Dernière journée des éliminatoires pour la Coupe du Monde sud-américains et la tension est maximale. Alors que le Brésil déroule, que l’Uruguay se prépare à la fête, derrière c’est l’incertitude la plus totale. Et jamais l’Argentine n’a été aussi proche du gouffre.

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Nombreux sont ceux qui aimeraient être à la place de l’Uruguay. Après le nul tranquillement ramené du Venezuela, la Celeste n’est plus qu’à un rien de la qualification et accueille une Bolivie qui n’attend plus rien de ces éliminatoires et dont le bilan au Centenario est terrible (8 défaites, 1 nul, obtenu il y a 40 ans). La prudence est pourtant de mise chez Óscar Tabárez : « je ne nous considère pas qualifiés tant que nous n’aurons pas vaincu la Bolivie. J’ai vu à quel point le Venezuela a été un rival difficile pour nous alors qu’ils sont éliminés. J’en attends de même avec la Bolivie. Ils n’ont aucune pression et seront ainsi dangereux. » Reste que jamais depuis l’instauration de la poule unique l’Uruguay n’a été dans une telle situation, un luxe qui ne se refuse pas. Côté Bolivie, on reste sur le souvenir du nul arraché face au Brésil, avec un Carlos Lampe héroïque qui a sauvé les siens. Une performance positive de plus face à un géant du continent, comme le souligne Ronald Raldes qui pourrait disputer son dernier match éliminatoire avec la Verde : « on a eu un match difficile, qui était exigeant. Mais nous sommes restés concentrés pour les empêcher de nous marquer un but. Le Brésil s’appuyait sur des joueurs rapides et véloces, avec d’énormes qualités. On pense désormais à l’Uruguay, à nous de bien récupérer pour nous offrir une belle sortie. »

Du côté des joueurs

Luis Gutiérrez, Fernando Saucedo, Moisés Villarroel et Juan Eduardo Fierro priés de rester à la maison, Mauricio Soria (qui sera encore en tribunes) vient au Centenario pour fermer la boutique, ne laissant que le seul Marcelo Martins devant, Alejandro Chumacero, Juan Carlos Arce et Jhasmani Campos étant chargés de l’alimenter. Du côté de la Celeste, la nouvelle génération commence à faire son trou dans l’entrejeu et s’installe de plus en plus. Betancur, Valverde et De Arrascaeta seront ainsi alignés dans un milieu en losange destiné à pourvoir l’exceptionnel duo Luis Suárez, Edinson Cavani devant. Le buteur du PSG peut profiter de la soirée pour terminer meilleur buteur de ces éliminatoires, il compte deux buts d’avance sur Felipe Caicedo, absent avec l’Equateur, et Alexis Sánchez.

Compos probables

Uruguay : Fernando Muslera ; Martín Cáceres, José María Giménez, Diego Godín, Gastón Silva ; Rodrigo Bentancur, Federico Valverde, Matías Vecino, Georgian De Arrascaeta ; Luis Suárez, Edinson Cavani.

Bolivie : Carlos Lampe ; Gabriel Valverde, Ronald Raldes, Jordy Candia ; Diego Bejarano, José Sagredo, Juan Carlos Arce, Alejandro Chumacero, Jhasmani Campos ; Cristhian Machado, Marcelo Martins.

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S’il est un endroit où il faudra être ce soir, c’est à l’Estadio Nacional de Lima. L’attente est aussi grande que l’espoir dans tout le Pérou après le nul ramené de la Bombonera qui donne à la Blanquirroja l’exceptionnelle position de décider elle seule de son avenir. Une victoire face à la Colombie et le Pérou mettra fin à 35 ans d’attente. Les messages ne cessent d’affluer depuis des quatre coins du pays, du plus anonyme au plus haut sommet de l’état, tout un pays va s’arrêter de vivre pendant 90 minutes, retenant son souffle les yeux rivés vers le rectangle vert du Nacional.

