confiance et nous sommes tranquilles même si conscients de ce qui nous sépare de notre adversaire. » Tout est donc prêt pour tendre un piège à l’Albiceleste, le sélectionneur ajoutant « le match est pour eux un match à haut risque. A nous d’être intelligents footballistiquement pour gérer les temps de jeu. »
Du côté des joueurs
Gabriel Mercado suspendu, Javier Mascherano fera son retour dans la défense à trois de Sampa. Pour le reste, les questions demeurent encore, le casildense n’ayant pas communiqué son onze même si quelques tendances semblent se dégager. N’en déplaise à Diego, le trident Messi – Dybala – Icardi sera reconduit, une évidence si l’Argentine veut que ce trio travaille ses automatismes, Ángel Di María, jugé « fondamental » par son sélectionneur sera également encore de la partie. Les seules modifications sont donc à chercher ailleurs. Lucas Biglia, toujours autant discuté, devrait finalement céder sa place à Ever Banega, jugé plus prompt à venir alimenter les trois de devant, Marcos Acuña, dont la titularisation sur le flanc droit a été un flop (attendu) devrait céder sa place à Lautaro Acosta. Côté Venezuela, la suspension de Tomás Rincón ouvre une place aux côtés de Yangel Herrera. Deux candidats au poste : Arquímedes Figuera et Junior Moreno avec semble-t-il une courte avance pour Figuera. Pour le reste, du classique attendu avec le phénomène Wuilker Fariñez dans les buts.
Compos probables
Argentine : Sergio Romero, Javier Mascherano, Federico Fazio, Nicolás Otamendi, Lautaro Acosta, Guido Pizarro, Ever Banega, Ángel Di María, Lionel Messi, Paulo Dybala, Mauro Icardi.
Venezuela : Wuilker Faríñez, Víctor García, Jhon Chancellor, José Manuel Villanueva, Rolf Fletscher; Sergio Córdova, Yangel Herrera, Arquímedes Figuera, Darwin Machís, Josef Martínez, Salomón Rondón.

Oublié le catastrophique 1-4 face au Pérou, oubliée la débâcle en France, les crises latentes, les rumeurs entourant la sélection. Dix ans après avoir cartonné le Chili à Santiago, le Paraguay a remis le couvert à la surprise générale et se retrouve totalement relancé dans la course à la qualification. Au point de recevoir l’Uruguay qui n’est qu’à une victoire devant au général. C’est donc un match décisif qui s’annonce au Defensores del Chaco entre deux des trois futurs hôtes de la Coupe du Monde 2030. Pour l’occasion, Chiqui Arce s’attend à un match bien différent « eu égard au profil de l’adversaire, » mais demande à ses joueurs « de reproduire le même contenu en termes d’envie de tempérament » que ce qui a été fait à Macul. Cette victoire a tout changé au Paraguay qui non seulement se remet à y croire mais surtout peut de nouveau travailler dans le calme « il y a une ambiance parfaite, cela nous donne beaucoup, de tranquillité, de confiance. » Tout ce qu’il faut pour répliquer aux propos d’Óscar Tabárez qui a eu le malheur de dire que le « Paraguay n’était pas le Brésil. » Le sélectionneur de la Celeste sent pourtant le danger, rappelant que le « Paraguay se retrouve dans une situation différente d’avant les deux journées, passant des portes de l’élimination à être proche de la cinquième place qui était son objectif, » et s’attend à un match très tactique, soulignant que l’Albirroja a « mis en place une formation proche de celle que nous avions mis face à l’Argentine. » Reste que pour l’Uruguay, le déplacement à Asunción n’incite pas à un fol optimisme. 0-5 en 1957, 0-3 en 1997, 0-1 en 2000, 1-4 en 2003 et 0-1 en 2007, cinq défaites sont venues sanctionner les déplacements de la Celeste au Paraguay, le nul ramené en 2011 venant briser cette dynamique.
Du côté des joueurs
On ne change pas une équipe qui gagne côté Paraguay, ou presque. Chiqui Arce décide de muscler son attaque pour la réception de l’Uruguay et ajoute Ángel Romero devant aux côtés de Lucas Barrios. Conséquence, on passe en 4-4-2 plus offensif, Miguel Samudio quittant le onze. Pour le reste, aucun changement à prévoir dans le groupe.
Côté Uruguay, la sortie sur blessure de Luis Suárez a inquiété un temps les hinchas Celestes. Un temps seulement, celui pour Luisito de rassurer les siens dès le coup de sifflet final. Óscar Tabárez n’a joué qu’à deux reprises le Paraguay en éliminatoires à Asunción, sans jamais y gagner. Pour sa troisième, le sélectionneur de la Celeste devrait également modifier le schéma tactique par rapport au match face à l’Argentine pour mettre en place un 4-3-1-2 avec l’inclusion de Federico Valverde au milieu en double cinco avec Matías Vecino. Pour le reste, du grand classique aussi à prévoir.
Compos probables
Paraguay : Antony Silva, Jorge Moreira, Paulo Da Silva, Gustavo Gómez, Junior Alonso, Óscar Romero, Víctor Cáceres, Cristian Riveros, Miguel Almirón, Ángel Romero, Lucas Barrios.
Uruguay : Fernando Muslera, Maxi Pereira, José Maria Giménez, Diego Godín, Martín Cáceres, Nahitan Nández, Matías Vecino, Federico Valverde, Cristian Rodríguez, Luis Suárez, Edinson Cavani.
Classement




