A deux journées de la fin de l’Hexagonal, Team USA est passée tout près de la catastrophe. Mais si les Américains évitent le pire, le danger est présent.
C’était le match d’ouverture de la soirée, celui de tous les risques pour les USA. Oublié le 6-0 de l’aller, Team USA, qui venait d’être humiliée par le Costa Rica, jouait une grande partie de son avenir face à un Honduras revenu dans la course. Il fallait clairement l’oublier ce 6-0 tant Team USA est tombée dans un véritable traquenard à San Pedro Sula. Avec un nouveau trio offensif Pulisic – Dempsey – Morris privé de liberté par une défense hondurienne parfaitement organisée et avec une défense mise à mal par les percées de Romell Quioto et Alberth Elis, les hommes de Bruce Arena ont fait plus que souffrir. À partir de la 20e minute, la H a pris le contrôle du ballon et chercher à trouver sa pointe Anthony Lozano. De ses pieds allait arriver le premier but lorsqu’il servait Quioto. À ce moment, les USA étaient au tapis, le plus dur ne faisait que commencer. Car la H ne baissait pas de rythme le duo Lozano – Quioto était intenable et gâchait quelques situations. Au retour des vestiaires, la dynamique n’était pas rompue. Le Honduras continuait de vendanger de belles situations, malgré une Team USA qui ne faisait qu’envoyer de longs ballons, on redoutait alors pour les hommes de Pinto qu’ils finissent par le regretter. Et ils allaient le regretter lorsque sur l’une des rares incursion américaine, un coup franc de Kellyn Acosta, Bobby Wood récupérait un ballon qui trainait dans la surface pour égaliser. Un véritable hold-up de la part des hommes de Bruce Arena, un moindre mal qui laisse le Honduras derrière.
Un moindre mal mais le danger est réel et porte un nom : Panamá. Au Rommel Fernández, el Bolillo Hernán Darío Gómez avait mis son poste en jeu, il n’a pas eu à douter bien longtemps qu’il allait poursuivre l’aventure tant les Canaleros ont totalement dominé un Trinidad y Tobago dépassé en vitesse, en intensité et dans le jeu. Si Panamá n’a dû attendre que la fin du premier acte pour enfin libérer son stade, le deuxième acte était alors bien plus tranquille et les Canaleros en ont profité pour améliorer leur différence de but, sanctionnant la lanterne rouge désormais éliminée d’un 3-0 sec. Ce succès aussi attendu qu’espéré permet aux hommes de Gómez de reprendre la troisième place, directement qualificative pour la Coupe du Monde. Mais surtout, elle leur offre la possibilité de sceller leur qualification dès la prochaine journée. Pour cela, il faudra s’imposer face aux USA, adversaire direct qui est désormais à un point derrière, et espérer que le Honduras ne s’impose pas au Costa Rica. Privé de Coupe du Monde en 2013 par les States, Panamá se voit ainsi offrir une belle possibilité de revanche.
Restait alors un dernier match. À l’Estadio Nacional, le Costa Rica pouvait, en cas de victoire, valider son billet pour la Russie et ainsi capitaliser la démonstration livrée face aux USA. Si Bryan Ruiz allumait la première mèche dès la 20e seconde, l’adversaire du soir, déjà qualifié, n’allait pas rendre les choses faciles. Car le Mexique veut absolument continuer d’engranger des points afin d’une part de remporter l’Hexagonal, d’autre part de remonter au classement FIFA et ainsi se retrouver tête de série en Russie. Alors, le Tri d’Osorio et son traditionnel 4-3-3 allait attendre le milieu de premier acte pour véritablement accélérer, poussant Keylor Navas à intervenir notamment devant Reyes et devant Dos Santos avant que ce dernier ne vienne le tromper en toute fin de premier acte de la poitrine sur un superbe débordement de Jiménez. Le Tri allait alors passer en mode gestion, contrôlant parfaitement les offensives des Ticos et passant à un rien de plier l’affaire lorsque Tecatito Corona se retrouvait seul face à Navas. L’attaquant mexicain perdait son duel, c’était le tournant de la rencontre qu’Osorio allait pointer en conférence de presse d’après match. Car le Costa Rica pressait de nouveau et allait trouver juste récompense à l’entrée des dix dernières minutes sur une merveille de volée d’Ureña. L’homme aux trois buts en deux matchs sauvait le point du nul qui n’offre pas encore le billet pour la Russie aux hommes d’Óscar Ramírez mais les en rapproche fortement.
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