 

 

 « Arriver à la dernière journée, ne dépendre que de nous et jouer devant notre peuple est important, » a ainsi rappelé Ricardo Gareca, l’homme qui a redonné son honneur au Pérou. Mais le Tigre n’oublie pas de ramener tout le monde à la réalité en soulignant que l’adversaire est dans la même situation : « Nous allons affronter une sélection qui vient de perdre et peut se qualifier en cas de victoire. Tout peut arriver. » Et du côté de l’adversaire du soir, l’heure est à oublier l’incroyable scénario de Barranquilla et une qualification perdue dans les ultimes secondes du match. Absent en 2014, Radamel Falcao jouera probablement sa dernière chance de disputer une Coupe du Monde. « Nous avons laissé derrière nous ce qu’il s’est passé, nous sommes une sélection forte sur le plan mental et les joueurs sont capables de retourner la situation. Ce qui est important, c’est que nous dépendons de nous, nous sommes vivants et nous avons toutes les cartes en main. » L’opération « avec la foi intacte » est lancée en Colombie, elle est la tendance sur les réseaux sociaux d’un pays lui aussi entièrement concentré à soutenir ses Cafeteros. D’autant que sur le papier, le bilan de la Colombie à Lima penche en sa faveur : la Colombie n’a plus perdu à Lima depuis 1981…époque de la dernière qualification péruvienne pour une phase finale de Coupe du Monde. Et certains d’y voir un signe.

 

 

Du côté des joueurs

Pour ce rendez-vous décisif, Ricardo Gareca accumule les bonnes nouvelles. Christian Ramos, Christian Cueva et André Carrillo ont purgé leur suspension et seront ainsi de retour dans le onze où le seul absent sera Jefferson Farfán, à son tour suspendu. Paolo Hurtado, qui a lui aussi purgé sa suspension, est plus incertain après un coup reçu à l’entraînement. Du côté de la Colombie, le seul absent sera Cristian Zapata, lui aussi suspendu. Ainsi, Óscar Murillo devrait occuper l’axe central, pour le reste, deux nouveautés sont attendues : la titularisation de Matheus Uribe à la récupération et celle de Duván Zapata devant pour venir épauler Radamel Falcao. Pekerman opterait ainsi plus pour un 4-4-2 plus sécurisant.

Compos probables

Pérou : Pedro Gallese ; Miguel Trauco, Christian Ramos, Alberto Rodríguez, Aldo Corzo: Renato Tapia, Yoshimar Yotún, André Carrillo, Edison Flores ; Christian Cueva, Paolo Guerrero.

Colombie : David Ospina ; Santiago Arias, Davinson Sánchez, Óscar Murillo, Frank Fabra ; Carlos Sánchez, Matheus Uribe, Juan Guillermo Cuadrado, James Rodríguez ; Duván Zapata, Radamel Falcao.

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Extrême tension en revanche du côté de Quito où l’Argentine joue tout simplement son avenir mondial sans avoir toutes les cartes en main. Actuellement sixième, l’Albiceleste doit avant tout se focaliser sur une victoire et attendre de voir si le scénario lui est favorable ailleurs. Alors tout a été essayé dans la presse depuis le médiocre match nul concédé face au Pérou. De la mobilisation générale à l’appel à la fibre argentine du sélectionneur adverse en passant par fonder tous ses espoirs sur Messi, le peuple argentin prie comme rarement pour éviter le pire. À l’image de son sélectionneur, sous le feu de quelques critiques après ses choix de jeudi dernier, « si nous sommes au niveau de Messi, tout devrait bien se passer. » Le souci de l’Argentine est que si l’Equateur est déjà éliminé, un voyage à Quito n’est jamais une perspective de succès garanti. Pire, depuis la campagne pour 1998, la première en poule unique, l’Argentine n’a gagné qu’une seule fois en Equateur, ramenant un nul et trois défaites.

 

 

Autre souci c’est le contenu. Deuxième plus mauvaise attaque des éliminatoires l’Argentine ne convainc toujours pas, les choix de Sampa sont remis en question et le calsidense passe une grande partie de ses conférences de presse à défendre ses joueurs. Reste enfin un paramètre supplémentaire qui complique la tâche du sélectionneur argentin, l’Equateur est sur un nouveau cycle. « Ils ont une nouvelle sélection, l’adversaire est difficile à analyser. Le sélectionneur n’a eu qu’un seul match à l’extérieur, ce sera son premier à domicile. C’est une sélection nouvelle et il peut y avoir bien des surprises favorables ou défavorables. À nous de profiter de cela, » a ainsi indiqué Sampa qui s’est appuyé sur des vidéos de la Católica de Célico pour imaginer le style de la Tri équatorienne. Ne comptez pas sur la fibre argentine de Célico. Le nouveau sélectionneur équatorien a tenu à rappeler son lien avec son pays d’adoption : « j’ai un lien profond avec l’Equateur car j’y ai fait l’ensemble de ma carrière d’entraîneur. Aujourd’hui, je me dois d’être reconnaissant envers ce pays et faire tout ce qu’il faut, » avant de souligner « l’anémie offensive » de son adversaire et de rappeler qu’il compte un allié de poids, l’altitude. Un allié que Sampa rejette : « aujourd’hui, le plus compliqué n’est pas l’altitude, le plus dur est de se qualifier. »

Du côté des joueurs

Privé d’Antonio Valencia et Michael Arroyo, tous deux suspendus, Jorge Célico devrait continuer à travailler son nouvel Equateur et intégrer quelques jeunes à l’image d’Andrés López et Romario Ibarra, buteur à Santiago. Le sélectionneur compte aussi sur une bonne nouvelle, le retour d’Enner Valencia absent au Monumental jeudi dernier. Il devrait épauler le tank Ordóñez. Mais bien évidemment, tous les regards vont se tourner vers le onze que choisira Sampa pour la terrible et délicate mission qui lui est confiée. Que ceux qui attendaient de grands bouleversements passent leur chemin, le calsidense va opter pour la continuité, conservant son schéma habituel avec une défense à trois dans laquelle Mercado et Otamendi prennent place. Reste quelques incertitudes. Aussi absent sur le terrain que présent en boîte de nuit quelques heures plus tard, Ever Banega devrait sauter du onze ce qui pourrait faire remonter d’un cran Javier Mascherano, seul joueur au niveau face au Pérou. Dans ce cas, Fazio prendrait place en défense. Autre incertitude, le côté gauche : pas à sa place, el Huevo Acuña est en balance avec Emiliano Rigoni (qui ne serait pas plus à sa place en défense) quand Eduardo Salvio pourrait prendre numériquement celle d’Alejandro Gómez, Di María, que Sampa « ne peut pas imaginer autre part que sur le terrain » glissant vraisemblablement à gauche. Pour le reste, du grand classique côté Argentine. On reconduit une formule qui jusqu’ici ne marche pas…

Compos probables

Equateur : Máximo Banguera ; Andrés López, Robert Arboleda, Darío Aimar, Cristian Ramírez ; Alfredo Intriago, Jefferson Orejuela, Renato Ibarra, Romario Ibarra ; Enner Valencia, Roberto Ordóñez.

Argentine : Sergio Romero ; Gabriel Mercado, Federico Fazio, Nicolás Otamendi; Emiliano Rigoni, Lucas Biglia, Javier Mascherano, Angel Di María; Lionel Messi, Alejandro Gómez; Darío Benedetto.

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Du côté du Brésil, la gestion de la fin des éliminatoires se poursuit dans la joie et la décontraction. Le nul ramené de Bolivie a préservé l’invincibilité de Tite dans cette compétition, place désormais au dernier rendez-vous, celui de la dernière fête, le Chili. Là encore, la même rengaine, ne comptez pas sur le sélectionneur brésilien pour relâcher la pression. En conférence, Tite rappelait que le Chili « est l’une des meilleures équipes évoluant en Amérique du Sud, » soulignait le rôle clé de Jorge Valdivia « je le connais, je l’ai dirigé à Palmeiras, il a une capacité incroyable et une capacité à trouver des passes exceptionnelles, il en faut pas lui laisser le moindre espace. » Mais plus que tout, Tite voulait rappeler aux théoriciens du complot que le Brésil n’allait pas laisser filer le match : « je veux que le combat soit loyal, j’ai des amis en Argentine, je respecte énormément Pekerman en Colombie. » Mais si pour l’entraîneur de la Seleção « la qualification ne se jouera sur cette journée, il faudra analyser les 18 rencontres, » le fait est que les derniers tickets seront délivrés ce soir. Et la pression sur les épaules chiliennes et immense. Redevenu maître de son destin, le Chili joue gros et sait que les statistiques ne lui sont pas favorables. Le Chili s’est rendu à cinq reprises au Brésil pour une campagne de qualification à la Coupe du Monde, il y a toujours perdu. Mais du côté de Juan Antonio Pizzi, la foi est intacte : « nous savons ce que nous avons à faire, nous n’allons pas changer notre état d’esprit pour ce match. Logiquement, le Brésil n’est pas invincible. À chaque qualité de l’équipe adverse, il y a une réponse et nous avons de nombreuses qualités comme le Brésil. Nous allons essayer d’imposer notre jeu. Je suis convaincu que nous avons une équipe capable de lutter avec le Brésil. » La sélection a envoyé une invitation officielle à Michelle Bachelet pour qu’elle soit présente au match, on ne sait pas encore si la Présidente sera là mais l’union nationale est demandée.

Du côté des joueurs

Si vous doutez de la volonté du Brésil à jouer le jeu, un simple coup d’œil au onze préparé par Tite permet de répondre. L’ensemble des cadres sera présent à l’exception d’Alisson dans les buts, remplacé par Ederson et Marcelo dans son couloir. Pour le reste, avec un Marquinhos 13e capitaine de l’ère Tite, tout le monde sera bien présent, le Brésil joue à fond jusqu’au bout. Privé d’Arturo Vidal, le Chili se posait la question de savoir s’il pourrait compter sur son Principe au milieu. Présent dans le onze type au dernier entraînement, Charles Aránguiz devrait ainsi débuter avec la Roja ce qui rassure les supporters chiliens. Pour le reste, du grand classique, aucun absent de marque, on retrouvera la formule offensive choisie face à l’Equateur avec el Mago Valdivia chargé d’alimenter le duo Alexis Sánchez, Eduardo Vargas.

Compos probables

Brésil : Ederson ; Dani Alves, Marquinhos, Miranda, Alex Sandro ; Casemiro, Renato Augusto, Paulinho ; Coutinho, Gabriel Jesus, Neymar.

Chili : Claudio Bravo ; Mauricio Isla, Gary Medel, Gonzalo Jara, Jean Beausejour ; Charles Aránguiz (Felipe Gutiérrez) Francisco Silva, Pedro Pablo Hernández ; Jorge Valdivia ; Alexis Sánchez, Eduardo Vargas.

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« Nous voulions arriver à ce match avec toutes nos chances, avec le sentiment que tout ne dépende que de nous. » Francisco Arce a été exaucé. L’incroyable victoire de Barranquilla a totalement relancé le Paraguay dans la course à la qualification, au point qu’une victoire pourrait assurer la qualification aux siens. « Ce sera le match le plus important de ma carrière, sans aucun doute, » a ainsi ajouté le sélectionneur de l’Albirroja qui s’attend à un match difficile : « Ils ont des joueurs d’expérience et je pense que Dudamel travaille très bien. Nous sommes préparés à ce que le match soit intense. » Côté Venezuela, l’opération 2022 se poursuit avec l’annonce à quelques heures du coup d’envoi de la prolongation du sélectionneur Rafael Dudamel. Le coach de la Vinotinto n’avait que Qatar 2022 à la bouche à l’heure d’évoquer ce dernier rendez-vous éliminatoire de 2017. « 2022 sera envisageable si nous sommes unis, nous devons vivre et profiter de tous les instants, nous devons construire une sélection versatile capable de s’adapter, comprendre et gérer sur le terrain divers schémas tactiques en fonction du rival, du scénario du match. On va jouer ce dernier match dans une ambiance formidable, nous avons toutes les conditions pour en profiter, jouer et gagner. » Autant dire que le Venezuela ne vient pas en victime expiatoire, il vient pour continuer d’avancer. Reste que la mission s’annonce délicate : en 13 affrontements en éliminatoires, le Venezuela n’a battu le Paraguay qu’à deux reprises pour un nul et 10 défaites. Au Paraguay, le Venezuela s’est imposé une fois, lors des derniers éliminatoires, sur un doublé de Salomón Rondón.

Du côté des joueurs

Francisco Arce peut compter sur quasiment l’ensemble de ses joueurs pour ce match décisif. Avec les retours de suspension du duo Paulo Da Silva, Júnior Alonso derrière, il retrouvera sa défense habituelle. Devant, si Derlis González est suspendu, Chiqui Arce devrait opter pour les jumeaux Romero associés à Tony Sanabria, l’homme qui a redonné l’espoir à Barranquilla. Côté Dudamel, la seule interrogation concerne la défense amputée de Mikel Villanueva suspendu. La place devrait se jouer entre José Manuel Velásquez et Rubert Quijada. Pour le reste, Dudamel récupère Yangel Herrera au milieu ce qui devrait permettre de gagner en sécurité et talent. Ce devrait être les seuls changements par rapport au groupe qui a accroché l’Uruguay.

Compos probables

Paraguay : Antony Silva ; Jorge Moreira, Gustavo Gómez, Paulo Da Silva, Júnior Alonso ; Antonio Bareiro, Robert Piris Da Motta, Rodrigo Rojas, Óscar Romero ; Ángel Romero, Antonio Sanabria

Venezuela : Wuilker Faríñez ; Víctor García, Jhon Chancellor, Rubert Quijada, Rolf Feltscher ; Sergio Córdoba, Yangel Herrera, Tomás Rincón, John Murillo ; Josef Martínez, Salomón Rondón.

Qui va passer ?

243 scénarii possibles, impossible donc de les résumer de manière lisible. Voici donc pour chaque sélection le sort qui leur sera réservé en fonction de leur résultat. En termes de pourcentages, voici les chances de chacun.

 

 

Uruguay – 2e, 28 points (+10, 28 buts)

Assuré de disputer le barrage intercontinental uniquement en cas de défaite chez lui face à la Bolivie ET à la condition que :

-          Le Chili et la Colombie s’imposent et l’Argentine bat l’Equateur et remonte un retard de 9 buts.

-          Le Chili s’impose au Brésil, le Pérou gagne et remonte un écart de 8 buts et l’Argentine s’impose en remontant un retard de 9 buts.

Chili – 3e, 26 points (+2, 26 buts)

Se qualifie si :

-          Gagne au Brésil ;

-          Fait match nul, Pérou et Colombie en font de même et le Paraguay ne gagne pas par sept buts d’écart face au Venezuela ;

-          Fait match nul et l’Argentine ne gagne pas et le Paraguay ne gagne pas par sept buts d’écart face au Venezuela.

Passe par les barrages si :

-          Fait match nul, l’Argentine gagne, Pérou ou Colombie aussi et le Paraguay ne gagne pas par sept buts d’écart face au Venezuela.

En cas de défaite, le Chili se qualifie dans 53 des 81 cas possibles.

Colombie – 4e, 26 points (+2, 20 buts)

Se qualifie directement si :

-          Gagne au Pérou

-          Fait match nul et l’Argentine ne gagne pas en Equateur

-          Fait match nul et le Chili perd au Brésil

Passe par les barrages si :

-          Fait match nul, l’Argentine gagne et le Chili ne perd pas.

En cas de défaite, il y aura 81 possibilités pour la Colombie de terminer dans le top 5. 31 de ces 81 possibilités sont favorables à la Colombie.

Pérou – 4e, 25 points (+1, 26 buts)

Se qualifie si :

-          Gagne face à la Colombie. En cas de victoire du Chili et de l’Argentine, le Pérou devra faire aussi bien que l’Albiceleste en termes de différence de but.

Passe par les barrages si :

-          Gagne, le Chili gagne, l’Argentine fait un meilleur résultat.

-          Perd, le Paraguay ne gagne pas, l’Argentine perd par un écart au mieux identique à celui du Pérou.

Argentine – 5e, 25 points (+1, 16 buts)

Se qualifie si :

-          Gagne en Equateur, le Chili ou le Pérou ne gagne pas.

-          Gagne en Equateur, le Chili et le Pérou gagnent mais l’Argentine réalise un meilleur résultat que le Pérou en termes de différence de but.

-          Fait match nul en Equateur, le Paraguay ne gagne pas, la Colombie s’impose à Lima, le Chili perd de plus de deux buts au Brésil.

Passe par les barrages si :

-          Gagne en Equateur, le Chili et le Pérou s’imposent et l’Argentine ne comble pas son écart de but avec le Pérou.

-          Fait match nul, et deux de ces quatre possibilités se produisent : Le Paraguay ne bat pas le Venezuela, le Chili perd au Brésil par plus de deux buts d’écart, la Colombie gagne au Pérou, le Pérou bat la Colombie par plus de deux buts.

-          Perd, le Paraguay ne gagne pas, le Pérou s’incline avec un plus grand écart que l’Argentine.

Paraguay – 6e, 24 points (-5, 19 buts)

Se qualifie si :

-          Gagne, le Chili perd et l’Argentine ne s’impose pas.

Passe par les barrages si :

-          Gagne par 6 buts d’écart au maximum, ou gagne et aucune des deux combinaisons (défaite Chil + victoire Argentine ou Chili ne perd pas + victoire Argentine) se produit.

(chiffres https://twitter.com/2010MisterChipc)

Si vous voulez envisager tous les scénarii, essayez le simulateur.

Espere…
Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.